Faut il imposer le congé paternité ?
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Bonjour,
Mini-révolution en vue. Les jeunes papas pourraient bientôt être plus nombreux à pouponner à la maison. L’idée d’instaurer un congé paternité obligatoire lancée par la présidente du Medef fait son chemin. Même si, dans les rangs patronaux, ça grince sérieusement des dents, surtout chez les petits patrons. « Ce n’est pas sérieux », tançait hier la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises). Pour la Journée internationale de la femme, le 8 mars, Laurence Parisot a surpris tout le monde en faisant cette proposition. Un électrochoc pour relancer le débat de l’égalité homme-femme. Selon elle, « le congé maternité freine trop souvent l’évolution de carrière des femmes ».
Et la patronne des patrons de vouloir apporter une grosse pierre à l’édifice du partage des tâches parentales. En rééquilibrant cette situation par la création d’un congé paternité digne de ce nom! Et pas cantonné à onze petits jours comme le prévoit déjà la loi. « C’est une proposition sérieuse, nous assure Laurence Parisot. Un message que le Medef veut envoyer aux jeunes pères », poursuit-elle. Et tant pis si cela continue de faire des vagues au sein de son organisation. « Cela peut paraître invraisemblable et je ne doute pas qu’il faille un peu de temps pour convaincre, mais cela ne se fera pas n’importe comment ni à n’importe quel coût », rassure-t-elle.
Le ministre du Travail a déjà dit « banco ». Interrogé dans nos colonnes (voir nos éditions du 6 mars), Xavier Bertrand n’a pas hésité à donner son feu vert à une discussion entre les partenaires sociaux. Les syndicats aussi ne disent pas non. La CFDT-Cadres a déjà planché sur un congé paternité de deux mois. La CGT est prête à discuter. Le Medef, lui, se donne jusqu’au mois de juin, le temps de travailler sur plusieurs scénarios : une durée de congé plus significative, les possibilités offertes par le télétravail, et les incitations possibles via des baisses de charge. « Je compte proposer aux syndicats d’en discuter à partir du deuxième semestre », jure Laurence Parisot.
Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Mini-révolution en vue. Les jeunes papas pourraient bientôt être plus nombreux à pouponner à la maison. L’idée d’instaurer un congé paternité obligatoire lancée par la présidente du Medef fait son chemin. Même si, dans les rangs patronaux, ça grince sérieusement des dents, surtout chez les petits patrons. « Ce n’est pas sérieux », tançait hier la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises). Pour la Journée internationale de la femme, le 8 mars, Laurence Parisot a surpris tout le monde en faisant cette proposition. Un électrochoc pour relancer le débat de l’égalité homme-femme. Selon elle, « le congé maternité freine trop souvent l’évolution de carrière des femmes ».
Et la patronne des patrons de vouloir apporter une grosse pierre à l’édifice du partage des tâches parentales. En rééquilibrant cette situation par la création d’un congé paternité digne de ce nom! Et pas cantonné à onze petits jours comme le prévoit déjà la loi. « C’est une proposition sérieuse, nous assure Laurence Parisot. Un message que le Medef veut envoyer aux jeunes pères », poursuit-elle. Et tant pis si cela continue de faire des vagues au sein de son organisation. « Cela peut paraître invraisemblable et je ne doute pas qu’il faille un peu de temps pour convaincre, mais cela ne se fera pas n’importe comment ni à n’importe quel coût », rassure-t-elle.
Le ministre du Travail a déjà dit « banco ». Interrogé dans nos colonnes (voir nos éditions du 6 mars), Xavier Bertrand n’a pas hésité à donner son feu vert à une discussion entre les partenaires sociaux. Les syndicats aussi ne disent pas non. La CFDT-Cadres a déjà planché sur un congé paternité de deux mois. La CGT est prête à discuter. Le Medef, lui, se donne jusqu’au mois de juin, le temps de travailler sur plusieurs scénarios : une durée de congé plus significative, les possibilités offertes par le télétravail, et les incitations possibles via des baisses de charge. « Je compte proposer aux syndicats d’en discuter à partir du deuxième semestre », jure Laurence Parisot.
Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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- Ilikeyourstyle
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J'ai voté non. Si la possibilité est offerte, ce qui est le cas, je trouve cela largement suffisant. Si demain je devais embaucher un collaborateur ou une collaboratrice, croyez moi .... je prendrais des vieux ou des travelos.
Je dis pas cela parce que je suis réac ... icon_cheesygrin , mais bon ... faut arrêter le délire. Imposer un congé parental paternel n'a pas de sens.
Je dis pas cela parce que je suis réac ... icon_cheesygrin , mais bon ... faut arrêter le délire. Imposer un congé parental paternel n'a pas de sens.
- Ilikeyourstyle
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Ben tient, c'est étrange, mais là, tu me surprends pas du tout icon_mrgreenlancelot a écrit : J'ai voté non. Si la possibilité est offerte, ce qui est le cas, je trouve cela largement suffisant. Si demain je devais embaucher un collaborateur ou une collaboratrice, croyez moi .... je prendrais des vieux ou des travelos.
Je dis pas cela parce que je suis réac ... icon_cheesygrin , mais bon ... faut arrêter le délire. Imposer un congé parental paternel n'a pas de sens.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
Le congé maternité va compter dans le calcul de la retraite
LEMONDE.FR avec AFP | 18.04.11 | 08h21 • Mis à jour le 18.04.11 | 08h38
A partir de 2012, le congé maternité va être pris en compte dans le calcul des pensions de retraite, selon un décret paru, dimanche 17 avril, au Journal officiel. Cette mesure de la réforme des retraites est destinée à atténuer les inégalités de pension entre hommes et femmes. Actuellement, les indemnités versées par l'assurance maladie pendant le congé maternité ne sont pas comptabilisées quand vient le calcul de la pension.
Selon le texte, pour les congés maternités débutant à partir du 1er janvier 2012, "les indemnités journalières (...) sont assimilées à un salaire" et seront donc prises en compte dans le calcul du salaire de base qui sert ensuite à établir le niveau de pension. Un congé maternité dure de seize à vingt-six semaines.
Dans le privé, la retraite moyenne mensuelle des femmes s'élève à 825 euros contre 1 426 euros pour les hommes, selon les statistiques officielles.
Ca s'est une bonne nouvelle pour les femmes ?
LEMONDE.FR avec AFP | 18.04.11 | 08h21 • Mis à jour le 18.04.11 | 08h38
A partir de 2012, le congé maternité va être pris en compte dans le calcul des pensions de retraite, selon un décret paru, dimanche 17 avril, au Journal officiel. Cette mesure de la réforme des retraites est destinée à atténuer les inégalités de pension entre hommes et femmes. Actuellement, les indemnités versées par l'assurance maladie pendant le congé maternité ne sont pas comptabilisées quand vient le calcul de la pension.
Selon le texte, pour les congés maternités débutant à partir du 1er janvier 2012, "les indemnités journalières (...) sont assimilées à un salaire" et seront donc prises en compte dans le calcul du salaire de base qui sert ensuite à établir le niveau de pension. Un congé maternité dure de seize à vingt-six semaines.
Dans le privé, la retraite moyenne mensuelle des femmes s'élève à 825 euros contre 1 426 euros pour les hommes, selon les statistiques officielles.
Ca s'est une bonne nouvelle pour les femmes ?
- avatabanana
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- Enregistré le : 06 oct. 2009, 00:00:00
C'est étonnant cette façon de voire les choses.
En France quand quelqu'un a un handicap (ce qui semble être le cas des femmes concernant le déroulement de leur carrière vis à vis des hommes) on envisage d'étendre le handicap à tous au titre de l'égalité.
On pourrait étendre la chose et obliger tous les travailleurs à utiliser un fauteuil roulant ou bien à se fermer les yeux pour travailler...
Je sais c'est bête et ridicule mais pas plus que d'obliger un homme a prendre les mêmes congés maternité que sa femme (congé que l'on appelle maintenant parental afin d'éviter d'évoquer ce qui reste un fabuleuse inégalité à savoir que c'est la femme qui porte l'enfant pendant neuf mois).
On peut encore aller plus loin, le fait de devoir travailler n'est-il pas un terrible handicap alors que d'autres peuvent toucher un "salaire" en ne trvaillant pas. la plus élémentaire égalité voudrait que l'on oblige chacun d'entre nous à demeurer à la maison pour toucher son RSA...
Au au fait comment sont financés les RSA ? les congés parentaux ?
En France quand quelqu'un a un handicap (ce qui semble être le cas des femmes concernant le déroulement de leur carrière vis à vis des hommes) on envisage d'étendre le handicap à tous au titre de l'égalité.
On pourrait étendre la chose et obliger tous les travailleurs à utiliser un fauteuil roulant ou bien à se fermer les yeux pour travailler...
Je sais c'est bête et ridicule mais pas plus que d'obliger un homme a prendre les mêmes congés maternité que sa femme (congé que l'on appelle maintenant parental afin d'éviter d'évoquer ce qui reste un fabuleuse inégalité à savoir que c'est la femme qui porte l'enfant pendant neuf mois).
On peut encore aller plus loin, le fait de devoir travailler n'est-il pas un terrible handicap alors que d'autres peuvent toucher un "salaire" en ne trvaillant pas. la plus élémentaire égalité voudrait que l'on oblige chacun d'entre nous à demeurer à la maison pour toucher son RSA...
Au au fait comment sont financés les RSA ? les congés parentaux ?
- avatabanana
- Messages : 1038
- Enregistré le : 06 oct. 2009, 00:00:00
Personne n'a pensé à l'autre solution qui consisterait à décharger la femme de son lourd fardeau.
Retirer le plus vite possible l'embryon de son corps pour la libérer de "cette charge" et mettre en place un dispositif permettant une croissance extra-utérine de l'enfant. Cal devrait être possible on a bien aujourd'hui des cultures hors sol....
Dans ces conditions ou pourrait supprimer totalement le congé parental et voire luire au firmament de notre société l'étoile de l'Egalité si chère à tous les français.
Cela dit elle serait encore loin d'égaler en clarté le soleil de notre C....
Retirer le plus vite possible l'embryon de son corps pour la libérer de "cette charge" et mettre en place un dispositif permettant une croissance extra-utérine de l'enfant. Cal devrait être possible on a bien aujourd'hui des cultures hors sol....
Dans ces conditions ou pourrait supprimer totalement le congé parental et voire luire au firmament de notre société l'étoile de l'Egalité si chère à tous les français.
Cela dit elle serait encore loin d'égaler en clarté le soleil de notre C....
- Nombrilist
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- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
C'est une question de nombre. En France, les femmes sont plus nombreuses que les hommes. Ce qui n'est pas le cas des handicapés face aux gens non-handicapés. Il n'est donc pas idiot de lancer des mesures pour l'équité homme/femme. Ou alors on les remet à la maison. C'est une autre méthode.
"Retirer le plus vite possible l'embryon de son corps pour la libérer de "cette charge" et mettre en place un dispositif permettant une croissance extra-utérine de l'enfant."
Vu comme on est parti, à mon avis ça arrivera un jour.
"Retirer le plus vite possible l'embryon de son corps pour la libérer de "cette charge" et mettre en place un dispositif permettant une croissance extra-utérine de l'enfant."
Vu comme on est parti, à mon avis ça arrivera un jour.
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