Sources :Manifeste contre le féminisme réformiste
Le féminisme est une tendance politique réformiste
Le féminisme est une tendance politique réformiste petite-bourgeoise, sans perspective révolutionnaire, dissimulant ses desseins réactionnaires sous couvert de soi-disant promouvoir la « libération de la femme ». Le féminisme divise la classe prolétaire sur une base sexiste grégaire. Il ne peut y avoir de libération des femmes prolétariennes sans libération de la classe prolétarienne de l’esclavage salariée et de ses conditions d’aliénées.
Sous le mode de production capitaliste, la main-d’œuvre est une marchandise comme une autre, et comme toute marchandise elle s’achète et se vend à sa valeur moyenne. La valeur sociale de la marchandise main-d’œuvre est fonction de quelques paramètres dont le prix de sa reproduction sociale, ce qui comprend le cout des aliments, des vêtements, du logement, des soins de santé, et des frais d’éducation et de formation.
Au début du capitalisme, au moment où la mécanisation, la robotisation, l’informatisation et la taylorisation des postes de production étaient rudimentaires ou inexistantes, la force de travail physique était requise pour accomplir de nombreuses tâches de fabrication. Pour ce motif anthropologique, la force de travail masculine était recherchée. Lors des grandes guerres mondiales, la force de travail masculine étant réquisitionnée pour s’entretuer sur les champs de bataille, les capitalistes furent contraints d’embaucher de la force de travail féminine. Pas d’autres alternatives que de chercher à mécaniser les postes de travail afin d’alléger les tâches. Après la guerre, quand les hommes revinrent en usines, la mécanisation amorcée se poursuivit, les capitalistes appréciant que la mécanisation – la robotisation – la taylorisation et plus tard l’informatisation – des postes de travail améliorent la productivité et la profitabilité.
Cependant, la mécanisation – l’informatisation n’allait pas sans formation plus poussée d’une main-d’œuvre de plus en plus spécialisée. Moins d’ouvriers embauchés, mais des ouvriers mieux formés, donc plus chers à produire et à acheter. Pire, la spécialisation et le perfectionnement grandissant d’une main-d’œuvre mieux qualifiée réduisaient d’autant l’offre d’esclaves salariés, créant des conditions favorables à l’augmentation des salaires pour toute la classe. Le capital ne se compta pas pour battu et il entreprit aussitôt de diversifier son approvisionnement en main-d’œuvre spécialisée. Deux sources de force de travail concurrentes s’ouvraient au capital, l’immigration professionnelle et la féminisation professionnelle. Les emplois non traditionnels furent promus par les féministes syndicalistes, par les ONG subventionnées, par les intellectuels petits-bourgeois et par la go-gauche au service du patronat, friand de main-d’œuvre abondante, bon marché, pouvant accroitre la concurrence entre ouvrières et ouvriers « machos », prétendent les féministes de service. Afin de libérer davantage de forces productives pour les entreprises, l’État bourgeois « libéra » la femme des contraintes anthropologiques de la procréation par la contraception et l’avortement libre, gratuit et sur demande.
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Références
http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs ... est-50-50/
http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques ... re-v12.pdf
Annuaire québécois des statistiques du travail, 2005-2015. 2 mars 2016
http://www.les7duquebec.com/7-au-front/ ... eformiste/
http://www.alterinfo.net/Manifeste-cont ... 21565.html
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