À Saint-Denis, des riverains font leur «Nuit debout» contre les dealers

[politicien]

Bonjour,

Excédés par les dealers qui tiennent leur quartier depuis plus de vingt ans, les riverains de la cité Paul Eluard passent la nuit au pied de la tour numéro sept, pour reprendre possession de leur quartier.

À la cité Paul Eluard, les riverains ont dû apprendre à cohabiter avec les dealers au quotidien. Tout le monde sait qu'ils tiennent la tour numéro sept, plantée au bout d'un cul-de-sac derrière la gare de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Avachis sur les marches du hall, adossés aux murs environnants, des jeunes pour la plupart en âge d'être au collège contrôlent les allées et les venues. Ici ils tiennent la porte aux locataires, là ils transportent quelques sacs de courses. Mais c'est pour mieux imposer leur présence dans les cages d'escalier à toute heure du jour et de la nuit, les alarmes incendie déclenchées par les fumeurs, et cette odeur âpre de cannabis qui imprègne les parties communes jusque dans le plus petit recoin. À la moindre menace, ils s'évaporent telle une volée de moineaux. Mais une fois le calme revenu, ils reviennent aussi vite qu'ils ont disparu.

«On a pris leur place»
«Chaque soir, c'est le même manège jusqu'à quatre heures du matin», raconte Georgette, une historique du quartier. «Les voitures de clients défilent sous nos fenêtres. Ils laissent les portières ouvertes, s'invectivent boivent pendant des heures», raconte-t-elle, la voix abîmée par le tabac. Voilà près de vingt ans que les riverains ont intégré ce quotidien insupportable. Mais la semaine dernière, un nouvel incident a été celui de trop. Une voiture incendiée lors d'un énième règlement de compte enflamme mercredi 13 avril deux autres véhicules du parking de la tour numéro sept. La première appartenait à une aide-soignante qui travaille en horaires décalés. La seconde à un autre riverain qui, faute d'assurance tous risques, ne sera jamais indemnisé. «On en a eu ras-le-bol», poursuit Georgette. «On a installé une table et des chaises en bas de l'immeuble, là où ils passent leurs soirées. On a pris leur place.»

(...)

Chaque soir, les élus de Saint-Denis défilent pour les assurer de leur soutien. «Dans un État de droit, ce n'est pas aux habitants de régler ce problème», estime Slimane Rabahallah, maire-adjoint à la Tranquillité publique et à la Prévention de la délinquance. «Mais il y a un grave problème de sous-effectifs. Nous n'avons que 300 policiers pour une ville de 109.000 habitants. Au vu du niveau de délinquance, il nous faudrait au moins 200 policiers nationaux supplémentaires pour retrouver un niveau de sécurité acceptable.»

(...)

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ealers.php

Qu'en pensez vous ?

[Jeff Van Planet]

Et bien, si ce vendeurs avaient des boutiques ils n'auraient plus besoin de squatter les cages d’escaliers.

Encire un élément qui nous renvoie au débat de pour ou contre la légalisation. Ici les riverains sont des victimes de la prohibition.

[Ramdams]

Que ce soit légalisé ou non, peu m'importe finalement mais les dealers, comme n'importe quel commerçant, ne doivent pas pour autant troubler la tranquillité des riverains.

[Jeff Van Planet]

Je suis bien d'accord, sauf qu'ici ils n'ont pas trop le choix. S'ils n'étaient pas là où iraient-il? et s'ils se déplacent ailleurs, le problème ne serait-il pas le même dans ce nouvel endroit?

[Nombrilist]

Ils pourraient se mettre dans un parc ou sur un parking. Et surtout, eux et leurs clients pourraient respecter les habitants et les lieux !!! Ce ne sont pas des commerçants mais de la racaille.

[Ramdams]

Oui, c'est ce que je voulais dire : on a toujours le choix de ne pas déranger ses voisins. Ce serait évidemment préférable d'encadrer la pratique mais ce sont avant tout le manque de respect et de savoir-vivre qui sont responsables de ce fléau.

[Caberlin]

Ca nous montre, une fois de plus, l'inaction de la police contre les dealers ! Malheureusement !

[Jeff Van Planet]

Ils pourraient se mettre dans un parc ou sur un parking. Et surtout, eux et leurs clients pourraient respecter les habitants et les lieux !!! Ce ne sont pas des commerçants mais de la racaille.

ce sont des commerçants que ça te plaise ou non. La seule hose qui te pousse à les insulter (racaille est une insulte) c'est que leur commerce est illégal.
Aux Pays Bas personne ne traite les gérants de coffe shops de "racaille".


Quant à tes parkings ou tes parcs là on entendrait les riverains se plaindre parce qu'ils ne peuvent plus aller prommener leurs chiens ou emmener leurs enfants jouer dans le dit parc ou ne pourraient plus aller se garer sur ce parking.

Sans parler du faite q'une bande de jeunes qui se réunissant sur un parking loin de tout est tout de suite louche alors que des gens en bas d'un immeuble ça semble normal, du coup, le commerçant d'un produit illicite, où va-t-il aller s'il souhaite rester libre?


Voilà pourquoi je pense que ces habitants, pour les quels j'ai de l'empathie, sont des victimes de la prohibition.

[Baltorupec]

En général, les dealers ne se contentent pas de commercer du cannabis, ce sont aussi des petites frappes violentes.

Je suis contre l'interdiction de la Marie-Jeanne, mais qualifier les dealers uniquement de "commerçant" est pour moi une vaste blague.

[Nombrilist]

Ils pourraient se mettre dans un parc ou sur un parking. Et surtout, eux et leurs clients pourraient respecter les habitants et les lieux !!! Ce ne sont pas des commerçants mais de la racaille.

ce sont des commerçants que ça te plaise ou non. La seule hose qui te pousse à les insulter (racaille est une insulte) c'est que leur commerce est illégal.
Aux Pays Bas personne ne traite les gérants de coffe shops de "racaille".


Quant à tes parkings ou tes parcs là on entendrait les riverains se plaindre parce qu'ils ne peuvent plus aller prommener leurs chiens ou emmener leurs enfants jouer dans le dit parc ou ne pourraient plus aller se garer sur ce parking.

Sans parler du faite q'une bande de jeunes qui se réunissant sur un parking loin de tout est tout de suite louche alors que des gens en bas d'un immeuble ça semble normal, du coup, le commerçant d'un produit illicite, où va-t-il aller s'il souhaite rester libre?

Dès la première phrase, tu montres que tu n'as pas lu mon commentaire. Relis-bien. J'ai proposé qu'ils aillent ailleurs. C'est leur comportement qui est illégal (ainsi que celui de leur client). Les menaces, le tapage diurne ou nocturne, fumer dans une cage d'escalier, etc, ce sont des actes répréhensibles par la loi. Mais as-tu l'article, au moins ?

[Jeff Van Planet]

<<J'ai proposé qu'ils aillent ailleurs.>>
j'avais bien compris voilà pourquoi j'ai exposé deux idées chacune d'un point de vue:
<<Quant à tes parkings ou tes parcs là on entendrait les riverains se plaindre parce qu'ils ne peuvent plus aller prommener leurs chiens ou emmener leurs enfants jouer dans le dit parc ou ne pourraient plus aller se garer sur ce parking.

Sans parler du faite q'une bande de jeunes qui se réunissant sur un parking loin de tout est tout de suite louche alors que des gens en bas d'un immeuble ça semble normal, du coup, le commerçant d'un produit illicite, où va-t-il aller s'il souhaite rester libre?>>


<< Les menaces, le tapage diurne ou nocturne, fumer dans une cage d'escalier, etc, ce sont des actes répréhensibles par la loi. >> je suis d'accord, mais dès le moment où ils vendent un produit illicite à des gens qui n'ont ni le droit de l'utiliser ni le droit de l'acheter, la porte est ouverte aux autres abus en tous genre.

[Nombrilist]

Bref, c'est de la racaille. Commerçante si tu veux, l'un n'empêche pas l'autre, mais de la racaille quand même. J'ai vécu pendant presque 20 ans au milieu de cette faune. Je sais de quoi je parle.

[Jeff Van Planet]

racaille faune. De mieux en mieux.

Bref, ces vendeurs, leurs acheteurs et les riverains n'ont pas le choix car ils sont tout 3 victimes de la prohibition.

[Nombrilist]

Ils n'ont pas d'autre choix que de menacer les gens, les insulter et faire un bruit pas possible ? Ben voyons. Les vrais commerçants ne font pas chier le monde. Ils vendent tranquillement et les clients achètent tranquillement.

[El Fredo]

Si les "commerçants" de cannabis menacent et violentent leurs voisins pour qu'ils stockent leur came dans leurs appartements, c'est à cause de l'Etat oppresseur qui les empêche d'exercer leur activité.