Qu'en pensez vous ?Le débat sur la prostitution en France est relancé ce mardi à l'Assemblée nationale. Ils ont voté à main levée en faveur d'une résolution réaffirmant la "position abolitionniste de la France". Cette résolution, qui "réaffirme la position abolitionniste de la France en matière de prostitution" vise à "battre en brèche les idées reçues qui laissent croire que sous-prétexte que la prostitution serait le plus vieux métier du monde, elle est une fatalité", expliquent ses auteurs.
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Dans la foulée du vote, sera déposée une proposition de loi pour inscrire dans le code pénal "ce qui dans la résolution relève du domaine législatif", comme la pénalisation des clients.
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"La prostitution... une affaire d'exploitation"
Le sujet fait débat, même au sein du gouvernement. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a rappelé en avril que cela supposerait une "révision profonde" du régime pénal, la prostitution n'étant pas un délit actuellement. Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités, s'est dite favorable à une sanction des clients. "Sur ce sujet, le consensus n'est pas fait", reconnait Yves Charpenel, président de la Fondation Scelles, qui a lancé un appel pour l'abolition de la prostitution avec 40 associations. "Les députés qui voteront mardi la résolution abolitionniste voteront-ils ensuite son application concrète", se demande-t-il, estimant "plus que jamais nécessaire de clarifier la position française" face à des pays comme l'Allemagne qui ont choisi de réglementer cette activité.
La position abolitionniste "semblait un peu oubliée. On voit régulièrement ressurgir des propositions de réouverture de maisons closes", déplore Hélène de Rugy, déléguée générale de l'Amicale du Nid.
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Le Strass, qui distingue la prostitution librement consentie et la traite des être humains par des réseaux mafieux - qu'il dénonce-, demande plutôt de "véritables droits" pour les prostituées. Environ 20.000 personnes se prostituent en France, selon diverses estimations. Retrouvez l'intégralité de cet article sur
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