20.000 victimes d'accidents de la vie courante tous les ans

venez parler des sujets de société qui vous concerne ( drogue, alcool, avortement...)
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politicien
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Message non lu par politicien » 27 mars 2011, 13:47:00

Bonjour,
Ils occasionnent 5 millions d'admissions aux urgences et 400 000 hospitalisations. Image Chaque année, les accidents de la vie courante tuent 20.000 personnes, soit cinq fois plus que le nombre de tués sur la route, et occasionnent 5 millions d'admission aux urgences… Une étude, que Le Figaro a consultée, menée par l'observatoire Calyxis des accidents de la vie courante, un outil de surveillance et de recherche sur l'accidentologie de trois mutuelles d'assurances - Macif, Maif et Maaf -, permet de mieux comprendre le phénomène.   Un accident de la vie quotidienne sur cinq se déroule ainsi à la veille du week-end, et les villes de moins de 5000 habitants sont deux fois plus touchées que la moyenne. «La fin de semaine signifie un relâchement de l'attention, souvent à l'origine de ce type d'accident, explique Catherine Sztal-Kutas, directrice générale de Calyxis. Par ailleurs, dans les petites villes, les pavillons sont souvent peu adaptés aux personnes âgées, et de nombreux accidents se passent dans les jardins.»    Selon Bernard Thélot, médecin épidémiologiste à l'Institut de veille sanitaire, les quelque 10 à 12 millions d'accidents constatés chaque année conduisent à environ 400.000 hospitalisations.     En recul pour les enfants  La palette de ces accidents, souvent évitables, va de la chute à l'accident de jardinage, en passant par les noyades ou encore les accidents de sports. Un phénomène également regardé de près par les employeurs: pas moins de 10% des arrêts maladie dans les entreprises sont en effet consécutifs à des accidents de la vie courante.   Les hommes sont majoritairement touchés (60%), notamment dans le cadre d'accidents de bricolage, de jardinage et de sport. Dans les accidents de bricolage, soulignés dans l'étude de Calyxis, l'hôpital est sollicité dans 80% des cas et la victime est hospitalisée une fois sur deux, un taux supérieur à la moyenne. Les accidents survenus à la maison, qui concernent près de 40% du total, touchent autant les femmes que les hommes, note l'étude. Il s'agit à plus des deux tiers de chutes, les coupures représentant 13% et les chocs, 10%.   Selon les experts, des efforts ont pourtant été réalisés ces dernières années en ce qui concerne les accidents arrivant aux enfants, qui ont reculé mais engendrent encore 230 décès par an chez les moins de 15 ans. Dans ce domaine, les adaptations de prise électrique - qui ont permis de faire baisser de moitié le nombre des morts par électrocution en France -, mais aussi des progrès importants autour des blocages de portes ou des produits ménagers ont permis de limiter les risques.   Même si les normes ont été renforcées, il reste encore beaucoup à faire. Un exemple parmi d'autres: la récente loi sur 2015 à installer un détecteur automatique de fumée dans son logement en France. En Norvège, où une loi analogue date de 1978, 98% des logements sont équipés, 89% le sont au Royaume-Uni et 88% en Suède. On constate une baisse de 50% du nombre de morts par incendie dans ces pays. Or, aujourd'hui, les brûlures sont responsables de 500 morts par an en France. Les mentalités doivent encore évoluer, estiment les experts. Autre exemple: les accidents de jardinage. Car, même si les dispositifs de sécurité et des équipements de protections perfectionnés existent, de nombreuses personnes pensent pouvoir s'en passer.     «Diversité des causes»  Aujourd'hui, les experts veulent intensifier la prévention. Selon Bertrand Thélot, «une étude américaine a montré qu'un tiers des décès pourraient être évités si l'on optimisait les messages de prévention et d'application de la réglementation».    Mais le sujet reste vaste. «Ce qui rend difficile le traitement de ce sujet en termes de prévention, c'est la diversité des causes, qui empêche d'avoir un discours homogène et unique, comme pour la sécurité routière», explique Luc Machard, président de la Commission de sécurité des consommateurs.
 Le Figaro.fr   
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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Message non lu par Nombrilist » 27 mars 2011, 14:04:00

Qu'est ce qui n'est pas un accident de la vie courante ?

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lucifer
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Message non lu par lucifer » 27 mars 2011, 18:18:00

Traduction: on appelle ça aussi accidents domestiques. C'est à dire chez toi, pour faire simple. icon_mrgreen
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )

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Message non lu par Nombrilist » 27 mars 2011, 18:32:00

L'article cite des accidents de sport et des noyades. Donc, c'est différent de l'accident domestique (c'est plus large). D'où ma question, car j'y avais déjà pensé.

Emmanuel
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Message non lu par Emmanuel » 28 mars 2011, 11:21:00

Pour ma part, lors de mes études (d'infirmier je le rappelle), j'ai eu un cours sur les accidents domestiques et comment les éviter. Notamment ceux avec les enfants...

C'est-à-dire, ne pas faire dépasser le manche des casseroles bouillantes du plan de cuisine, mettre des caches prises, mettres des barrières dans les escaliers, ...

Ca c'est pour les enfants, et pour les adultes, et ben il faut mettre des affiches autour des plans d'eau à fort risque de noyade, mettre des D.S.A. à proximité des salles de sports (ce qu'on peut voir de plus en plus) ou même en ville. Et pour le bricolage, ben développer la sécurité des outils...

Que dire de plus ?

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Message non lu par Nombrilist » 28 mars 2011, 12:53:00

Eviter de porter une meuleuse à bout de bras, ne pas mettre la jambe sous la bûche qu'on est en train de tronçonner. Eviter de confondre un ballon de foot et un rocher...

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lucifer
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Message non lu par lucifer » 28 mars 2011, 16:23:00

icon_mrgreen  bref, rester au lit
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )

Emmanuel
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Message non lu par Emmanuel » 28 mars 2011, 17:37:00

Ah ben si on reste au lit, attention à bien fixer les tableaux qui sont au dessus de la tête de lit, bien visser les lates, prendre un matelas anti incendie, ...

Même au lit, on peut inventer une série d'accidents domestiques ^^

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Message non lu par avatabanana » 28 mars 2011, 18:32:00

SI je calcule bien cela fait pour chaque français une chance (malchance) sur 3000 d'être touché au cours de l'année, c'est à dire qu'il faut 3000 ans pour être touché à coup sûr.


J'ai peur que la vieillesse soit un péril beaucoup plus grand.


C'est beau les stats icon_lol

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Message non lu par Nombrilist » 28 mars 2011, 18:56:00

Ton calcul n'est pas bon. Ceci dit la conclusion est juste. En 3000 ans, on aurait 1 - [1-1/3000]^3000 = 63.2% de chance d'être touché. En fait, il faudrait vivre environ 10 000 ans pour avoir 95% de chances d'être touché au cours de sa vie.

A noter que pour 85 ans de vie, la chance d'être touché au moins une fois est de 2.8%

Emmanuel
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Message non lu par Emmanuel » 28 mars 2011, 19:04:00

Ben dis donc fortiche le mec...

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Message non lu par lucifer » 28 mars 2011, 19:11:00

C'est flippant, non ? icon_mrgreen
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Emmanuel
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Message non lu par Emmanuel » 28 mars 2011, 19:28:00

Oui flippant, nous les infirmiers on ne sait faire que les calculs de dose pour les perfusions.

Pour voir si vous feriez un bon infirmier, voici un calcul de dose (attention à ne pas tuez le patient, celà sera considéré comme accident domestique <== ça c'est pour rester dans le sujet)...

Calcul facile, niveau débutant... :

Voici la prescription du médecin :
Un antalgique 1 gramme a passé en 1/2 heure 4 fois par jour en intra veineux.
 

Vous regarder alors votre tiroir, et vous trouvez du Perfalgan (antalgique de palier 1) chaque perfusion contient 1000 milligrammes de paracétamol dans 100 mL de perfusette.

Vous savez en bon infirmier qu' 1mL = 20 gouttes (c'est valable pour quasiment tous les liquides sauf le sang)...

L'infirmier de nuit a passé la première perfusion à 22h. Vous commencez votre service à 7h du matin....

Maintenant vous avez préparé votre perfusion et vous rentré dans la chambre du patient. Dites moi à quel débit vous réglez la perfusette (en goutte/min puis en mL/heure car vous avez également un posiflow) et à quelles heures vous administrez cette perfusette.

Bon courage !!!

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Message non lu par Nombrilist » 28 mars 2011, 22:57:00

On suppose que le paracétamol se donne toutes les 6 heures. Donc à 4h00, la seconde perfusion a été donnée. Tu devras donc commencer la tienne à 10h00, après avoir bien vérifié sur le carnet de suivi du patient que tout a bien été fait comme il faut pendant la nuit. Ensuite 16h00.
Pour le calcul des gouttes, c'est un peu chiant car ça ne tombe pas rond. On a 2000 gouttes à délivrer en 30 minutes, soit 66.7 gouttes par minutes. On remercie donc le posiflow qu'on règle sur 3.33 mL/min.

"Vous savez en bon infirmier qu' 1mL = 20 gouttes (c'est valable pour quasiment tous les liquides sauf le sang)"

En fait, c'est dépendant de la viscosité du liquide. Le sang étant très visqueux, il faut moins de gouttes pour faire 1 mL.

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 28 mars 2011, 23:29:00

Si on règle sur 200 ml/heure ça tombe juste icon_mrgreen

(100 ml = 1000 mg = 1g en 1/2h, donc 200 ml/heure)
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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