1er mars 2011 : deuxième "journée sans immigrés"

[sarkonaute]

La deuxième édition de la "Journée sans immigrés", qui consiste pour les immigrés à "ne pas participer à la vie de la cité" pour "marquer la nécessité de (leur) présence", se tiendra demain avec des manifestations dans plusieurs villes, selon les organisateurs.[...]

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/ ... 00530-jour…

c'est très bien cette journée sans immigrés.
au début on est un peu destabilisé.
après c'est comme les semaines sans télé ou sans internet : on savoure la joie simple de se retrouver en famille  icon_cheesygrin

[Emmanuel]

Mwai pas très convaincu !!! C'est pas à Quimper qu'il y a le plus d'immigrés, mdr !! Donc la nécessité de leur présence, j'y crois pas !!

[Nombrilist]

Disons que si tu enlèves rien que les immigrés égoutiers, balayeurs et ceux qui s'occupent des déchets ménagers, ça risque d'être un sacré foutoir dans les rues. Si t'ajoutes à ça la voirie et le bâtiment...

[Emmanuel]

Ouai mais ils prennent des emplois que des Français pourraient avoir... Sans parler de les expulser, je pense quand même qu'il faut réféchir à ces situations quand on voit le chiffre record du chômage. 

[Nombrilist]

"Ouai mais ils prennent des emplois que des Français pourraient avoir"

Dans certains cas, c'est vrai. Mais pour les métiers que j'ai cités, les français n'en veulent pas (ou très peu). Par ailleurs, dans le bâtiment, les entrepreneurs sont très content de trouver de la main d'oeuvre à très bas prix.

[pwalagratter]

L'année dernière cette journée a eu un succès mitigé. Normal, les immigrés travaillent pour la plupart sur des postes éjectables (et certains ne sont pas sûrs de ne pas finir interpellés) et comme tout bon salarié qui se respecte et qui a intégré qu'il est préférable d'être "transparent" pour garder son emploi, ils sont restés dans l'ombre.
Peut être que la redite de cette année, aura un peu plus succès... car bien entendu la situations'est encore détériorée depuis 1 an. Car oui, les entrepreneurs sont contents de tirer les salaires vers le bas mais bizarrement eux ne sont jamais bien inquiétés car ils sous-traitent et ne sont jamais au courant de ce qui se passe chez les sous-traitants

On est habitué avec les grosses entreprises de BTP, la restauration, mais dernièrement  c'était la RATP qui était dans le collimateur, mais aussi des services d'Etat comme cette affaire qu'avait sorti  le Canard Enchainé


 

Travail clandestin. L'affaire qui embarrasse la République ?
La Mare aux Canards
Un proc’ et un préfet planquent 500 clandestins
{Voir le dessin du "canard" : http://www.educationsansfrontieres.org/a… )
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite…
http://www.letelegramme.com/ig/generales…
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?i… (à partir de 7mn20)


Objectif : éviter que la découverte d'une armée de travailleurs sans papiers ne tourne à l'affaire d'Etat. Circonstance aggravante, le groupe qui les emploie a pour clients l'Elysée, Matignon, la Marine nationale, etc.


LE 12 janvier au matin, une escouade de policiers débarque dans une zone industrielle du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Leur cible : la Seni, une entreprise de nettoyage, soupçonnée d'employer des immigrés sans papiers. Bonne pioche ! Les flics de I'Utile (Unité de traitement des infractions à la législation sur les étrangers) saisissent des liasses de documents et découvrent, stupéfaits, que près de 500 salariés sont en situation irrégulière. Soit 20 % des effectifs de la société. Aussitôt, trois dirigeants sont placés en garde à vue.

Vu la gravité de l'affaire, sans doute le plus gros dossier du genre jamais enregistré, les enquêteurs sont persuadés que le parquet va ouvrir une information judiciaire, que les suspects seront déférés devant un juge d'instruction et placés, au minimum, sous un strict contrôle judiciaire.


Poulets dégoûtés

Mais, trente heures après le déclenchement de l'opération, le ciel tombe sur la tête des policiers: le procureur de Créteil, Jean-Jacques Bose, leur ordonne de libérer les dirigeants de la Seni. Il refuse de confier le dossier à un juge d'instruction et se contente d'une enquête préliminaire placée sous son seul contrôle. Le proc' remet à plus tard la décision d'engager d'éventuelles poursuites. Il annonce qu'il souhaite prendre son temps pour « approfondir »l'examen des documents saisis et des témoignages recueillis par les enquêteurs. Les flics de l'Utile l'ont mauvaise. «Ils ont bossé comme des fous, mais aujourd'hui ils sont dégoûtés », confesse un de leurs collègues.

Encouragés par les déclarations martiales du gouvernement appelant à réprimer sans faiblesse les employeurs de travailleurs clandestins, les poulets avaient mis les bouchées doubles. D'autant plus motivés que les patrons de la Seni font figure de récidivistes. En 2008 déjà, quelque 167 agents employés illégalement par cette société avaient réclamé leur régularisation à la préfecture du Val-de-Marne. Rebelote à l'automne dernier, quand 200 autres salariés sans papiers se sont mis en grève pour obtenir un titre de séjour.

Mais quelle mouche a piqué le procureur ? « Il applique la loi de l'emmerdement minimum, analyse un enquêteur un peu amer. Il a préféré désamorcer l'affaire pour ne pas gêner la préfecture, qui freine des quatre fers sur ce dossier. »Et l'un de ses confrères de renchérir : « Le préfet du Val-de-Marne sait depuis des mois que la Seni a embauché en masse des sans-papiers, et il n'a jamais bougé. »

Préfet et procureur savent que ce dossier est explosif. Pour deux raisons. La première est facile à deviner: si les dirigeants de la Seni sont en taule, ou interdits de gestion, c'est un risque de conflit majeur. Peut-être 2 000 salariés sur le carreau, dont 500 irréguliers, des banderoles, des manifs, des occupations. Bref, un cauchemar pour le préfet.

Le client du Château
La seconde est plus surprenante. La Seni, qui travaille surtout avec des offices HLM de la région parisienne, est une filiale du groupe Samsic, propriété de Christian Roulleau, un homme d'affaires breton classé 99° fortune de France par le magasine « Challenges ». Ce géant du secteur de la propreté emploie plus de 54 000 personnes, réalise 1,3 milliard de chiffre d'affaires et collectionne les contrats avec des clients prestigieux.

La maison mère et certaines de ses filiales assurent ainsi le nettoyage de l'Elysée et de l'hôtel Matignon. Elles donnent aussi un coup de chiffon au Sénat, au siège du ministère de la Défense, et surveillent la tour Eiffel. Le groupe se vante également, sur son site Internet, d'intervenir dans des « installations nucléaires de base, y compris sur sous-marins à propulsion nucléaire ». Enfin, il prend en charge l'entretien des locaux de la police de l'air et des frontières à Roissy, qui est justement chargée de traquer... les sans-papiers.

Un juge d'instruction un peu curieux aurait pu être tenté d'aller regarder de près le fonctionnement de ces filiales, d'inspecter le contrat des balais de l'Élysée et de fourrer son nez dans la gestion des sacs poubelle de Matignon. Heureusement, grâce au procureur Jean-Jacques Bosc, l'incendie judiciaire se trouve circonscrit à la seule Seni. Contacté par « Le Canard », le proc' roule aujourd'hui des mécaniques.

[lambertini]

Disons que si tu enlèves rien que les immigrés égoutiers, balayeurs et ceux qui s'occupent des déchets ménagers, ça risque d'être un sacré foutoir dans les rues. Si t'ajoutes à ça la voirie et le bâtiment...

paye correctement les francais tu aurra de la main d euvre..de plus c est completement faux, baucoups de francais aimeraient avoir ses places, moi le premier