De mémoire, je ne crois pas. Celle-ci semble se fonder sur la nécessité de dialoguer avec les spectateurs, de la cadrer, bref, me semble très "socialiste" ...
L'autre testait simplement des gens avant et après avoir vu un film violent.
Pourquoi les films catastrophes ont-ils tant de succès ? Parce qu'après avoir vu des gens dans des situations atroces ... on se sent drôlement bien chez soi
Pourquoi notre littérature enfantine a-t-elle été faite d'ogres, de sorcières, et autres horreurs ? Et que les gosses en redemandent ? Parce que le petit s'endort avec le même sentiment de confort, bisous de papa-maman, petite lumière, et doudou.
Toutes ces expériences ont un effet de catharsis bienfaisante sur les "gens normaux".
Pour les timbrés, les tueurs en série, ils n'ont pas attendu le cinéma pour passer à l'acte
Par contre, il y a un dosage de ces "fais moi peur" ... Une année, j'ai regardé la télévision avec un papier à côté de moi : chaque fois que je voyais froidement abattre qualqu'un, je fais une petite barre sur mon papier ! En fin d'exercice, j'avais tout de même avalé plus de 670 mises à mort
Ce n'est pas la violence qui pose problème, mais peut-être sa banalisation.
Vive le méchant boucher qui découpe les enfants pour les mettre au saloir, l'Ogre qui égorge ses 7 filles parce qu'il croyait que c'était le Petit Poucet et ses frères mais il ne faut sans doute pas dépasser la dose indiquée
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)