Chasse à l'homme après la fusillade de Villiers-sur-Marne.

venez parler des sujets de société qui vous concerne ( drogue, alcool, avortement...)
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FIFE
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Message non lu par FIFE » 22 mai 2010, 06:36:00

La brigade criminelle de Paris a été chargée des investigations sur la fusillade de Villiers-sur-Marne, mercredi, au cours de laquelle Aurélie Fouquet, policière municipale de 26 ans, a été tuée, et cinq autres personnes blessées. Voici les clés de cette enquête.

Un homme interpellé

Un individu qui se trouvait à proximité du lieu où a été abandonné l'un des véhicules des malfaiteurs a été arrêté vendredi et placé en garde à vue. Connu des services pour de petites infractions, il devait être interrogé sur son emploi du temps. La police sait que les voyous se sont enfuis du Val-de-Marne vers la Seine-Saint-Denis, abandonnant leur dernier véhicule volé à Noisy-le-Sec. Le «milieu gitan», à cheval sur ces départements, est suspecté, selon un policier. Mais la «Crim» enquête aussi dans d'autres directions.

Du sang analysé

Le collègue d'Aurélie Fouquet dit avoir riposté aux tirs de voyous et en avoir blessé un. Des traces de sang auraient été prélevées dans l'une de leurs voitures. Car la police technique et scientifique a passé au peigne fin tous les véhicules utilisés. «Cheveux, traces de doigts, salive sur des mégots de cigarette, toute trace exploitable va faire l'objet d'une analyse minutieuse et sera comparée aux fichiers des empreintes génétiques et digitales. S'agissant de professionnels du crime, il est probable que certains d'entre eux figurent dans des fichiers d'antécédents judiciaires», explique un expert de la PJ. Au mieux, il faudra 48 à 72 heures pour faire parler l'ADN.

Des expertises balistiques

Des projectiles ont été retrouvés sur place et des douilles. Chaque objet sera analysé au microscope, voire chimiquement, pour tenter d'identifier les armes utilisées. «Peut-être ont-elles servi dans d'autres affaires menant à des suspects», spécule un officier de police. Autre piste : les malfrats ont laissé divers objets dans leur fourgon, même s'ils ont pris la précaution de détruire toute trace biologique en l'incendiant. La police a ainsi pu sauver des flammes des explosifs sur une sorte de raquette qui sert d'ordinaire à faire sauter les distributeurs bancaires, ainsi que des cales destinées à bloquer un véhicule avec sa charge, avant qu'elle n'explose. Ces éléments désignant des braqueurs, la BRB et la BRI planquent déjà sur certains objectifs possibles.

Des recherches en téléphonie

La police va effectuer des recherches auprès des opérateurs de téléphonie pour vérifier si des numéros conduisant à des voyous connus ont pu activer les bornes relais près des lieux des fusillades, tant sur les autoroutes A86 et A4 qu'à la sortie de Villiers-sur-Marne, mais aussi jusqu'à Noisy-le-Sec.

Le recueil des témoignages

«Une enquête judiciaire, c'est d'abord de l'humain», rappelle le commandant Christophe Gesset, conseiller technique PJ du syndicat de policiers Synergie-Officiers. Tous les témoins et victimes sont donc activement interrogés pour décrire la scène et établir les responsabilités.

La sollicitation des indics

Cela s'annonce difficile. La police sait que dans le cas de la mort d'un policier, les groupes criminels préfèrent parfois se séparer de leurs membres les plus recherchés pour préserver la communauté d'une traque indéfinie. «Cela vaut encore plus quand le policier tué est une jeune femme…», estime le commandant Gesset.

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