Mariage, divorce, garde partagée : radiographie du couple français

[politicien]

Bonjour,

Nombre croissant de familles recomposées, multiplication des histoires d'amour brèves, forte hausse de la garde partagée... Dans sa nouvelle publication révélée ce mercredi, l’Insee propose une radioscopie de la famille et des couples.

Un papa, une maman et leurs enfants sous le même toit : ce modèle « classique » de la famille reste majoritaire puisqu’il représente un peu plus de 70 % des 7,8 millions de familles avec au moins un enfant mineur à la maison en 2011. Trois enfants sur quatre vivent avec leurs deux parents. Mais peu à peu, les « familles Ricoré » perdent du terrain. Leur part a reculé de 5 % depuis 1999 au profit des familles recomposées (9,3 %) et surtout des familles monoparentales. « C’est le type de famille qui s’est le plus développé au détriment des familles traditionnelles : les familles monoparentales représentaient 16 % des familles avec enfants mineurs en 1999 et 20 % en 2011 », souligne l’Insee. Leur montée en puissance est une conséquence directe de la multiplication des ruptures. « Leur situation est essentiellement liée aux séparations (75 % des cas en 2011) alors qu’en 1962, plus d’une monoparent sur deux était veuf. Aujourd’hui, les familles monoparentales ont le plus souvent une femme à leur tête et 40 % d’entre elles vivent sous le seuil de pauvreté.

Le prix de la rupture, plus élevé pour les femmes
20 % de baisse de niveau de vie : c’est le prix de séparation pour les femmes dans l’année qui suit un divorce ou une rupture de Pacs. Pour les hommes, la facture est moins salée puisqu’ils ne sacrifient que 3 % de leur niveau de vie en moyenne, selon une étude menée par l’Insee et l’Ined sur des ruptures consommées en 2009 et à partir des documents fiscaux de 102.500 hommes et 100.300 femmes. Ce chiffre est le résultat de deux données. Le niveau de vie des femmes chute de 14,5 % en moyenne entre 2008 et 2010, années précédant et suivant la rupture. Or, il aurait augmenté de 5,5 % si elles étaient restées en couple.

(...)

Une pension alimentaire mensuelle de 170 euros en moyenne par enfant, versée dans huit cas sur dix
Deux ans après une décision de divorce, les pensions alimentaires sont payées systématiquement et intégralement dans 8 cas sur 10 (82 %), selon une étude du ministère de la Justice portant sur l’année 2014 et concernant des couples ayant divorcé deux ans plus tôt. Une progression spectaculaire par rapport au dernier chiffre connu mais très ancien sur ce sujet sensible. En 1985, une étude de l’Ined (Institut national d’études démographiques) estimait en effet que seules 60 % des pensions étaient versées régulièrement contre 30 % jamais payées et 10 % versées en partie. Pour arriver à ce nouveau calcul, le ministère de la Justice s’est fondé sur la moyenne des déclarations des parents payeurs et receveurs, 92 % des premiers indiquant que la somme est toujours versée contre 72 % des seconds. En moyenne, la pension alimentaire s’élève à 170 € par mois et par enfant. La décision de fixer cette compensation « est nettement plus fréquente en cas de résidence chez la mère (82 %) qu’en cas de résidence chez le père (31 %) ou de résidence alternée (23 %) », précise l’enquête.

(...) L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr[/align]

Qu'en pensez vous ?

[johanono]

En résumé : davantage de divorces, davantage de séparations, davantage de familles monoparentales, davantage de familles avec deux papas et deux mamans. Ainsi va la modernité. Je suis définitivement fier d'être réactionnaire.

[Ramdams]

C'est pourtant un contre-coup de la politique nataliste de l'Etat français, elle très réactionnaire, qui incite à féconder à tout-va pour sauver les comptes de la Sécu et nourrir et payer les vacances de nos édentés.

La "modernité" a également ses bons côtés, le célibat et le refus d'avoir des enfants ne sont plus vus comme anormaux. D'ailleurs, l'Etat gagnerait mieux à verser une prime à ceux qui choisissent volontairement la voie de la stérilité.

[johanono]

La logique malthusienne peut se concevoir en cas de surpeuplement, par exemple en Afrique. Mais en Europe, on n'en est plus là, on est surtout dans une période de dénatalité. Le fait est qu'une société qui ne fait plus de bébés est une société qui se meurt. Il est donc plutôt logique de vouloir encourager la natalité.

[Ramdams]

Encourager la natalité ne sert à rien, sinon à produire de futurs chômeurs pour caricaturer très grossièrement.
De plus, tout le système social français repose sur une natalité de plus en plus importante, de générations qui doivent compter au moins le double de l'effectif de la génération précédente pour bien fonctionner.

[johanono]

C'est un peu plus compliqué que ça. Ton raisonnement participe de la même logique que celui qui consiste à dire que la quantité de travail disponible n'évolue pas et que le seul moyen de réduire le chômage est de mieux répartir cette quantité de travail entre les travailleurs, par une réduction du temps de travail. Non : il y a aussi des dynamiques qui se créent. La natalité participe aussi au dynamisme économique et contribue à créer des richesses. Il y a des équilibres à trouver.

[Mewtow]

Non : il y a aussi des dynamiques qui se créent. La natalité participe aussi au dynamisme économique et contribue à créer des richesses. Il y a des équilibres à trouver.

La natalité ne contribue pas beaucoup à créer des richesses : dans la plupart des cas, elle réalloue les richesses déjà existantes dans des secteurs peu productifs. Un parent touchera toujours le même revenu avec ou sans enfant. Simplement cet argent sera dépensé dans des secteurs liés à l'éducation, la petite enfance, en poussettes et couches-culottes, au lieu d'être dépensé dans d'autres secteurs potentiellement plus rentables. On peut voir ton raisonnement initial comme une sorte de "sophisme de la vitre brisé", mais du point de vue des emplois liés à l'éducation/la parentalité. Et c'est sans compter qu'une bonne part des dépenses liés à la natalité et l'éducation des enfants est prise en charge par l'état.

[pierre30]

Quand tu as des enfants à élever, ça coûte cher et ça pousse quand même à travailler davantage.

[mordred]

Lisez l'Histoire. Rien n'a beaucoup changer depuis quelques siècles. Les couples non mariés sous Napoléon III étaient légions à Paris. Et sous Louis XVI aussi.
Ne croyez pas la Presse. Ils ne savent plus quoi inventer pour gagner leur vie.

[Nombrilist]

Encourager la natalité ne sert à rien, sinon à produire de futurs chômeurs pour caricaturer très grossièrement.
De plus, tout le système social français repose sur une natalité de plus en plus importante, de générations qui doivent compter au moins le double de l'effectif de la génération précédente pour bien fonctionner.

Notre natalité ne fait que renouveler les générations. Pas plus.

[Baltorupec]

Personnellement le taux de divorce, je m'en tape. Entre aujourd'hui où certaines personnes divorcent trop vite ou par facilité et avant où des femmes et des hommes passaient leur vie avec des femmes ou des hommes acariatres qui les rendaient malheureux comme les pierres, ni je ne regrette, ni je n'apprécie.

[Nombrilist]

L'Homme n'est peut-être pas fait pour vivre en couple toute sa vie avec la même personne. C'est un héritage de la chrétienté, pas une donnée naturelle.

[Baltorupec]

C'est très difficile à dire. Il me semble que dans la plupart des cultures le mariage reste quelque chose qui sinscrit sur la duree de la vie.

[Nombrilist]

Dans la culture musulmane, il n'y a pas qu'un mariage par homme. Et dans la culture chrétienne, il est coutume de se cocufier les uns les autres.

[Baltorupec]

Certes. Il y a pas mal de culture où la polygyinie est acceptée. Il y a le cas particulier des cultures inuit avec un échangisme rituel envers les étrangers (dans l'ancien temps, et ça permettait d'éviter des problèmes de consanguinité dans ces région très peu densément peuplé et donc génétiquement "pauvre").

D'un point de vue génétique je sais que de l'ocytocine est relâché en grande quantité lors des relations sexuelles, et ça correspond à mon expérience personnelle et de celle d'amis pour en avoir discuté, quand le sexe commence à devenir insatisfaisant, le couple se barre en sucette.