Pensez-vous que la presse doive nous tenir au courant de la

[pwalagratter]

Finalement si on réfléchit un peu, les femmes peuvent prétendre à des responsabilités politiques (officielles)  depuis peu de temps. Elles ont été nombreuses à s'y intéresser dans les siècles passés, mais sans aucun droit dont celui de vote, donc de se présenter etc etc.... elles ne pouvaient pas grand chose.
ça risque d'être un peu long, mais pourquoi ne pas envisager une autre approche de la politique, moins centrée sur le pouvoir, la puissance mais juste sur l'intérêt collectif. (*)
C'est pour cette raison que les banques de micro-crédit ne prêtent qu'aux femmes

(*) MLP faisant partie des exceptions bien sûr icon_cheesygrin

[Cobalt]

Ah oui MLP,je l'avais oublié celle là... icon_mrgreen

Oui quelqu'un de bien,cela ne me dérangerait pas.

[marco]

"une femme au pouvoir,mais une qui ait de l'étoffe du sang froid enfin qui ait autant de qualité qu'un homme,mais ça risque d'être long avant de la trouver."

nom de dieu si c'etait un homme qui avait écrit ça.....on l'aurait entendu hurler la nana!!.... icon_mrgreen icon_mrgreen

[FIFE]

Oui, les femmes sont souvent les pires misogynes !!!!!!!!!!

[pwalagratter]

On a vite zappé le sujet, mais il y a eu des infos intéressantes qui démontraient que plus les femmes étaient en nombre important dans les instances dirigeantes des entreprises, mieux l'entreprise se portait :


 

Plus de femmes dans les conseils d'administration : une nécessité et un bien
LEMONDE.FR | 06.03.09 | 15h14  •  Mis à jour le 09.03.09 | 08h49



Alors qu'est célébrée le 8 mars la Journée internationale des femmes, plusieurs études récentes, notamment de l'Insee, montrent que les inégalités entre hommes et femmes demeurent importantes en politique et dans les entreprises. Elles sont plus touchées par le chômage, moins bien payées et occupent moins souvent des positions de cadres dans les entreprises. Plus on monte dans l'échelle hiérarchique, moins elles sont présentes. Et a fortiori dans les postes de haut management des grandes entreprises françaises.

Le dernier baromètre annuel de l'agence Capitalcom sur l'égalité professionnelle, qui vient d'être publié, montre même que la parité  hommes-femmes est en recul au sein des entreprises du CAC 40. La part des femmes dans les effectifs de ces entreprises recule de plus de 3 points pour s'établir à 30,9 % en 2009. Leur part dans l'encadrement baisse de près de 2 points à 25,7 % en 2009 contre 27,6 % en 2008.
Au sein des instances de gouvernance, la mixité stagne à un niveau très faible. Les femmes ne représentent que 8,8 % des membres des conseils d'administration (contre 8,5 % à la même période de l'année en 2008)
.
PLUS IL Y A DE FEMMES, MIEUX L'ENTREPRISE SE PORTE


Pourtant, une étude de Michel Ferrary du Ceram a établi une corrélation entre le nombre de femmes dans le management d'une entreprise et sa résistance en Bourse. Surtout, le cabinet de conseil McKinsey (7 500 consultants dans plus de 50 pays) a réalisé deux études approfondies aux titres éloquents, "Women Matter. Gender diversity, a corporate performance" ("Les femmes ont de l'importance. La diversité, une performance d'entreprise") en octobre 2007 et "Women Matter 2. Female leadership, a competitive edge for the future" ("Les femmes aux commandes, une organisation compétitive pour l'avenir"), en octobre 2008.
La première étude suggère que les sociétés où les femmes sont mieux représentées aux conseils d'administration ou dans les niveaux les plus élevées du management des entreprises sont celles qui enregistrent les meilleures performances économiques et financières. D'où l'importance pour les entreprises de se concentrer sur le développement des femmes, afin qu'un plus grand nombre atteigne des postes à haute responsabilité. La seconde étude montre que les comportements liés au management des femmes dans les entreprises renforcent les performances de celles-ci en termes d'organisation.
Les pays qui ont pris des mesures pour favoriser la place des femmes dans les directions d'entreprises enregistrent d'ailleurs des résultats probants. Ainsi, en Norvège, où une loi en vigueur depuis le 1er janvier 2006 impose 40 % de femmes dans les conseils d'administration des sociétés anonymes cotées en Bourse, les entreprises se comportent plutôt mieux face à la crise. Fort de ce succès, le système pourrait être étendu aux petites et moyennes entreprises.
Mais ces chiffres vont-ils inspirer le gouvernement français ? Rien n'est moins sûr. Marie-Jo Zimmermann, députée UMP, a fait une proposition de loi sur la place des femmes dans les instances dirigeantes des entreprises prévoyant d'imposer, comme en Norvège, 40 % de femmes au moins dans les conseils d'administration. Une proposition rejetée jeudi par le ministre du travail, Brice Hortefeux, qui l'a jugée "trop en avance".

Pas surprenant de ce vieux crouton rougeot et suant icon_biggrin

Pour les plus passionnés (je n'ai parcouru que quelques schémas mais c'était déjà bien éloquent)

http://www.mckinsey.com/locations/paris ... men_matter_… (pas de panique c'est en français)

Ce n'est pas du féminisme, c'est juste du bon sens. ça fait des millénaires qu'on raisonne sur un vieux schémas.
Pour finir à la chambre 2808, si c'est pas du gâchis
icon_biggrin

[Cobalt]

icon_biggrin

"une femme au pouvoir,mais une qui ait de l'étoffe du sang froid enfin qui ait autant de qualité qu'un homme,mais ça risque d'être long avant de la trouver."

nom de dieu si c'etait un homme qui avait écrit ça.....on l'aurait entendu hurler la nana!!.... icon_mrgreen icon_mrgreen

Je me suis mal exprimée,ce n'est pas ce que je voulais dire,mais plutôt que ce sera difficile car elles sont moins nombreuses que les hommes ,alors qu'eux ,même nombreux on a du mal trouver des cadors,les femmes étant moins nombreuses en politique le pourcentage en est de fait plus faible,ouf icon_biggrin

[Cobalt]

 

Affaire DSK : la presse étrangère a-t-elle raison de faire le procès de la France ?
Source : La Tribune.fr -


http://www.addthis.com/bookmark.php?v=2 ... &pub=leaux… http://www.addthis.com/bookmark.php?v=2 ... &pub=leaux…http://www.addthis.com/bookmark.php?v=2 ... &pub=leaux…

Au-delà de l'affaire elle-même, la réaction des Français criant au complot contre DSK a été minutieusement décortiquée par la presse étrangère. Elle dénonce le silence des journalistes devant les écarts de comportement des hommes politiques et des Français habitués à une justice qui protège les puissants.
"Je ne considère pas que l'image de la France soit entamée par cette affaire, confiait, au lendemain de l'incarcération de Dominique Strauss-Kahn aux États-Unis, Laurence Parisot. C'est l'affaire d'un homme, c'est une affaire individuelle, ce n'est pas une affaire collective." On ne peut qu'être ébloui devant une telle sérénité quand l'affaire DSK a plongé la France entière dans la sidération. La présidente du patronat français ne lit donc pas la presse étrangère, qui a consacré des pages entières à l'incrédulité des Français dont plus de la moitié crie au complot ? Peut-elle s'en tenir aux faits incriminés, et passer sous silence l'incroyable choc des cultures qui a surgi dans ce face-à-face entre la France et les États-Unis, et dont la première ne sort pas grandie ?
Car le directeur général du FMI venait à peine d'être incarcéré que les éditorialistes du monde entier traquaient dans l'affaire non seulement nos travers gaulois, mais plus encore le fonctionnement de la France. Avec des mises en cause qui dépassent de très loin le coup de griffe amical du portrait gentiment féroce d'un pays qui s'adonne joyeusement à la gaudriole. Un portrait qui accuse pêle-mêle l'indulgence de la presse et une justice française qui protège les puissants. Mais l'affaire a aussi révélé des stratégies de conquête du pouvoir trop dépendante de la "starification" des leaders.


La "subtile hypocrisie de la France" dénoncée par Il Giornale
D'abord, le respect de la vie privée des hommes politiques a été érigé en sanctuaire dans les rédactions françaises. Ce que le New York Times a appelé "le code du silence". Sans vouloir "favoriser la victoire du buzz et du trash", selon les mots du directeur de la rédaction de Libération, il faut bien dire que cette "subtile hypocrisie de la France", dixit le quotidien italien Il Giornale, est un vrai problème. Le fait est qu'en France le respect de la vie privée est devenu le paravent de bien des turpitudes et de certains renoncements journalistiques. Il repose sur le postulat qu'il existerait une paroi parfaitement étanche entre vie publique et vie privée. Dans un rigorisme très américain où la valeur du contrat est sacrée, la journaliste américaine du New York Times, Elaine Sciolino, a affirmé au journal Le Monde, "si un homme politique ne craint pas de violer son contrat avec son épouse, comment être sûr qu'il le respectera avec les citoyens ?".
Sans s'ériger en ayatollah des bonnes moeurs, la question de la crédibilité d'un responsable qui, dans sa vie privée, agit à l'encontre du discours qu'il porte n'est pas sans fondement. À bien y regarder, cette sanctuarisation de la vie privée a fini par dévaloriser la vie publique dans l'opinion : elle est au coeur de la dynamique du "Tous pourris" et d'une quête grandissante de l'exemplarité des politiques. Car, sans être américains, les Français sentent bien que la frontière est de plus en plus floue : où s'arrête la sphère privée quand elle peut conduire à un dérapage qui, sans aller nécessairement jusqu'au viol, porte atteinte à l'homme public, sa stature et son crédit ? Avec l'affaire DSK, le mur entre vie publique et vie privée s'est fissuré dans les rédactions, comme dans les appareils politiques.
Le fonctionnement de la justice ensuite. La rapidité avec laquelle celui qui avait un statut de quasi-chef d'État a été arrêté, s'est vu refuser jusqu'ici la mise en liberté provisoire par la juge (républicaine) du tribunal de New York, Melissa Jackson, dans une médiatisation inconnue en France, puis a été incarcéré, a stupéfait les Français. Au point que nombre d'hommes de gauche en sont venus à parler de DSK comme d'une victime, sans penser à la femme de chambre ! C'est que, là aussi, a surgi un choc des systèmes judiciaires.



Les Français en état de sidération
"Quand, en France, la procédure inquisitoire donne au juge ou au parquet toute latitude pour tempérer, le système accusatoire américain se révèle rigoureusement codifié dans la procédure comme dans les chefs d'accusation, mais aussi extraordinairement égalitaire", relève le centriste Jean-Louis Bourlanges. Au-delà de l'Atlantique, l'exhibition médiatique du prévenu vise à montrer que nul n'est au-dessus des lois. Quand, en France, la présomption d'innocence protège d'abord le suspect et le procureur y représente la société, aux États-Unis, c'est au nom de la victime que le procureur porte l'accusation et recueille les éléments à charge.
Enfin, autre découverte, l'état de sidération de la gauche devant la disparition brutale du favori des sondages pour 2012 confirme que les candidats sont devenus à l'excès le pilier des stratégies d'appareil. "Le président concentrant tous les pouvoirs en France, remarque le sociologue Jean Viard, chaque camp surinvestit sur son leader, hissé au rang de star dont l'ascension est dûment préparée, pour conquérir le pouvoir à chaque étage de la machine politique." Or, pour lui, c'est clair : "Dans chaque camp, cette starification à outrance des candidats, devenue le moteur stratégique des appareils, a remplacé le véritable projet de société, le programme cohérent et porteur."



Valérie Segond

[Nombrilist]

"si un homme politique ne craint pas de violer son contrat avec son épouse, comment être sûr qu'il le respectera avec les citoyens ?".

Mort de rire. N'importe quoi.

"Avec l'affaire DSK, le mur entre vie publique et vie privée s'est fissuré dans les rédactions, comme dans les appareils politiques."

Normal, puisqu'il s'agit ici d'un crime. Rien à voir avec la vie privée.

"il faut bien dire que cette "subtile hypocrisie de la France", dixit le quotidien italien Il Giornale, est un vrai problème."

Des italiens qui nous font la leçon avec leur premier ministre qui détourne des mineures, mort de rire !

"mais aussi extraordinairement égalitaire"

Il faut reconnaître que le traitement initial des prévenus est très égalitaire aux USA. Mais ensuite, si t'as du fric, tu ressors. Sinon t'y restes.

[Cobalt]

Ce qui n'est pas faux c'est que nous soupçonnons nos politiques d'un tas de méfait,pour éviter cela,sans,aller jusqu'à tout déclarer,mais, leur fortune personnelle femme et enfant ,au départ et révisé tous les ans,et des écarts de conduite dont la république pourrait pâtir,du maire au président,reconnaissons que nous manquons fortement de transparence...

[mps]

L'état de sidération de la gauche me semble tout à fait légitime : il est tout de même saisissant de voir son wonder boy mis au trou. Donc, là,rien à redire.

La protection de la vie privée me semble tout aussi légitime : aucun employé ne supporterait que sa vie sexuelle soit affichée aux valves, et ce n'est pas parce qu'onmonten en grade qu'on doit se déshabiller de la sorte.

Dans cette  optique, l'affaire Clinton-Livinski (entre adultes consentants) me semble l'exemple même de ce qu'il ne faut pas tolérer.
Un homme politique homo pourrait s'afficher avec ses conquêtes sur un char de la gay-pride, mais un homme hétéro ne pourrait se montrer avec une fille ? Ne poussons pas.

Par contre, quand un homme viole, force, contraint avec une telle désinvolture qu'il ne remarque même pas l'anormalité chronique de sa conduite, et que ces comortements criminels ne sont pas dénoncés, tous ceux qui en ont connaissance sont - aux termes mêmes de la Loi ) complices.

C'est cette complicité qui devrait être  poursuivie.

[El Fredo]

Cornegidouille, je suis d'accord avec mps.

[Ilikeyourstyle]

La protection de la vie privée très bien. Un salarié du privé, un commerçant, un entrepreneur, un profession libérale, aucun problème, les gens doivent être protégés de la curiosité malsaine, voyeuriste qui sont nuisibles.

S'agissant des hommes politiques et des hauts fonctionnaires par contre, l'état doit savoir et le public doit avoir accès à l'information. Il n'est pas normal qu'un président (Mitran) fasse nourrir une famille illégitime par la République, c'est un abus de pouvoir; il n'est pas normal que tel député fasse recruter sa "nièce" (sa copine) comme chargée de com par la boite de BTP du coin; j'ai le droit de savoir si mon député ou mon maire est homo, franc-maçon ou militant du Betar; j'ai le droit de savoir si le ministre de X passe son temps dans les boites de nuits parisiennes et vient bosser à midi chaque jour avec la g..... de bois et le foie en loque. J'ai le droit de savoir si mon maire paie l'ISF et l'ordre de grandeur.

Si on révélait 10% de ce qui ce passe dans le monde politique français, certains disent que la Révolution serait immédiate. Je n'en doute pas. icon_biggrin

[Nombrilist]

Quand je vois déjà les petits arrangements de pourris qu'il y a entre préfets, petits entrepreneurs et conseillers généraux, je ne me fais pas d'illusion sur les pratiques des députés, sénateurs et ministres avec les copains de Sarko.

Sinon, pareil qu'El Fredo, je suis d'accord avec mps.

[Cobalt]

Moi aussi je suis d'accord avec MPS,je ne parle pas de coucherie qui ne regarde que la femme ou le mari de l'élu,mais plus d'omerta sur des choses qui peuvent entacher où coûter aux contribuables.

[avatabanana]

Quand je vois déjà les petits arrangements de pourris qu'il y a entre préfets, petits entrepreneurs et conseillers généraux, je ne me fais pas d'illusion sur les pratiques des députés, sénateurs et ministres avec les copains de Sarko.

Sinon, pareil qu'El Fredo, je suis d'accord avec mps.

Pas évident.

le député n'a aucun pouvoir sauf d'influence, le ministre est sous le contrôle d'un fonction publique nombreuse avec des fonctionnaires surtout de gauche mais aussi quelques uns de droite (idem pour le préfet), le PdR n'en parlons pas il est sous le contrôle permanent de la presse et de tous, le maire est sous le contrôle de ses administrés qui le connaisse (surtout dans les villages)

Alors il reste les discrets ceux qui s'accroche à leur mandat car il est lucratif : les conseillers généraux (et les élus des grandes villes)

Là oui il y a du grain à moudre : les ronds points, les statues, les travaux dans les écoles, la voirie....

Dans Topaze remarquer que le pourri est un élu local.