Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrifices?

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Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrifices?

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Cobalt

Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrifices?

Message non lu par Cobalt » 17 août 2011, 07:53:39


Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrifices?

OUI

24.2 %

NON

75.8 %


Publié le 16.08.2011,

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A l'issue du sommet franco-allemand ce mardi, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont annoncé un certain nombre de mesures: la création d'un gouvernement de la zone euro, une taxe sur les transactions financières, la règle d'or pour tous les pays.
.. Les deux chefs de gouvernement ont tenté de rassurer les marchés.
Plutôt optimistes depuis trois séances, les places européennes ont toutes plongé mardi mardi, plombées par une croissance en berne en Allemagne et en Europe. Dans l'après-midi, les Bourses européennes ont limité par la casse. Elles ont fermé avant les annonces de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Mais les investisseurs ont semble-t-il peu apprécié «le fait qu'ils résistent aux euro-obligations», et Wall Street a exprimé cette déception. Il faudra suivre attentivement la réaction des marchés européens, ce mercredi.
Mais déjà un nouveau rendez-vous capital est lancé: l'annonce le 24 août d'un tour de vis supplémentaire pour le budget français de 2012, sujet évoqué ce mardi lors d'un déjeûner entre le chef de l'Etat et François Fillon. Des mesures qui pourraient bien rogner quelques avantages, fiscaux notamment.

Etes-vous prêts à faire des sacrifices pour résorber les dette de la France?

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pwalagratter
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Re: Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrific

Message non lu par pwalagratter » 17 août 2011, 09:40:59

Faire des sacrifices mais qui exactement doit les faire ? Pour l'instant ce ne sont que les salariés et ex salariés devenus chômeurs qui en font les frais ainsi que le secteur social avec la suppression ou la baisse des aides et subventions aux associations qui s'occupent des plus démunis (Samu social par exemple).

Petit extrait d'un article de Mediapart sur les niches fiscales
«Niches fiscales», de quoi parle-t-on?

Toute dérogation à l'impôt (impôt sur le revenu, TVA, TIPP sur les carburants, impôt sur les sociétés, etc.) est une «niche fiscale». Officiellement, les dérogations fiscales coûtent chaque année 73 milliards d'euros à l'Etat. C'est du moins le chiffre qui figure dans l'annexe au projet de loi de finances 2011 (cliquer ici pour accéder au document). Mais en réalité, ce chiffre est très sous-estimé. Dans un rapport publié en février, la Cour des comptes expliquait qu'il faut ajouter à cette somme 75 autres milliards, ôtés de la liste des niches fiscales depuis 2006 alors qu'ils s'y apparentent beaucoup (lire le rapport annuel 2011 de la Cour des comptes).

Pour l'essentiel, il s'agit de dégrèvements qui profitent aux entreprises, comme l'intégration fiscale, le régime des sociétés mères-filiales, ou le taux réduit en cas de cession de participation, plus connue sous le nom de niche «Copé», puisqu'elle a été votée en 2004 sur proposition de l'actuel patron de l'UMP.

Conclusion: «L'enjeu budgétaire global pour les finances publiques représente un montant proche de 150 milliards d'euros», selon la Cour des comptes. Soit l'équivalent des trois quarts du déficit public français (189 milliards d'euros fin 2011)...

Pour quelle efficacité? Aussi étonnant que cela puisse paraître, personne ne le sait vraiment. La loi de programmation des finances publiques 2009-2012 prévoyait un rapport sur le sujet en juin 2011. Réalisé par l'Inspection générale des finances, ce document qui inclut également les niches sociales est d'ores et déjà sur le bureau de la ministre du budget Valérie Pécresse, mais ne sera pas diffusé avant que le gouvernement n'arrête ses choix budgétaires. Façon, sans doute, d'éviter la polémique au cas où le rapport montrerait l'inefficacité de certaines dispositions introduites par Nicolas Sarkozy...

Un coût exponentiel

En 2003, on comptait déjà 418 niches fiscales. Depuis, leur nombre a encore crû, rendant encore plus dense la jungle des exemptions fiscales. On en compte aujourd'hui 504. Certaines ne coûtent pas plus de quelques millions d'euros. D'autres sont carrément obsolètes.

Quant au coût global des niches fiscales, il a explosé de près de 50 milliards d'euros depuis que la droite est aux affaires, creusant d'autant les déficits.... La Cour des comptes estime que leur coût a crû de 10% par an entre 2004 et 2009. Et la crise n'y est pas pour grand-chose: hors mesures de relance consécutives à la crise de 2008, la hausse est quand même de 43%.

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Nombrilist
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Re: Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrific

Message non lu par Nombrilist » 17 août 2011, 10:11:49

Ce sondage (celui du journal) est fallacieux. Il faudrait voir par tranche de richesse des ménages quels sont ceux qui répondent "oui" et quels sont ceux qui répondent "non". Je m'explique: quand on est pauvre, on ne peut pas se permettre de faire des sacrifices. On est avec le minimum vital. Donc, on répond forcément "non". Ce qui accroît mécaniquement le pourcentage total de "non".

Concernant l'article de Pwal, c'est consternant de penser que les députés UMP mettent en place des niches fiscales énormes sans mettre en place quelque moyen que ce soit pour en évaluer a priori et a posteriori les effets sur l'économie.

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pwalagratter
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Re: Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrific

Message non lu par pwalagratter » 17 août 2011, 10:17:19

nombrilist : je ne pense pas que Warren Buffet va intervenir sur ce sujet et répondre "oui".
De toute manière ceux qui auraient les moyens de "faire des sacrifices" répondront "non" également.

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Nombrilist
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Re: Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrific

Message non lu par Nombrilist » 17 août 2011, 10:22:48

Certes, on verrait par tranche d'aisance quels sont les 24% qui disent "oui". Je serais très curieux de savoir.

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pwalagratter
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Re: Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrific

Message non lu par pwalagratter » 17 août 2011, 10:35:08

En fait les "sacrifices" ne seraient que du bon sens : évaluation systématique de l'impact de chaque niche fiscale et suppression des inutiles les plus coûteuses pour la collectivité. Les entreprises (les grosses) ont fait leur beurre pendant des années sans véritable retour (impots ou emplois). C'est là dedans qu'il faut chercher, à mon avis, quelques rentrées d'argent.
Mais il faut autrement plus de courage, que de s'attaquer aux petits fraudeurs des aides sociales.

Cobalt

Re: Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrific

Message non lu par Cobalt » 17 août 2011, 11:15:30

En effet,qui doit faire des sacrifices,si on peut parler ainsi,les gens vraiment très riche,ce sont les seuls qui échappent à l'impôt,( soit par les niches fiscales,soit par des procédés peu catholique).

Mais ne nous leurrons pas ce sera les classes moyennes et légèrement supérieure qui paieront comme toujours...

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Nombrilist
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Re: Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrific

Message non lu par Nombrilist » 17 août 2011, 13:49:30

De toute façon, les pauvres et les moins aisés ont déjà fait des sacrifices. Ne serait-ce que l'annulation de leurs vacances.

Nico37
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Re: Crise de la dette : êtes-vous prêts à faire des sacrific

Message non lu par Nico37 » 17 août 2011, 17:54:16

Sûrement pas et je suis bien d'accord sur le caractère fallacieux des sondages en ligne de la presse bourgeoise !
Ne payons par leur crise !

Les soubresauts boursiers actuels ne peuvent que nous laisser présager de nouvelles mesures contre les travailleuses et les travailleurs, en activité ou au chômage. Déjà dans la bouche de Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne et porte parole de fait des intérêts de la Bourgeoisie, cette crise « la plus grave depuis la seconde guerre mondiale » impose aux gouvernements « une politique de rigueur pour réduire les déficits ».

Austérité généralisée pour les travailleurs et travailleuses, profits maximaux pour la Bourgeoisie

Nous savons ce que cela signifiera pour nous au quotidien : la poursuite d'une politique de démolition sociale faite de la liquidation de nos retraites, du système de sécurité sociale, de l'accès à la santé, du gel des salaires, de la casse des services publics, de la baisse des allocations... accompagnée du flicage accrû des chômeurs et chômeuses ainsi que de l'ensemble des précaires.

Le système capitaliste organise notre appauvrissement pour préserver le profit des classes possédantes. Mais contrairement au discours des idéologues au service de la classe dominante, la lutte des classes n'appartient pas à un passé révolu mais fait rage au quotidien, ici comme partout dans le monde : des processus révolutionnaires du Maroc à la Syrie sur fond d'aspiration à la liberté et de révolte sociale, aux émeutes dans les quartiers populaires en Angleterre qui s'ajoutent à plus d'un an d'intenses mobilisations contre les coupes drastiques dans les budgets sociaux, en passant par les mouvements populaires de l'Espagne à la Grèce.

S'organiser et Contre-Attaquer

En France, le mouvement de grève à l'automne 2010 contre la casse des retraites, s'il n'a pas réussi à mettre un coup d'arrêt à l'offensive de la Bourgeoisie, a fait émerger des pratiques de lutte dont il faut nous inspirer pour faire face à l'offensive capitaliste contre nos conditions de vie : solidarité interprofessionnelle, blocage de la production, de l'approvisionnement énergétique et des transports. Il nous faut cependant créer les bases d'une généralisation réelle de la grève, qui a fait défaut à cette période.

Pour cela, il nous faut nous organiser dès aujourd'hui, si nous ne voulons pas payer leur crise. Nous organiser pour lutter contre cette politique de rigueur, pour faire face à la répression que risquent de subir celles et ceux qui refuseront le racket organisé par la bourgeoisie et l'Etat. Nous organiser pour refuser leurs stratégies de division qui jouent la carte nationaliste et raciste afin d'étouffer les révoltes populaires. Nous organiser contre les courants fascistes utilisés comme supplétifs par la bourgeoisie et l'Etat. Nous organiser pour affirmer la nécessité d'une rupture avec le capitalisme et l'Etat, sans laquelle nous ne pourrons briser cette spirale infernale de l'appauvrissement. Nous organiser pour affirmer haut et fort que cette rupture est possible, par la construction d'une société sans classes et sans Etat, selon le principe du communisme libertaire : c'est à dire la propriété commune des moyens de production et de distribution, l'autogestion généralisée, la production et la répartition selon le principe « de chacun-e selon ses moyens , à chacun-e selon ses besoins »

le 16 Août 2011, Relations Extérieures de la Coordination des Groupes Anarchistes

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