Idée reçue en 10 leçons^^

venez parler des sujets de société qui vous concerne ( drogue, alcool, avortement...)
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Cobalt

Idée reçue en 10 leçons^^

Message non lu par Cobalt » 02 sept. 2011, 10:15:19

Coco;) bel oeil a écrit :
Idée reçue
L'épargne ne profite pas à l'ensemble de l'économie

Par Franck Dedieu

Trop d'épargne tue l'épargne! La culture du bas de laine est source de déséquilibres. Elle affaiblit le potentiel de croissance en amputant la consommation.
Shanghai. En Chine, la progression de la richesse s'opère au détriment du pouvoir d'achat des ménages.
REUTERS/Carlos Barria

Dans la fable, la dépensière cigale, l'hiver venu, va crier famine chez sa précautionneuse voisine la fourmi et reçoit d'elle une bonne leçon d'économie. Si Jean de La Fontaine vivait encore, il inverserait peut-être les rôles. En effet, l'épargne d'aujourd'hui, au lieu de fournir des réserves pour se prémunir contre les coups durs, provoque des déséquilibres. Dans une note de la Banque Natixis, l'économiste Patrick Artus considère "l'excès d'épargne mondiale [comme] une cause profonde des dérèglements". Les ménages fourmis et les banques prêteuses produiraient même, à leur corps défendant, des bulles qui leur explosent régulièrement à la figure depuis une dizaine d'années.
Un mauvais partage de la valeur ajoutée

Selon Patrick Artus, l'épargne actuelle - ce renoncement au plaisir immédiat - constitue une sorte de péché originel. L'abondance d'argent vient d'un mauvais partage de la valeur ajoutée au détriment des salaires et au bénéfice des profits convertis... en épargne, plus ou moins spéculative. En Europe et aux Etats-Unis, ce mécanisme fait son oeuvre depuis une vingtaine d'années, mais la grande nouveauté, c'est que ce partage inégal gagne les pays émergents. Et en particulier la Chine : en 1996, les revenus des ménages représentaient 53 % de la richesse produite, contre 45 % à la fin de 2010. Ce manque à gagner annuel de 470 milliards de dollars équivaut à 18 % de pouvoir d'achat national, ou encore à l'émancipation de millions de familles.
L'épargne ne profite pas à l'ensemble de l'économie

La culture du bas de laine déstabilise les bourses

Comme si la fourmi, devenue boulimique de rendement, allait empiéter sur le terrain de la cigale, l'empêchant ainsi de chanter. Or, en économie, les deux insectes interagissent. Ce trop-plein d'épargne pris sur les salaires ampute la consommation, et donc le potentiel de croissance. Et là, un troisième personnage - absent de la fable - fait son entrée : le banquier central.

Pour redynamiser une économie sans croissance, il ouvre grand le robinet du crédit. Les taux d'intérêt baissent, à la satisfaction des ménages. L'endettement se présente alors pour eux comme un substitut à ces pertes de pouvoir d'achat dues au mauvais partage de la richesse. Même les Etats usent et abusent de ces facilités : pour relancer la demande - bridée par les entreprises -, ils s'endettent, quitte à dégrader leurs comptes. Les épargnants finissent par se noyer sous ce flot de liquidités.
Les liquidités mondiales pèsent pour 24 % du PIB de la planète

Il suffit de superposer deux graphiques pour comprendre le danger de cette surabondance d'épargne : entre 1996 et aujourd'hui, les marchés immobilier et financier enchaînent les krachs, alors que l'épargne mondiale suit une pente ascendante. La liquidité en circulation sur les marchés représente aujourd'hui 24 % du produit intérieur brut mondial, contre 9 % quinze ans plus tôt. Or, dans le même temps, les Bourses mondiales n'ont cessé de décevoir les petits porteurs comme les gros investisseurs.

Trop d'épargne tue l'épargne ! "Le surplus de liquidité mondiale a provoqué, jusqu'en 2007, l'excès d'endettement et, de manière liée, la bulle boursière à la fin des années 90, puis la bulle immobilière, constate Patrick Artus. Depuis la crise de 2008, il n'y a plus d'endettement, et les bulles se sont déplacées vers les titres des pays émergents et les matières premières." La morale de l'histoire ? L'excès d'épargne nuit tout autant à l'économie que la surconsommation.

Idée reçue
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Ma préférée : Idée reçue : "Pour faire revenir les riches, il faut baisser les impôts"

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 39696.html

V'là,il y a de quoi discuter,c'est une spéciale Gibet qui les combats^^

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mps
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Re: Idée reçue en 10 leçons^^

Message non lu par mps » 02 sept. 2011, 18:21:47

C'est prendre le problème à l'envers.

Si les gens épargnaient, ils consommeraient presque autant, mais à ces achats moins stupides.

Par contre, bénéficiant d'une épargne, ils ne seraient pas aux crochets de l'aide sociale pour un oui ou pour un non.

Ce qui permettrait de diminuer la fiscalité, et donc de restituer de l'oxygène au monde économique.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Nombrilist
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Re: Idée reçue en 10 leçons^^

Message non lu par Nombrilist » 02 sept. 2011, 18:34:09

Concernant la soit-disant idée reçue écologiste, l'auteur oublie que l'écologie ne se résume pas à calculer une empreinte carbone.

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