Qu'en pensez vous ?Collé sur un casque de moto, sous sa montre, ou sur son téléphone portable, il peut vous sauver la vie. Baptisé «Code d'urgence», un nouveau code-barres autocollant (système de flashcode ou queer code selon les termes employés par l'entreprise) va désormais permettre, dès le lundi 16 janvier, aux Samu et Smur des départements de la Sarthe et de la Loire-Atlantique d'accéder rapidement aux données médicales des patients accidentés.
Concrètement, le médecin urgentiste en intervention pourra scanner le code-barres de la victime avec un smartphone et accédera, via un serveur sécurisé et agrée par le ministère de la Santé et la Cnil, à son dossier médical. Objectif pour les services de secours: gérer efficacement l'urgence en dispensant vite et plus précisément les premiers soins.
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«Avec ce système on applique un traitement adapté»
«L'idée d'une telle création m'est venue en 2010 quand j'ai été contacté par le Samu après l'accident grave d'un ami marathonien», précise Franck Di Cosola. «Les secours ont mis deux heures mises pour l'identifier», déplore-t-il. C'est alors le déclic: mettre en place un outil contenant de précieuses informations médicales pour «sauver des vies».
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«En cas d'intervention sur un choc septique infectieux, on peut injecter un antibiotique qui va sauver le patient. Mais s'il y est allergique, on va le tuer. Avec le système Code d'urgence, on applique un traitement adapté», souligne Christophe Savio, le responsable du Samu de la Sarthe qui a testé le système avec une dizaine d'autres Samu.
Un millier de personnes séduites par «Code d'urgence»
Les pompiers qui interviennent, eux, le plus souvent mais ne sont pas habilités à utiliser le «Code d'urgence», pourront se référer à un code alphanumérique (composé de lettres et de chiffres) apposé sur l'autocollant et situé en dessous du code-barres. Après avoir diagnostiqué la victime, les hommes du feu pourront alors éventuellement appeler le Samu et transmettre le code alphanumérique de la victime qui contient l'ensemble de son dossier médical.
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A ce jour, des accords, en attente de validation par la Cnil, ont été conclus avec les Samu d'une dizaine de départements dont la Charente-Maritime, l'Eure-et-Loir, ou encore la Vendée. Pour les douze prochains mois, l'entrepreneur table sur le chiffre de 50.000 abonnements et une couverture de l'ensemble du territoire français. Mode d'emploi de «Code d'urgence» sur le site internet suivant: http://www.codeurgence.fr
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