Trop d'affection ??
Bonjour,
Je viens de lire un article sur Tf1 News.. lisez le début "Le début de l'affaire des enfants de Gouvieux remonte à novembre 2009 quand les services sociaux décident de récupérer les deux enfants placés en famille d'accueil depuis cinq ans pour les placer dans un foyer. Motif : la famille d'accueil outrepasse son rôle en donnant trop d'amour..."
Inimaginable, vous ne trouvez pas ? trop d'amour ? comment peut-on donner trop d'amour ?
Si vous lisez le reste de l'article ici, on y apprend que ces deux enfants de 6 et 11 ans ont dû vivre 6 mois dans un foyer alors qu'ils s'épanouissaient dans leur famille d'accueil..
Que vous inspirent la 1ère décision de justice basée sur ce motif "trop d'amour" ?
Je viens de lire un article sur Tf1 News.. lisez le début "Le début de l'affaire des enfants de Gouvieux remonte à novembre 2009 quand les services sociaux décident de récupérer les deux enfants placés en famille d'accueil depuis cinq ans pour les placer dans un foyer. Motif : la famille d'accueil outrepasse son rôle en donnant trop d'amour..."
Inimaginable, vous ne trouvez pas ? trop d'amour ? comment peut-on donner trop d'amour ?
Si vous lisez le reste de l'article ici, on y apprend que ces deux enfants de 6 et 11 ans ont dû vivre 6 mois dans un foyer alors qu'ils s'épanouissaient dans leur famille d'accueil..
Que vous inspirent la 1ère décision de justice basée sur ce motif "trop d'amour" ?
Bonsoir Gis,
J'ai entendu ça toute la journée... et ... comment dire ?
"coupable de trop d'amour"
voilà ce dont cette famille est accusée...
C'est incroyable... je n'ai pas les mots pour m'exprimer, à vrai dire...
J'ai entendu ça toute la journée... et ... comment dire ?
"coupable de trop d'amour"
voilà ce dont cette famille est accusée...
C'est incroyable... je n'ai pas les mots pour m'exprimer, à vrai dire...
« Le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses semblables n’est qu’un cas particulier du respect qu’il faudrait ressentir pour toutes les formes de vie… »
Claude Levi-Strauss
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- Nombrilist
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Justement...
et quand des enfants ont la chance d'être aimés, ils sont retirés parce que trop aimés...
" retirés de leur famille d'accueil au motif qu'elle leur donnait trop d'affection"
nous dit cet article...
c'est vraiment un comble !
(c'est sur le "prétexte" invoqué que je réagissais Gis, et heureusement que ces 2 enfants vont retrouver très vite ces personnes aimantes..)
et quand des enfants ont la chance d'être aimés, ils sont retirés parce que trop aimés...
" retirés de leur famille d'accueil au motif qu'elle leur donnait trop d'affection"
nous dit cet article...
c'est vraiment un comble !
(c'est sur le "prétexte" invoqué que je réagissais Gis, et heureusement que ces 2 enfants vont retrouver très vite ces personnes aimantes..)
« Le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses semblables n’est qu’un cas particulier du respect qu’il faudrait ressentir pour toutes les formes de vie… »
Claude Levi-Strauss
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- El Fredo
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- Enregistré le : 17 févr. 2010, 00:00:00
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Méfions-nous des simplifications. Ici il y a eu débat sur le terrain juridique. Or que dit la loi : que le lien familial doit être préservé, mais que l'intérêt de l'enfant doit primer sur tout le reste. Le premier jugement a estimé que la relation avec la famille d'accueil faisait concurrence à celle avec la famille biologique, et que la préservation du lien familial était dans l'intérêt des enfants. Le second jugement a au contraire privilégié l'épanouissement des enfants sur le lien familial. Ce n'est pas une question de "trop aimer ou pas" mais une question d'interprétation du droit. Et d'ailleurs la seconde décision est fort heureusement beaucoup plus conforme à l'esprit de la loi, en effet qui pourrait penser qu'un placement en foyer serait préférable à une famille d'accueil dans le seul but de préserver un lien avec des parents pédophiles et tortionnaires ? Donc même si la première décision se défendait du strict point de vue du droit (qui n'est ni une science exacte ni soumis au bon sens), d'un point de vue humain elle était tout simplement inacceptable, et je ne félicite pas les services sociaux qui sont à l'origine de cette procédure incompréhensible.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Tu me fais rire El Fredo (je me moque pas hein ! ).. "méfions-nous des simplifications", tu n'as pas tord dans le sens où ce qui est rapporté dans les médias est présenté d'une certaine façon et on a pas forcément toutes les données. Ceci dit quand j'ai vu le titre de l'article, j'ai réagi de suite.. c'est le but d'un titre accrocheur.. ce serait amusant s'il ne s'agissait pas d'enfants et mais là, franchement cela fait mal au coeur.. d'autant que d'après l'article les enfants étaient "capable de distinguer leur maman naturelle de leur famille d'accueil."
Et oµ situe-t-on les enfants dans cette pantalonade ?
Ils ont déjà eu le malheur d'avoir une père naturelle qui, pour des raisons quelconque, n'était pas capable de les élever (et sans doute un père volatilisé).
Ils trouvent par hasard une famille qui les adore et les aide à se reconstruire.
Quand la Dass ou autre organisme similiare invente de les rendre à leur mère, et que les enfants ne font pas des bonds de joie, ces fonctionnaires dicataoriaux et sans empathie décident de leur faire passer le goût de l'amour familial, en les encbanant dans un élevage industriel. Six mois de bagne et d'érrachement pour ces pauvres gosses.
Les enfants ont retrouvé leur famille chérie, tant mieux. Mais il ne faut pas les prendre pour tes tableaux dont on efface le contenu d'un coup d'éponge.
Ces enfants sont marqués pour toujours, lieront éternellement le bonheur à sa perte, vivront dans l'angoisse, seront probablement dans leur vie d'adulte des casse-pieds affectifs qui demanderont des preuves d'amour à leur partenaire toutes les 5 minutes. Bref, on les a cassés.
Sans parler de la douleur de la famille d'accueil, qui s'est investie sans compter dans ces enfants, les a perdus, retrouvés sous conditions restrictives, etc.
Tout cela au nom de quoi ?
De l'infaillibilité quasi pontificale d'assistantes sociales parfaitement crétines ?
D'une importance totalement abusive que l'on accorde à la "mère de sang", comme s'il suffisait d'éjecter le fruit d'une fornication pour mériter le titre de mère ?
On se croirait dans un mauvais roman du XIXème siècle.
Pauvres petits, pauvres parents d'accueil ...
Ils ont déjà eu le malheur d'avoir une père naturelle qui, pour des raisons quelconque, n'était pas capable de les élever (et sans doute un père volatilisé).
Ils trouvent par hasard une famille qui les adore et les aide à se reconstruire.
Quand la Dass ou autre organisme similiare invente de les rendre à leur mère, et que les enfants ne font pas des bonds de joie, ces fonctionnaires dicataoriaux et sans empathie décident de leur faire passer le goût de l'amour familial, en les encbanant dans un élevage industriel. Six mois de bagne et d'érrachement pour ces pauvres gosses.
Les enfants ont retrouvé leur famille chérie, tant mieux. Mais il ne faut pas les prendre pour tes tableaux dont on efface le contenu d'un coup d'éponge.
Ces enfants sont marqués pour toujours, lieront éternellement le bonheur à sa perte, vivront dans l'angoisse, seront probablement dans leur vie d'adulte des casse-pieds affectifs qui demanderont des preuves d'amour à leur partenaire toutes les 5 minutes. Bref, on les a cassés.
Sans parler de la douleur de la famille d'accueil, qui s'est investie sans compter dans ces enfants, les a perdus, retrouvés sous conditions restrictives, etc.
Tout cela au nom de quoi ?
De l'infaillibilité quasi pontificale d'assistantes sociales parfaitement crétines ?
D'une importance totalement abusive que l'on accorde à la "mère de sang", comme s'il suffisait d'éjecter le fruit d'une fornication pour mériter le titre de mère ?
On se croirait dans un mauvais roman du XIXème siècle.
Pauvres petits, pauvres parents d'accueil ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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