pierre30 a écrit : ↑10 nov. 2017, 11:26:25
Comment ça de l'intégrité ?
Lors de la primaire on a vu des candidats défendre des points de vue très différents au sein du même parti. C'est en grande partie la raison de ce qui a suivi.
Avec un système + ou - proportionnel, on verra des petits partis représentés à l'assemblée. Donc plus besoin de regrouper la chèvre et le choux pour être élu. On aura donc des systèmes de coalition pour gouverner. Moins de blabla et plus d'idées. La démocratie, quoi !
Oui, bon, avec un système majoritaire les coalitions doivent se faire avant les élections devant les électeurs, et avec un système proportionnel, elles doivent se faire après.
Rappelons que les scrutins sont avant tout des façons de prendre des décisions collectives. Il faut certes qu'ils soient démocratiques mais il faut que les décisions puissent être prises.
Avec le scrutin majoritaire, qui est conçu pour donner une majorité quasiment automatique au gouvernement, les décisions peuvent être prises.
Sont-elles bonnes ou démocratiques, c'est une autre question.
Avec une majorité automatique, il n'y a pas besoin de convaincre pour faire passer une loi.
Il n'y a donc pas de véritable débat mais du blabla comme vous dites pour assurer la cohésion des troupes des parlementaires et des électeurs.
Sans majorité, il faut convaincre, ce qui est pour moi quelque chose de capital en démocratie.
Avec notre système, les vrais débats sont rares, il y en a sur des points techniques dont on ne parle pas dans les médias ; Sur les grandes lois, je vois l'avortement ou l'abolition de la peine de mort, que leurs défenseurs avaient du défendre pour convaincre.