Les cités, il y a 50 ans

[johanono]

Ce reportage bat en brèche le discours victimaire bien-pensant qui nous explique que la construction de ces grands ensembles fut une grave erreur urbanistique. En effet, on constate qu'au début, les cités étaient des havres de paix, et la qualité des logements y était en net progrès par rapport à ce qui existait jusque là dans beaucoup de logements anciens. 

[Nombrilist]

Dans ce genre d'immeuble, on entend pisser le voisin du dessus.

[lambertini]

c est pas les habitations qu il faut revoirs mais surtout les habitants, .
 je connais bien les citées, il y a 30, ou 40 ans c etait le luxe pour baucoups de couples d ouvriers, .
 ,il y avait leau courante, et les toilettes, alors que bien des logement, avaient des toilettes communes, et pas de chauffage,autre que le poel a charbon.
cetait les ouvriers que lont loger, grace au 1 0/0 patronnale.
puis sa c est degradé, car ont y a loger les cas sociaux, arabes, et noirs.
c est la veritée, méme si c est politiquement incorrecte , ils nous pourrisent touts

[lucifer]

Ce n'est pas les noirs et les arabes qui pourrissent tout. C'est bel et bien leurs descendants qui sont français par le droit du sol, et se considèrent + étrangers que leurs propres parents.
Juste une question de mauvaise éducation (le mot est faible) sous couvert des bien pensants bobos qui vivent dans le luxe et compatissent sur le papier histoire de se donner bonne conscience.

Avec le temps, je me demande si les vrais responsables de la situation ne sont pas ceux qui ont cru bêtement que les blacks et les arabes étaient des victimes, sans ne serait ce que pouvoir penser qu'ils pourraient être des coupable.

[Vilaine]

Ce n'est pas les noirs et les arabes qui pourrissent tout. C'est bel et bien leurs descendants qui sont français par le droit du sol, et se considèrent + étrangers que leurs propres parents.
Juste une question de mauvaise éducation (le mot est faible) sous couvert des bien pensants bobos qui vivent dans le luxe et compatissent sur le papier histoire de se donner bonne conscience.

Avec le temps, je me demande si les vrais responsables de la situation ne sont pas ceux qui ont cru bêtement que les blacks et les arabes étaient des victimes, sans ne serait ce que pouvoir penser qu'ils pourraient être des coupable.

Je pense très sincèrement que tu es complètement dans le vrai. Pour la "mauvaise éducation", j'aurais plutôt dit moi , "pour l'abandon" ...
Pour ta dernière phrase, bien sûr que si. Les responsables sont la Gauche, les gouvernements de tous bords (tous ont la même attitude à ce sujet, mais encore plus Sarko), et tous les bobos qui s'achètent une bonne réputation de bien-pensant.

[racaille]

Ce reportage bat en brèche le discours victimaire bien-pensant qui nous explique que la construction de ces grands ensembles fut une grave erreur urbanistique. En effet, on constate qu'au début, les cités étaient des havres de paix, et la qualité des logements y était en net progrès par rapport à ce qui existait jusque là dans beaucoup de logements anciens. 

Il est évident qu'une cité toute neuve est plus agréable à vivre que lorsqu'elle est dégradée. Sans parler de havre de paix (comme le dit Nombrilist, les nuisances sont insupportables).

Des expériences ont été été réalisées pour mieux comprendre l'influence du milieu sur notre comportement, qu'il s'agisse d'un milieu naturel ou d'un milieu urbain. Je n'ai pas de lien à fournir mais ça doit pouvoir se trouver en cherchant un peu.
Dans l'étude spécifique dont il était question dans cette revue de vulgarisation, je vous passe les détails mais il a (évidemment) été observé que, plus notre environnement est délabré, plus nous nous sentons décomplexés et moins notre comportement est éthique.
Lorsqu'on marche dans une rue avec une cannette de soda vide dans la main et que l'on voit une poubelle renversée répandant ses ordures par terre, on a plus de chance de jeter sa canette par terre que de prendre l'initiative de redresser la poubelle et de mettre sa canette dedans. Ce phénomène explique à lui tout seul pourquoi certaines rues sentent la pisse et pas d'autres (accumulation décomplexée d'urine dans les rues sombres à côté des pubs irlandais^^).
Les phénomènes de dégradation dans les cités et leur importance sur le comportement sont parfaitement illustré dans le roman classique de JG Ballard intitulé "IGH" (Immeuble de Grande Hauteur).

Je sais que certains diront ici que ce sont les immigrés qui, lorsqu'ils sont arrivé pour prendre le pain de la bouche des français, ont commencé à saccager leurs immeubles et que ce sont eux, seuls, les responsables de ces dégradations. Nous pourrions ergoter des jours durant. Ce qu'il faut tout de même prendre en compte, c'est la piètre qualité des matériaux et de la construction dans un nombre hallucinant de grands ensembles de barres HLM.

Je le vois bien chez moi. C'est une petite cité HLM sans problèmes, bien entretenue, de population mixte mais sans racailles ou zonards du soir. Les immeubles datent de 1969 et l'état de délabrement est très avancé.
Les problèmes sont arrivés très vite, moins de dix ans après la construction. Se sont succédés des ravalements, des réfections des caves, des tuyauteries, et du réseaux électrique, toujours au moins coûtant et donc toujours de qualité merdique. Rien n'y a fait, c'est comme de mettre une rustine sur une chambre à air éventrée. Bilan des courses, la seule chose à faire serait de tout raser, si ce n'était la pénurie de logements sociaux dans ma ville qui interdit même d'évoquer cette idée.

Bref tout ça pour dire que nombre de complexes architecturaux des années 60 n'ont jamais été construits pour durer ; en ajoutant à cela une construction bâclée, des normes contournées afin de rogner sur les coûts, l'utilisation d'une main d'oeuvre non qualifiée, tout ça participe directement de la dégradation de la vie dans les cités. Les dégradation s'accélérant par effet boule de neige, l'état actuel des cités peut s'expliquer assez facilement.
Ce qui était un Paradis sur terre sur les croquis du Vorbusier s'est transformé rapidement en jungle urbaine dès les années 70

(Je n'affirme pas que c'est la seule manière de voir les choses ; néanmoins je pense qu'il ne faut pas perdre de vue cet aspect de la question.)