« En France en 2010, quand on demande aux personnes d'indiquer leur niveau de satisfaction dans la vie, elles répondent en moyenne 7,3 sur une échelle de 0 à 10 », relève l'Insee dans une étude.
Qui a dit que les Français voyaient tout en noir ? Interrogé par l'Insee sur leur niveau de satisfaction dans la vie, ils se donnent, en moyenne, une note de 7,3 sur 10.
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Faisant suite au rapport de la commission Stiglitz sur la mesure du bien-être présenté il y a deux ans, l'étude de l'Insee croise des indicateurs subjectifs (les sondés notant eux-mêmes de 0 à 10 leurs conditions de logement, travail, loisir...) avec les données socioéconomiques objectives qu'il a l'habitude de collecter.
L'argent fait le bonheur mais...
Le premier enseignement est sans réelle surprise : le bien-être augmente systématiquement avec le niveau de vie. En 2010, la satisfaction ressentie passe de 6 en moyenne pour les 10 % les plus modestes à 7,8 pour les 10 % les plus aisés. Mais, « plus le revenu est élevé, moins la satisfaction augmente », pointe l'Insee. Autrement dit, l'argent fait le bonheur mais seulement jusqu'à un certain point.
L'étude démontre que, si le revenu est un facteur de première importance, « d'autres facteurs jouent un plus grand rôle en matière de satisfaction dans la vie ». Arrivent en tête les difficultés matérielles (pour disposer d'un logement convenable, etc.), suivi de la santé, du travail et de la famille.
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La situation au travail primordiale
Vivre au vert ne rend pas vraiment plus heureux. La satisfaction des habitants des communes rurales (7,4) est à peine plus élevée que celle des résidents des grandes villes de province (7,1), les Parisiens se notant entre les deux. Le niveau de diplôme joue également faiblement. Certes, il contribue indirectement à une meilleure qualité de vie (via le revenu), mais les personnes qui se sentent surqualifiées par rapport à leur emploi ou qui n'arrivent pas à concilier vie professionnelle et familiale sont moins satisfaites de leur vie que les autres.
C'est donc la situation au travail qui joue beaucoup plus sur le bien-être : les personnes au chômage notent un niveau de satisfaction de 6,1 en moyenne, contre 7,5 pour celles en emploi.
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