Le vote extrême droite un problème de société

venez parler des sujets de société qui vous concerne ( drogue, alcool, avortement...)
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Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 nov. 2010, 11:08:00

Les ouvriers français et la tentation de l’extrême-droite
Depuis une trentaine d’années, les médias français évoquent, à chaque période préélectorale, la « montée de l’extrême-droite », véhiculant, à un degré variable selon leurs options politiques, une image stéréotypée et pas toujours flatteuse des électeurs d’extrême-droite. S’il n’est pas exclu que certains de ces électeurs correspondent à un tel profil, on évoque beaucoup moins dans les médias d’autres votants qui fournissent, selon les estimations, environ le quart des voix de la droite extrême. S’y retrouvent une fraction de ce qui subsiste en France du monde ouvrier traditionnel,  un certain nombre de chômeurs, des personnes à la limite de l’exclusion, des employés modestes, et même…des travailleurs « issus de l’immigration ». D’où provient cette « tentation totalitaire » ? Est-elle récente ?
Les préparationnaires peuvent souvent se trouver amenés à évoquer, dans des copies d’essence sociologique, l’ouvrier français et ses options politiques. En AEHSC, les concours ont proposé, entre autres, des études sur l’homogénéisation des ouvriers français jusqu’aux années 20 (2003), sur la pertinence de la notion de classe  (2007 et 2003), sur la montée de la classe ouvrière (1999), sur les  couches moyennes (1998), etc.… Autant d’occasions pour un candidat, afin de se démarquer aux yeux des correcteurs, de pouvoir mentionner ne serait ce que brièvement le thème qui nous intéresse aujourd’hui[ii].
Trois « arguments ».
Depuis plus d’un siècle, un travailleur modeste ou un chômeur, au lieu de cristalliser son mécontentement à l’égard du système capitaliste dans un vote de type marxiste, peut se montrer sensible à trois arguments inchangés depuis 1880, qui, habilement présentés, ont pour but de le pousser à s’orienter vers un vote d’extrême-droite.
1/ Capitalisme et système parlementaire seraient liés pour exploiter le travailleur. Cette collusion, entachée de dessous financiers, se serait nouée entre les milieux d’affaires « exploiteurs » et les milieux parlementaires, ces derniers multipliant les textes et les prélèvements favorables aux premiers, même lorsqu’ils se classent « à gauche »[iii]. Seul un gouvernement autoritaire, « propre », dégagé du jeu parlementaire, pourrait amener une réelle amélioration de la condition ouvrière. Vieille antienne répétée depuis Charles Maurras, réutilisée entre autres dans les années 30 par Doriot et dans  les années 50 par Poujade. Qualifions cela « d’argument du complot ».
2/ Il y aurait un responsable occulte aux difficultés des travailleurs, un personnage parasite, systématiquement favorisé par le pouvoir qu’il a su mettre de son côté. Ce fut autrefois le Juif[iv], incarnation de la finance, c’est parfois aujourd’hui l’immigré récent, main d’œuvre bon marché du capitalisme, ou le travailleur sous payé des pays émergents ou de l’ancien bloc Est. Appelons cela « l’argument du  bouc émissaire », et on a vu les dérives criminelles où cela a pu conduire certains.
3/ La démocratie serait devenue une duperie (voir le premier « argument »), mais le marxisme ne serait qu’un leurre. Il s’avèrerait incapable de résoudre les problèmes des travailleurs, remplaçant le capitalisme par de nouvelles formes d’exploitation des masses, tout en mettant en place une société encore plus inhumaine à tous points de vue. Appelons cela « l’argument de la « troisième voie », largement utilisée par les régimes de type fasciste des années 30.
Antiparlementarisme, xénophobie, anticommunisme, tels sont les très anciens ingrédients du cocktail que certains travailleurs, depuis plus d’un siècle, n’hésitent pas à avaler…

Premier flash historique : le boulangisme
Au début des années 1880, traumatisée par la défaite de 1870/71 puis par les tragiques événements de la Commune, la France se retrouve en proie à une crise économique rampante, dans le cadre général de la « Grande Dépression »[v]. Le populaire Général Boulanger[vi], habilement conseillé, s’appuyant sur les arguments ci-dessus, sut exploiter le mécontentement des travailleurs en difficulté pour se hisser dans la vie politique[vii]. Elu triomphalement député de la Seine en janvier 1889, en majorité grâce à des voix ouvrières, il recula devant une prise de pouvoir par la force, et son aventure se termina en désastre[viii]. Mais la porte était ouverte. Jusqu’à nos jours, d’autres sauront s’y engouffrer…

Autre flash historique :les Ligues de l’Entre Deux Guerres.
Dès mars 1920, s’inspirant des idées naissantes de Mussolini et d’Hitler[ix], Georges Valois[x] fonda une Confédération de l’Intelligence et de la Production Française, prônant le « corporatisme », ayant pour but de supprimer la lutte des classes, et d’améliorer le sort des travailleurs[xi]. Cette rhétorique connut un certain succès auprès des intéressés, que l’on retrouva en grand nombre dans les mouvements et partis d’extrême-droite des années 30 (les Ligues) et même lors des émeutes « nationalistes » du 6 février 1934. La SFIO vit ainsi se détacher d’elle de nombreux éléments, qui formèrent une tendance glissant vers la droite extrême, les Néo-Socialistes. Et même le Parti Communiste, pourtant très puissant, perdit des adhérents lorsque la défection d’un de ses leaders, Jacques Doriot, entraîna de nombreux éléments populaires dans l’admiration du nazisme en attendant la Collaboration[xii]. Quant au régime de Vichy, partiellement issu de ces milieux d’extrême-droite d’avant 1939, il essaya, tout en établissant le corporatisme, de se donner une façade sociale, par exemple en posant  les bases de la « Retraite des vieux travailleurs » dès 1941.
 
En définitive, hormis ceux qui préparent les cours des IEP, les préparationnaires n’ont pas besoin d’être très « pointus » sur ces relations entre masses populaires (du passé et d’aujourd’hui) et tendances droitières extrêmes. Il serait  cependant rédhibitoire de limiter, dans une copie, les choix politiques des travailleurs modestes au seul marxisme. Membre de jury d’un oral de grande école en juin 2009, l’auteur de ces lignes s’est trouvé confronté à une candidate incapable de concevoir qu’un ouvrier contemporain puisse voter autrement qu’à l’extrême gauche, et qui refusait même d’admettre qu’un chômeur  puisse voter pour le parti politique actuellement au pouvoir. Manichéisme réducteur, quand tu nous tiens…

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 nov. 2010, 11:33:00

Je viens d'en apprendre de belle sur la Belgique,ainsi que le vote FN n'est pas uniquement ouvrier mais de plus en plus celui de la bourgeoisie ,des classes moyennes,commerçants , artisans.

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php ... pour-mieux…



[table cellspacing="1"][tr][td colspan="1" rowspan="1" align="right" width="100%"]Image [/td][td colspan="1" rowspan="1" align="right" width="100%"]Image [/td][td colspan="1" rowspan="1" align="right" width="100%"]Image [/td][/tr][/table][table cellspacing="1"][tr][td colspan="2" rowspan="1" valign="top"]Depuis la chute du mur et de l'ancien bloc de l'Est, nous sommes témoins en Europe d'un virage de la société vers la droite radicale. Cela se manifeste sous différentes formes. Les victoires significatives des partis néofascistes depuis les années 80 sont les formes les plus frappantes mais à côté de ça, nous voyons une politique qui devient toujours plus répressive de la part des gouvernements européens, à l'égard des demandeurs d'asile par exemple. Avec leur "Forteresse européenne", ces gouvernements essaient depuis des années déjà de bloquer l'entrée pour les masses paupérisées du tiers monde. En plus, les réactions agressives d'extrême droite ne se font pas attendre. Hélas, si en plus du cordon sanitaire, des groupes d'intérêts développent diverses stratégies pour repousser cette évolution, les stratégies proposées pour combattre l'extrême droite semblent peu efficaces. D'où vient cette impuissance? (photo: Miluskaya) 
Des stratégies insuffisantes

Chaque stratégie antifasciste exige une analyse préalable de la nature et de la cause du fascisme. Il va de soi qu'on doit chercher la réponse dans les racines de cette tendance. Vis-à-vis du capitalisme (et de sa forme actuelle, le néolibéralisme), le fascisme n'est pas un opposant radical contrairement au communisme de jadis. Les grands bénéfices que les industries ont réalisés pendant le fascisme montrent clairement que l'antithèse des principes libéraux à la base du marché ce n'était pas le fascisme mais bien le communisme. Le principe du marché libre, avec ses dérégulations, libéralisations et privatisations qui amènent avec elles une augmentation de l’insécurité et provoquent des ravages sociaux, joue-t-il un rôle dans cette droitisation? Ou faut-il plutôt chercher la base des développements actuels dans la confusion morale qui jaillit du relativisme?

Une comparaison des standards de vie de la population belge indique que les facteurs socio-économiques n'offrent qu'une réponse partielle à cette question. Peut-être y a-t-il aussi un facteur psychologique qui entre en jeu? Sans une analyse fouillée de ce qui se passe dans le "peuple", on ne peut pas résoudre le problème. 
Dans les différentes stratégies actuellement utilisées chez nous pour combattre l'extrême droite on trouve en premier lieu l’optique traditionnelle, progressive : la tendance à la droitisation est considérée comme un problème d'attitude personnelle. Et donc, la solution consiste à essayer de modifier ces idées négatives via des méthodes éducatives. En même temps, nous voyons que le programme d'intégration traditionnel libéral évolue de l'assimilation institutionnalisée des minorités vers l'idée d'une communauté multiculturelle. Dans ce cadre là, la société est en quelque sorte une collection de groupes ethniques, avec des gens de culture différente et donc un compromis pluraliste doit être recherché sur base d’une compréhension réciproque. 
Pour des antifascistes plus radicaux, le fascisme n'a pas tellement à voir avec les idées dans la tête des gens mais il s'agit plutôt d'une question d'oppression et d'une inégalité systématique des droits, venant d'une structure sociale d'exploitation. Le remède se trouve dès lors dans la lutte politique. Des antifascistes s'inspirant du marxisme font partie de ce groupe. Pour eux, le fascisme est le produit du capitalisme. Le capitalisme utilise le fascisme pour perdurer et cela en divisant la classe des travailleurs. Par conséquent, la meilleure façon de combattre le fascisme c’est une réforme socialiste radicale de la société, réalisée par une classe ouvrière réunifiée. En fait, une union des travailleurs de différentes cultures pour combattre leurs exploiteurs communs. 
A partir de ces différentes optiques, des groupes développent des méthodes différentes allant d'initiatives de conscientisation via l’action politique jusqu'à la confrontation directe. On peut difficilement ne pas comprendre de telles initiatives : la droitisation de la société belge est en effet difficile à nier aujourd'hui. Depuis les élections fédérales du 10 juin 2007, nous sommes témoins de la manière dont la classe dominante flamande essaie de restructurer l'appareil d'Etat avec l'aide de ses représentants politiques. Elle fait ceci pour pouvoir mener une politique néolibérale plus efficace et assurer son propre pouvoir. Et pour gagner la majorité de la population travailleuse, un discours nationaliste de droite est utilisé, avec une touche latente de racisme. Ceci ouvre toute grande la porte à ceux qui tirent les conclusions les plus conséquentes et radicales de ce nationalisme et du racisme: l'extrême droite. 

Réactions fascistoïdes

Le 1er octobre 2007, Hans Van Themsche devient le premier dans l'histoire du droit Belge à comparaître devant la Cour d'Assises comme assassin raciste parce qu'il avait consciemment choisi ses victimes sur base de leur ethnicité. Fin janvier 2008, Bart Debie, ex-commissaire de police et conseiller communal Vlaams Belang a été condamné à 4 années d'emprisonnement, dont une effective, pour coups et blessures, falsifications de PV, détournement, perquisitions irrégulières, coups de pieds dans le visage à des personnes arrêtées et violences graves contre une famille turque. Le Procureur du Roi avait déjà attiré l'attention l'année précédente sur le danger d'un état policier où des personnages comme De Bie recevraient carte blanche. Néanmoins, le Vlaams Belang continue à défendre son "spécialiste-Sécurité" à l'encontre de toutes les preuves, en considérant le jugement comme un règlement de comptes politique et en le poussant dans un rôle de victime. 
Le 1er avril 2000, l'association d'extrême droite "Blood and Honour" a organisé une cérémonie solennelle à Belleghem en commémoration du leader nazi allemand Adolf Hitler né le 20 avril 1889. Ce serait le 10e grand événement en Belgique en deux ans de temps. 

Le Front Antifasciste tire le signal d'alarme depuis longtemps déjà en signalant que notre pays est un havre pour les néo-nazis; et que durant ces petites fêtes néo-nazies, l'incitation à la haine et la violence envers les Juifs, les homos, les émigrants et autres s'exprime dans les termes les plus durs, tandis qu’on se salue en continu par des "zieg heil" tant sur le podium que dans le public. Mais il a fallu qu'un journaliste allemand clandestin prenne des images de ces réunions pour que la justice pèse le pour et le contre et se mette en route. Le fait que ces petites fêtes sont annoncées sur des sites web et des forums internet rend caduque l'argument des services d'ordre et de sécurité qui prétendent ne pas pouvoir intervenir dans des "petites fêtes privées". L'argument du ministre des affaires intérieures, Patrick Dewael, disant qu'il n'y a tout simplement pas d'instrument juridique pour empêcher les réunions, ne tient pas non plus la route. Leo Neels, spécialiste en droit des médias, écrit: "Selon le droit constitutionnel, en matière de réunion en privé, quand le but manifeste est commettre un délit, un délit de racisme, un délit d'opinion raciste, il s'agit d'un abus de droit et il est parfaitement légitime d'enquêter et de poursuivre". 

La diabolisation des allochtones qui luttent pour une émancipation réelle des groupes ethniques continue elle aussi. Cinq ans après le meurtre raciste de Mohamed Achrak, les responsables de la Ligue Arabe Européenne, Dyab Abou Jajah et Ahmed Azzuz ont été condamnés par le juge de première instance à un an de peine d'emprisonnement. Leur crime: ils n'auraient pas empêché que des émeutes éclatent à Anvers après cet assassinat! Récemment, ils ont été totalement innocentés.

Suite au rapport de l’ONU publié récemment, concernant la Belgique, il est difficile de nier que dans notre pays, les allochtones sont de plus en plus victimes de discrimination structurelle. Le rapport émet clairement des critiques sur le Code d'habitation flamand, l'usage excessif de la violence par les services de police, l'enfermement et le traitement inhumain des demandeurs d'asile dans les centres fermés. La ségrégation des minorités ethniques dans les habitations sociales prend des proportions inquiétantes. Sans parler de la menace sur les droits sociaux, économiques et culturels des Tziganes (les Roms, aussi bien en Wallonie qu'en Flandre, ont de moins en moins de terrains où ils peuvent se rassembler). 
Au sujet de la nouvelle législation antidiscrimination, l’ONU souligne le peu de procédures judiciaires entamées. Chacun est-il réellement égal devant la loi? Un grand nombre de plaintes pour racisme ne sont pas suivies, "principalement en ce qui concerne les actes de violences, délits de haine et discrimination commis par des membres des services de police". Récemment, la Cour Européenne pour les Droits de l'Homme a jugé que "la Belgique a porté atteinte à la Convention européenne des Droits de l'Homme par son traitement inhumain et dégradant des demandeurs d'asile". 

Le néolibéralisme

Depuis les années 90, on assiste dans toute l'Europe à une montée des partis d'extrême droite. La responsabilité majeure de cette progression ne doit pas être recherchée chez les électeurs des quartiers les plus pauvres qui ont voté Vlaams Belang, mais chez ceux qui, par leur politique, ont laissé ces quartiers se dégrader. Dans son livre "Le néolibéralisme", le philosophe Jaap Kruithof montre très bien comment notre système économique néolibéral contribue à la droitisation: "Il faut prendre en compte le chômage, la mafia immobilière, la discrimination des étrangers etc. L’impact des méga- systèmes qui génèrent des « déserts », rénovent les centres urbains avec des bâtiments de marbre coûteux et laissent la banlieue se transformer en taudis. On investit dans de nouveaux espaces touristiques et de meilleures équipes de football mais avec les pauvres, il n'y a pas de bénéfices à faire, il n'y a que des frais. Donc, on fuit la misère parce que là, il n'y a pas de profit". Ce marché sauvage et la pauvreté grandissante dans le tiers monde et dans les quartiers multiculturels des villes mondiales occidentales créent des conditions dans lesquelles l'extrême droite peut prospérer. "Le nationalisme ethnique et le fondamentalisme religieux grandissent sur les ruines que le néolibéralisme laisse ici et là derrière lui". 

Du fait de leur soumission aux méga-systèmes économiques, les partis traditionnels sont les grands responsables politiques. "Dans l'effroyable climat universel fait d'insécurité d'existence, avec le chômage et des migrations massives, les réactions agressives de droite augmentent. L'inégalité sociale et la paupérisation génèrent le racisme, le protectionnisme ethnique (des éléments étrangers ne peuvent pas toucher à la particularité de notre peuple), le fondamentalisme, le nationalisme et le fascisme. 

L'idéologie fasciste ne nous est pas inconnue: cela veut dire le séparatisme au service de notre propre peuple, notre propre communauté, notre propre nation, l’éloignement des immigrants de notre territoire, la limitation des droits syndicaux, le rejet des homos et des lesbiennes, le rejet de l'avortement et l'euthanasie, les préjugés racistes. Parce qu'aucun parti traditionnel ne peut aider réellement les victimes du néolibéralisme, le Vlaams Belang devient un parti impuissant. 

Un autre élément qui contribue indubitablement à la droitisation de la classe des travailleurs belges, c'est la modification du rapport entre la classe des travailleurs du nord et celle du sud à l'échelle mondiale. Avec le néo-libéralisme, la fragmentation à l'intérieur de la classe des travailleurs et entre la classe des travailleurs du nord et celle des pays du tiers monde a encore pris de l'ampleur. De grandes parties de la classe ouvrière des pays industrialisés sont exclues du processus de production parce que sous la pression de la concurrence capitaliste, des industries se déplacent vers des pays à bas salaires. Les intérêts à court terme des travailleurs occidentaux ne concordent naturellement pas automatiquement avec les intérêts de l'humanité dans son ensemble. 

Le facteur psycho-social

Toutefois, une explication strictement socio-économique ne suffit pas pour expliquer la droitisation sociale. L'extrême droite progresse en effet aussi dans des périodes économiquement plus favorables et, au niveau électoral, elle gagne aussi des voix dans les classes aisées et ce ne sont pas, loin s’en faut, que des gens de la classe la plus défavorisée qui votent en faveur de l’extrême droite. Ceci nous oblige à compléter les explications économiques par des explications psychologiques et ce que Wilhem Reich appelle "l'analyse de la psychologie des masses". Dans les périodes de droitisation, un changement général en termes d’attitude et de valeurs se produit de plus en plus chez les gens. Lorsqu'on examine la structure de la personnalité dans les périodes de montée de l'extrême droite, on trouve un sentiment massivement saisissant d'insécurité et de menace comme première expression de ce qu'Helmut Gaus appelle "le syndrome autoritaire". L'extrême droite irait de pair avec ce que Sigmund Freud décrivait comme "régression": un retour à un stade de développement psychologique antérieur. Des parties de la population confrontées à un haut niveau d'insécurité et d'angoisse commencent à réagir comme elles le faisaient dans une phase antérieure de leur développement psychologique. 
Ce syndrome est caractérisé par la soumission ou la servilité, une agressivité autoritaire et la rigidité morale. La conscience de vivre dans une crise de culture forte et menaçante a pénétré de larges couches de la population. Ce n'est pas par hasard que les mêmes caractéristiques se retrouvent dans le fondamentalisme religieux. L'augmentation de la malchance gonfle certains mécanismes psychiques. Un sentiment de culpabilité créé par l'angoisse provoque un besoin de punition, de soi-même ou des autres. Lorsqu'on compare différentes périodes de montée de l'extrême droite, on remarque effectivement la présence qu'une telle psycho-dynamique consécutive à l'insécurité et à l'angoisse liée au déclin économique. 
Ce processus psychologique a un impact sur la conscience politique et économique et la manière dont la population évalue le marché, avec méfiance, pessimisme et angoisse. Ceci s’observe surtout parmi la petite bourgeoisie et la classe moyenne (dirigeants de petites entreprises, petits commerçants, artisans et paysans). Le succès des partis fascistes dans le passé (1890, 1930, 1990), à côté du soutien du grand capital, a surtout été rendu possible grâce au mouvement de masse de la classe moyenne. Ceci découle du fait que cette classe moyenne essaie, avec le grand capital, d'empêcher que la crise économique

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Message non lu par Nombrilist » 03 nov. 2010, 11:43:00

Le FN belge n'a rien à voir avec le FN français.

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mps
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Message non lu par mps » 03 nov. 2010, 12:30:00

Ton lien est "brisé", pas moyens de le lire.

Le FN belge n'a jamais été "ouvrier". C'est un micro parti d'abrutis  bas de gamme, dont le chef a fini dans des condamnations pur escroquerie.

Vois Wikipedia :



Le Front national ne dispose actuellement d'aucun représentant, que ce soit au Parlement fédéral ou dans les parlements des entités fédérées. Il dispose encore toutefois d'une dizaine de conseillers communaux et provinciaux, élus en octobre 2006.
La notoriété du parti provient notamment de la publicité indirecte qui lui est faite à travers le Front national français. Le logo et le sigles sont des copies conformes du parti français homonyme qui lui déniait officiellement jusqu'il y a peu toute parenté.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 nov. 2010, 14:03:00

Nombrilist a écrit :Le FN belge n'a rien à voir avec le FN français.

Si tu lis l'article tu ne verras pas beaucoup de différence.

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Message non lu par keserasera » 03 nov. 2010, 19:04:00

Cobalt a écrit :Je viens d'en apprendre de belle sur la Belgique,ainsi que le vote FN n'est pas uniquement ouvrier mais de plus en plus celui de la bourgeoisie ,des classes moyennes,commerçants , artisans.
http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php ... pour-mieux…



[table cellspacing="1"][tr][td colspan="1" rowspan="1" align="right" width="100%"]Image [/td][td colspan="1" rowspan="1" align="right" width="100%"]Image [/td][td colspan="1" rowspan="1" align="right" width="100%"]Image [/td][/tr][/table][table cellspacing="1"][tr][td colspan="2" rowspan="1" valign="top"]Depuis la chute du mur et de l'ancien bloc de l'Est, nous sommes témoins en Europe d'un virage de la société vers la droite radicale. Cela se manifeste sous différentes formes. Les victoires significatives des partis néofascistes depuis les années 80 sont les formes les plus frappantes mais à côté de ça, nous voyons une politique qui devient toujours plus répressive de la part des gouvernements européens, à l'égard des demandeurs d'asile par exemple. Avec leur "Forteresse européenne", ces gouvernements essaient depuis des années déjà de bloquer l'entrée pour les masses paupérisées du tiers monde. En plus, les réactions agressives d'extrême droite ne se font pas attendre. Hélas, si en plus du cordon sanitaire, des groupes d'intérêts développent diverses stratégies pour repousser cette évolution, les stratégies proposées pour combattre l'extrême droite semblent peu efficaces. D'où vient cette impuissance? (photo: Miluskaya)  Des stratégies insuffisantes

Chaque stratégie antifasciste exige une analyse préalable de la nature et de la cause du fascisme. Il va de soi qu'on doit chercher la réponse dans les racines de cette tendance. Vis-à-vis du capitalisme (et de sa forme actuelle, le néolibéralisme), le fascisme n'est pas un opposant radical contrairement au communisme de jadis. Les grands bénéfices que les industries ont réalisés pendant le fascisme montrent clairement que l'antithèse des principes libéraux à la base du marché ce n'était pas le fascisme mais bien le communisme. Le principe du marché libre, avec ses dérégulations, libéralisations et privatisations qui amènent avec elles une augmentation de l’insécurité et provoquent des ravages sociaux, joue-t-il un rôle dans cette droitisation? Ou faut-il plutôt chercher la base des développements actuels dans la confusion morale qui jaillit du relativisme?

Une comparaison des standards de vie de la population belge indique que les facteurs socio-économiques n'offrent qu'une réponse partielle à cette question. Peut-être y a-t-il aussi un facteur psychologique qui entre en jeu? Sans une analyse fouillée de ce qui se passe dans le "peuple", on ne peut pas résoudre le problème. 
Dans les différentes stratégies actuellement utilisées chez nous pour combattre l'extrême droite on trouve en premier lieu l’optique traditionnelle, progressive : la tendance à la droitisation est considérée comme un problème d'attitude personnelle. Et donc, la solution consiste à essayer de modifier ces idées négatives via des méthodes éducatives. En même temps, nous voyons que le programme d'intégration traditionnel libéral évolue de l'assimilation institutionnalisée des minorités vers l'idée d'une communauté multiculturelle. Dans ce cadre là, la société est en quelque sorte une collection de groupes ethniques, avec des gens de culture différente et donc un compromis pluraliste doit être recherché sur base d’une compréhension réciproque. 
Pour des antifascistes plus radicaux, le fascisme n'a pas tellement à voir avec les idées dans la tête des gens mais il s'agit plutôt d'une question d'oppression et d'une inégalité systématique des droits, venant d'une structure sociale d'exploitation. Le remède se trouve dès lors dans la lutte politique. Des antifascistes s'inspirant du marxisme font partie de ce groupe. Pour eux, le fascisme est le produit du capitalisme. Le capitalisme utilise le fascisme pour perdurer et cela en divisant la classe des travailleurs. Par conséquent, la meilleure façon de combattre le fascisme c’est une réforme socialiste radicale de la société, réalisée par une classe ouvrière réunifiée. En fait, une union des travailleurs de différentes cultures pour combattre leurs exploiteurs communs. 
A partir de ces différentes optiques, des groupes développent des méthodes différentes allant d'initiatives de conscientisation via l’action politique jusqu'à la confrontation directe. On peut difficilement ne pas comprendre de telles initiatives : la droitisation de la société belge est en effet difficile à nier aujourd'hui. Depuis les élections fédérales du 10 juin 2007, nous sommes témoins de la manière dont la classe dominante flamande essaie de restructurer l'appareil d'Etat avec l'aide de ses représentants politiques. Elle fait ceci pour pouvoir mener une politique néolibérale plus efficace et assurer son propre pouvoir. Et pour gagner la majorité de la population travailleuse, un discours nationaliste de droite est utilisé, avec une touche latente de racisme. Ceci ouvre toute grande la porte à ceux qui tirent les conclusions les plus conséquentes et radicales de ce nationalisme et du racisme: l'extrême droite. 

Réactions fascistoïdes

Le 1er octobre 2007, Hans Van Themsche devient le premier dans l'histoire du droit Belge à comparaître devant la Cour d'Assises comme assassin raciste parce qu'il avait consciemment choisi ses victimes sur base de leur ethnicité. Fin janvier 2008, Bart Debie, ex-commissaire de police et conseiller communal Vlaams Belang a été condamné à 4 années d'emprisonnement, dont une effective, pour coups et blessures, falsifications de PV, détournement, perquisitions irrégulières, coups de pieds dans le visage à des personnes arrêtées et violences graves contre une famille turque. Le Procureur du Roi avait déjà attiré l'attention l'année précédente sur le danger d'un état policier où des personnages comme De Bie recevraient carte blanche. Néanmoins, le Vlaams Belang continue à défendre son "spécialiste-Sécurité" à l'encontre de toutes les preuves, en considérant le jugement comme un règlement de comptes politique et en le poussant dans un rôle de victime. 
Le 1er avril 2000, l'association d'extrême droite "Blood and Honour" a organisé une cérémonie solennelle à Belleghem en commémoration du leader nazi allemand Adolf Hitler né le 20 avril 1889. Ce serait le 10e grand événement en Belgique en deux ans de temps. 

Le Front Antifasciste tire le signal d'alarme depuis longtemps déjà en signalant que notre pays est un havre pour les néo-nazis; et que durant ces petites fêtes néo-nazies, l'incitation à la haine et la violence envers les Juifs, les homos, les émigrants et autres s'exprime dans les termes les plus durs, tandis qu’on se salue en continu par des "zieg heil" tant sur le podium que dans le public. Mais il a fallu qu'un journaliste allemand clandestin prenne des images de ces réunions pour que la justice pèse le pour et le contre et se mette en route. Le fait que ces petites fêtes sont annoncées sur des sites web et des forums internet rend caduque l'argument des services d'ordre et de sécurité qui prétendent ne pas pouvoir intervenir dans des "petites fêtes privées". L'argument du ministre des affaires intérieures, Patrick Dewael, disant qu'il n'y a tout simplement pas d'instrument juridique pour empêcher les réunions, ne tient pas non plus la route. Leo Neels, spécialiste en droit des médias, écrit: "Selon le droit constitutionnel, en matière de réunion en privé, quand le but manifeste est commettre un délit, un délit de racisme, un délit d'opinion raciste, il s'agit d'un abus de droit et il est parfaitement légitime d'enquêter et de poursuivre". 

La diabolisation des allochtones qui luttent pour une émancipation réelle des groupes ethniques continue elle aussi. Cinq ans après le meurtre raciste de Mohamed Achrak, les responsables de la Ligue Arabe Européenne, Dyab Abou Jajah et Ahmed Azzuz ont été condamnés par le juge de première instance à un an de peine d'emprisonnement. Leur crime: ils n'auraient pas empêché que des émeutes éclatent à Anvers après cet assassinat! Récemment, ils ont été totalement innocentés.

Suite au rapport de l’ONU publié récemment, concernant la Belgique, il est difficile de nier que dans notre pays, les allochtones sont de plus en plus victimes de discrimination structurelle. Le rapport émet clairement des critiques sur le Code d'habitation flamand, l'usage excessif de la violence par les services de police, l'enfermement et le traitement inhumain des demandeurs d'asile dans les centres fermés. La ségrégation des minorités ethniques dans les habitations sociales prend des proportions inquiétantes. Sans parler de la menace sur les droits sociaux, économiques et culturels des Tziganes (les Roms, aussi bien en Wallonie qu'en Flandre, ont de moins en moins de terrains où ils peuvent se rassembler). 
Au sujet de la nouvelle législation antidiscrimination, l’ONU souligne le peu de procédures judiciaires entamées. Chacun est-il réellement égal devant la loi? Un grand nombre de plaintes pour racisme ne sont pas suivies, "principalement en ce qui concerne les actes de violences, délits de haine et discrimination commis par des membres des services de police". Récemment, la Cour Européenne pour les Droits de l'Homme a jugé que "la Belgique a porté atteinte à la Convention européenne des Droits de l'Homme par son traitement inhumain et dégradant des demandeurs d'asile". 

Le néolibéralisme

Depuis les années 90, on assiste dans toute l'Europe à une montée des partis d'extrême droite. La responsabilité majeure de cette progression ne doit pas être recherchée chez les électeurs des quartiers les plus pauvres qui ont voté Vlaams Belang, mais chez ceux qui, par leur politique, ont laissé ces quartiers se dégrader. Dans son livre "Le néolibéralisme", le philosophe Jaap Kruithof montre très bien comment notre système économique néolibéral contribue à la droitisation: "Il faut prendre en compte le chômage, la mafia immobilière, la discrimination des étrangers etc. L’impact des méga- systèmes qui génèrent des « déserts », rénovent les centres urbains avec des bâtiments de marbre coûteux et laissent la banlieue se transformer en taudis. On investit dans de nouveaux espaces touristiques et de meilleures équipes de football mais avec les pauvres, il n'y a pas de bénéfices à faire, il n'y a que des frais. Donc, on fuit la misère parce que là, il n'y a pas de profit". Ce marché sauvage et la pauvreté grandissante dans le tiers monde et dans les quartiers multiculturels des villes mondiales occidentales créent des conditions dans lesquelles l'extrême droite peut prospérer. "Le nationalisme ethnique et le fondamentalisme religieux grandissent sur les ruines que le néolibéralisme laisse ici et là derrière lui". 

Du fait de leur soumission aux méga-systèmes économiques, les partis traditionnels sont les grands responsables politiques. "Dans l'effroyable climat universel fait d'insécurité d'existence, avec le chômage et des migrations massives, les réactions agressives de droite augmentent. L'inégalité sociale et la paupérisation génèrent le racisme, le protectionnisme ethnique (des éléments étrangers ne peuvent pas toucher à la particularité de notre peuple), le fondamentalisme, le nationalisme et le fascisme. 

L'idéologie fasciste ne nous est pas inconnue: cela veut dire le séparatisme au service de notre propre peuple, notre propre communauté, notre propre nation, l’éloignement des immigrants de notre territoire, la limitation des droits syndicaux, le rejet des homos et des lesbiennes, le rejet de l'avortement et l'euthanasie, les préjugés racistes. Parce qu'aucun parti traditionnel ne peut aider réellement les victimes du néolibéralisme, le Vlaams Belang devient un parti impuissant. 

Un autre élément qui contribue indubitablement à la droitisation de la classe des travailleurs belges, c'est la modification du rapport entre la classe des travailleurs du nord et celle du sud à l'échelle mondiale. Avec le néo-libéralisme, la fragmentation à l'intérieur de la classe des travailleurs et entre la classe des travailleurs du nord et celle des pays du tiers monde a encore pris de l'ampleur. De grandes parties de la classe ouvrière des pays industrialisés sont exclues du processus de production parce que sous la pression de la concurrence capitaliste, des industries se déplacent vers des pays à bas salaires. Les intérêts à court terme des travailleurs occidentaux ne concordent naturellement pas automatiquement avec les intérêts de l'humanité dans son ensemble. 

Le facteur psycho-social

Toutefois, une explication strictement socio-économique ne suffit pas pour expliquer la droitisation sociale. L'extrême droite progresse en effet aussi dans des périodes économiquement plus favorables et, au niveau électoral, elle gagne aussi des voix dans les classes aisées et ce ne sont pas, loin s’en faut, que des gens de la classe la plus défavorisée qui votent en faveur de l’extrême droite. Ceci nous oblige à compléter les explications économiques par des explications psychologiques et ce que Wilhem Reich appelle "l'analyse de la psychologie des masses". Dans les périodes de droitisation, un changement général en termes d’attitude et de valeurs se produit de plus en plus chez les gens. Lorsqu'on examine la structure de la personnalité dans les périodes de montée de l'extrême droite, on trouve un sentiment massivement saisissant d'insécurité et de menace comme première expression de ce qu'Helmut Gaus appelle "le syndrome autoritaire". L'extrême droite irait de pair avec ce que Sigmund Freud décrivait comme "régression": un retour à un stade de développement psychologique antérieur. Des parties de la population confrontées à un haut niveau d'insécurité et d'angoisse commencent à réagir comme elles le faisaient dans une phase antérieure de leur développement psychologique. 
Ce syndrome est caractérisé par la soumission ou la servilité, une agressivité autoritaire et la rigidité morale. La conscience de vivre dans une crise de culture forte et menaçante a pénétré de larges couches de la population. Ce n'est pas par hasard que les mêmes caractéristiques se retrouvent dans le fondamentalisme religieux. L'augmentation de la malchance gonfle certains mécanismes psychiques. Un sentiment de culpabilité créé par l'angoisse provoque un besoin de punition, de soi-même ou des autres. Lorsqu'on compare différentes périodes de montée de l'extrême droite, on remarque effectivement la présence qu'une telle psycho-dynamique consécutive à l'insécurité et à l'angoisse liée au déclin économique. 
Ce processus psychologique a un impact sur la conscience politique et économique et la manière dont la population évalue le marché, avec méfiance, pessimisme et angoisse. Ceci s’observe surtout parmi la petite bourgeoisie et la classe moyenne (dirigeants de petites entreprises, petits commerçants, artisans et paysans). Le succès des partis fascistes dans le passé (1890, 1930, 1990), à côté du soutien du grand capital, a surtout été rendu possible grâce au mouvement de masse de la classe moyenne. Ceci découle du fait que cette classe moyenne essaie, avec le grand capital, d'empêcher que la crise économique


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Si tu citais ta source....
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac

lambertini
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Message non lu par lambertini » 03 nov. 2010, 20:22:00

moi et baucoups des miens vont voter pour le fn,
car il faut casser le systeme gauche, droite.
faut lui laisser une chanse pour quil face ses preuves.
et de toute facons nous avont vue ce que les autres partis fonts
la caravane passe et les chiens aboient

Georges
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Message non lu par Georges » 03 nov. 2010, 20:35:00

On voit ce que la version FN en Russie (Poutine) peut faire, atteinte aux libertés et à la vie de certains "géneurs", augmention massif du chômage et de la pauvreté, augmentation importante de ceux qui regrettent l'ancien régime soviétique.

lancelot
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Message non lu par lancelot » 03 nov. 2010, 20:37:00

lambertini a écrit : moi et baucoups des miens vont voter pour le fn,
car il faut casser le systeme gauche, droite.
faut lui laisser une chanse pour quil face ses preuves.
et de toute facons nous avont vue ce que les autres partis fonts
Le syndrome de Stockholm ...

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 nov. 2010, 20:44:00

Georges a écrit :On voit ce que la version FN en Russie (Poutine) peut faire, atteinte aux libertés et à la vie de certains "géneurs", augmention massif du chômage et de la pauvreté, augmentation importante de ceux qui regrettent l'ancien régime soviétique.
lancelot a écrit :
lambertini a écrit :moi et baucoups des miens vont voter pour le fn,
car il faut casser le systeme gauche, droite.
faut lui laisser une chanse pour quil face ses preuves.
et de toute facons nous avont vue ce que les autres partis fonts

Le syndrome de Stockholm ...

Le bonheur quoi icon_biggrin

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 03 nov. 2010, 21:13:00

Enfin,ce qui est véritablement effrayant c'est que j'ai autour de moi,des gens qui ont de l'argent (beaucoup même),qui ne vivent aucun problème d'imigration,et ils sont une quinzaine à m'affirmer vouloir voter FN,et rien ne les en dissuade.

lambertini
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Message non lu par lambertini » 03 nov. 2010, 21:36:00

et aussi c est un vote preventif contre l islamistion du pays.
autour de moi baucoups de gens de toutes horison , vont voter FN .
meme sil n arrive pas aux pouvoir, jespere quil vas faire un bon scors, pour faire poids sur le prochain gouvernement
quoi quil arrive, il faudrat compter sur le fn
c est normal les socialistes de la gauche caviard, n ecoute pas le peuple francais quand ils dit stop a l imigration.
c est des laches, le sociale aux francais d abord.
les ministres commencent a le comprendre(avez vous vue que les soins pour les clandestins vont etre legerement payon, et c est qu un debut)
la caravane passe et les chiens aboient

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Message non lu par pwalagratter » 03 nov. 2010, 22:37:00

lambertini a écrit : et aussi c est un vote preventif contre l islamistion du pays.
autour de moi baucoups de gens de toutes horison , vont voter FN .
meme sil n arrive pas aux pouvoir, jespere quil vas faire un bon scors, pour faire poids sur le prochain gouvernement
quoi quil arrive, il faudrat compter sur le fn
c est normal les socialistes de la gauche caviard, n ecoute pas le peuple francais quand ils dit stop a l imigration.
c est des laches, le sociale aux francais d abord.
les ministres commencent a le comprendre(avez vous vue que les soins pour les clandestins vont etre legerement payon, et c est qu un debut)
C'est pire que le syndrome de Stockolm, à ce niveau c'est tresser la corde qui va vous pendre.

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Message non lu par keserasera » 04 nov. 2010, 09:26:00

Georges a écrit :On voit ce que la version FN en Russie (Poutine) peut faire, atteinte aux libertés et à la vie de certains "géneurs", augmention massif du chômage et de la pauvreté, augmentation importante de ceux qui regrettent l'ancien régime soviétique.

Tiens y'avait longtemps qu'on ne l'avait pas entendue celle-là ! Poutine "la version FN" ! Et les types qui regrettent la Loubianka, le KGB et le Goulag, de plus en plus nombreux ? Alors là franchement le Georges, moi qui te croyais en Maison de retraite Médicalisée...

Poutine et son régime n'ont rien à voir avec Le Pen ou le FN ! Ils sont le contre-coup (le principe du balancier, tu connais ?) de plus de soixante dix années de totalitarisme communiste. En plus la Russie, ça n'a jamais été, de près ou de loin, la France et son Histoire. Poutine a deux ennemis sèrieux à juguler: les gangs (tous les gangs et mafias qui sont arrivés après la chute du communisme) et la dissidence islamique des anciennes républiques des mers Noire et Caspienne. Il lui faut donc régler ces problèmes avec de la fermeté, de la poigne, serait le mot juste.
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mps
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Message non lu par mps » 04 nov. 2010, 11:54:00

J'ai adoré cet amalgame Poutine-FN !

Super pour alimenter le bêtisier du forum ! icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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