Le crash d'Air France
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- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Attention, c'est 20 mega... max. ça veut dire qu'au mieux, tu auras de tps en tps des pics à 20 mega (2.5 Mo/s), et encore, ce n'est pas sur, surtout si tu habites perdu en pleine cambrousse. A ta place, j'opterais pour le 8 mega (1 Mo/s). C'est moins cher, et ça va déjà vachement vite. Plus rien à voir avec un 64 ko/s.
Je t'avouerai que je suis comme les autres, encore à la recherche des 60 minutes nécessaires ! icon_biggrin
J'ai donc refilé la patate chaude à mon Commandant de Bord personnel, avec mission de le faire la synthèse icon_biggrin
Promis, j'afficherai le résumé !
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Promis, j'afficherai le résumé !
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Voilà le résumé : exactement ce que mon mari avait dit le jour même (sans gloriole, l'Instruction, c'est son méteir).
L'avion est pris dans des turbulences, ce qui est tout à fait banal.
Il perd son indicateur de vitesse. Prévu à l'entrainement, et sans le moindre inconvénient.
La procédure veut, dans ce cas, que l'avion soit mis en taux de montée de 5 %, moteurs à 85 %.
Une attitude parfaitement safe, qui, soit dit en passant, pouvait être maintenue jusque Paris.
Normes fournisseur.
Mais l'équipage est mal entraîné, il panique, chipote, "court après ses vitesses" met l'avion en décrochage. (Notons que le Commandant prend son repos à l'arrière, et que ce sont deux co-pi qui "gèrent".
Le décrochage d'un Airbus, ce n'est pas une jolie petite abattée : l'avion part brutalement sur une aîle, n'a plus de portance, dégringole littéralement.
Enfin réveillé, l'équipage devait commencer à reprendre le contrôle, puisque l'avion a touché l'eau horizontalement.
Mais trop tard.
On remarque, comme l'avait déjà prédit la FAA, que 99,9 % des accidents actuels sont, comme celui-c, de grosses grosses fautes de pilotage.
La raison est que la formation des équipages de maîtrise porte d'avantage sur la programmation des systèmes automatiques complexes, en délaissant la base, qui est le pilotage lui-même. Celui que l'on dit "aux fesses", et qui est la vraie sécurité.
Dernier constat (non dans l'émission, mais de mon mari, qui a de très nombreux copains chez Air France) : une politique d'excellence à l'engagement, très dur. Mais ensuite, une paix royale des équipages, où les remises à jour et checks réguliers sont à peine des formalités.
Tout c ue jai décrit de l'émission a été fait et refait au simulateur, par des équipages anglais, et aucun doute ne subsiste.
L'avion est pris dans des turbulences, ce qui est tout à fait banal.
Il perd son indicateur de vitesse. Prévu à l'entrainement, et sans le moindre inconvénient.
La procédure veut, dans ce cas, que l'avion soit mis en taux de montée de 5 %, moteurs à 85 %.
Une attitude parfaitement safe, qui, soit dit en passant, pouvait être maintenue jusque Paris.
Normes fournisseur.
Mais l'équipage est mal entraîné, il panique, chipote, "court après ses vitesses" met l'avion en décrochage. (Notons que le Commandant prend son repos à l'arrière, et que ce sont deux co-pi qui "gèrent".
Le décrochage d'un Airbus, ce n'est pas une jolie petite abattée : l'avion part brutalement sur une aîle, n'a plus de portance, dégringole littéralement.
Enfin réveillé, l'équipage devait commencer à reprendre le contrôle, puisque l'avion a touché l'eau horizontalement.
Mais trop tard.
On remarque, comme l'avait déjà prédit la FAA, que 99,9 % des accidents actuels sont, comme celui-c, de grosses grosses fautes de pilotage.
La raison est que la formation des équipages de maîtrise porte d'avantage sur la programmation des systèmes automatiques complexes, en délaissant la base, qui est le pilotage lui-même. Celui que l'on dit "aux fesses", et qui est la vraie sécurité.
Dernier constat (non dans l'émission, mais de mon mari, qui a de très nombreux copains chez Air France) : une politique d'excellence à l'engagement, très dur. Mais ensuite, une paix royale des équipages, où les remises à jour et checks réguliers sont à peine des formalités.
Tout c ue jai décrit de l'émission a été fait et refait au simulateur, par des équipages anglais, et aucun doute ne subsiste.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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On savait depuis longtemps que le problème venait des pitots (mesure de la vitesse par différentiel de pression selon la loi de Bernouilli). Le Canard Enchaîné l'a déjà évoqué l'an dernier. Le problème, c'est que de nombreux pilotes avaient déjà signalé la défaillance des pitots, et que la direction n'a rien fait pour corriger cette défaillance. Il est là le problème. L'équipage n'aurait pas du avoir à affronter ce problème.
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