Contre la charité

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racaille
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Message non lu par racaille » 11 déc. 2010, 21:29:00

Je poste ici l'article fourni par Golgoth parce que je trouve que ça cadre vachement bien avec le débat et que ça répond directement à quelques problématiques posées par l'article de Feral Faun :
Épiceries sociales une autre façon d'aider

Depuis dix ans, les associations agissant dans le domaine de l'aide alimentaire et de la lutte contre l'exclusion s'inscrivent dans une démarche de qualité de leurs actions. Dans une réflexion commune, elles sont arrivées au constat suivant : pour sortir de l'assistanat, pour considérer les « accueillis » comme des personnes à part entière, il faut faire évoluer l'aide alimentaire traditionnelle. L'épicerie sociale est alors apparue comme une réponse possible.

Quelle est la particularité des épiceries sociales par rapport aux centres de distribution ?

Plusieurs points les distinguent. D'abord, la participation demandée, qui s'élève à 10 % de la valeur des produits. Le choix, ensuite : c'est un libre-service, on y achète ce qu'on veut. Enfin, l'accueil, personnalisé, convivial, avec du café, un espace pour les enfants. Si ce nouvel outil ne remplacera jamais la distribution alimentaire classique qui, elle, répond à un besoin : l'urgence, il s'inscrit dans une démarche d'insertion dès lors que l'on est plus dans l'urgence.

Qui peut en bénéficier ?

Toutes les personnes en situation de précarité sans réel critère. Elles sont normalement orientées par les services sociaux mais il arrive que certaines viennent d'elles - même et, là, nous répondons à leurs besoins puis nous les orientons vers les services sociaux.

Quel est le rôle des épiceries sociales en terme d'insertion ?

Elles répondent à un double objectif : créer du lien social et mettre en place un cadre de solidarité active et participative. Ces personnes viennent parce qu'elles ont un besoin immédiat de nourriture, mais cela cache toujours d'autres problèmes de fond : à nous, alors, d'instaurer un climat de confiance et de travailler sur la reconstruction du lien social.
C'est le but des ateliers complémentaires qui, à travers l'alphabétisation, la couture, la cuisine, permettent aux personnes de partager, d'acquérir des savoir-faire et de se reconstruire.

Quel est le ressenti des bénéficiaires par rapport à ce concept ?

Les bénéficiaires apprécient généralement de se retrouver dans une société de consommation. Les bénévoles nous disent souvent que cela atténue les comportements de violence : il n'y a pas de file indienne, les gens sont accueillis, on prend du temps avec eux, ils choisissent et on ne leur impose rien. Ils viennent dans un état d'esprit différent. Participer, c'est, pour les personnes accueillies dans les épiceries sociales, la possibilité de donner en retour.

Les bénévoles ont-ils une relation différente avec les bénéficiaires ?

Leur travail n'est vraiment pas le même que lors d'une distribution alimentaire de colis ou de nourriture. Dans une épicerie sociale, ils font beaucoup de gestion de stock et ils doivent être rapides car les gens attendent. Là, ils prennent leur temps, instaurent des contacts différents avec les bénéficiaires. Ils ont un rôle pédagogique. Certains, au début, étaient contre le principe de participation : on a donc mis des boites tirelire pour proposer aux gens qui le voulaient de participer. Et, finalement, une grande partie d'entre eux donnait.

Peut-on dire qu'il s'agit là du dernier maillon de l'aide sociale avant la réinsertion complète ?

Malheureusement non. Beaucoup reviennent au programme après en être sortis et ont besoin de plus de temps. Mais il y a aussi des bénéficiaires qui sont dans ce dispositif pendant trois à six mois et qui, après avoir atteint leur objectif final, en sortent et reviennent. en tant que bénévoles.
http://actionssolidaires.fr.msn.com/eng ... ralim.aspx
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 11 déc. 2010, 21:38:00

Qui finance cela ?

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racaille
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Message non lu par racaille » 11 déc. 2010, 21:41:00

Bonne question. Perso je ne sais pas, je viens de découvrir.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 12 déc. 2010, 02:08:00

Ce sont évidemment de généreux milliardaires américains. icon_biggrin
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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mps
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Message non lu par mps » 12 déc. 2010, 08:12:00

Qui finance cela ?

Majoritairement, la grande distribution, certains grossistes pour la marchandise
De gros promoteurs, pour la surface  commerciale.
Et le bénévolat pour la tenue des boutiques.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Gis
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Message non lu par Gis » 12 déc. 2010, 10:28:00

Je ne connais pas le % (le nombre d'épiceries concernées comme par rapport à leur budget) mais elles sont financées par les centres communaux d'action sociale.
 

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