Les Français, des consommateurs de plus en plus engagés

[politicien]

Bonjour,

Comme chaque année, le cabinet de conseil en marketing durable Ethicity (groupe Greenflex) publie ce mardi sa typologie des consommateurs. Intitulée «Autrement, c’est maintenant», l’édition de cette année, publiée en collaboration avec Aegis Media Solutions et l'Institut de médecine environnementale (IME) observe qu’une part croissante de Français (47% contre 40% en 2011) se disent concernés par une consommation plus durable et s’y impliquent.

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Le devoir avant le plaisir
Ethicity observe par ailleurs un développement des pratiques responsables au quotidien : la proportion de consommateurs déclarant se préoccuper de leur gestion de l’eau, de l’énergie et des déchets progresse en effet. En parallèle, les motivations fondées sur le sens du devoir gagnent du terrain au détriment de celles uniquement fondées sur la recherche du plaisir.

«Ca progresse», se réjouit Elisabeth Pastore-Reiss, fondatrice et présidente d’Ethicity. En revanche, le noyau dur des consommateurs les plus engagés ne bouge pas depuis dix ans, et un tiers des Français (29%) avouent n’être pas concernés par la consommation responsable.
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Une approche plus globale
En conclusion, Elisabeth Pastore-Reiss voit émerger une approche plus «holistique» de la consommation, intégrant de multiples critères et reliant mieux entre eux les enjeux : économie, environnement, santé et emploi. Les sujets qui ont le plus progressé sont l'interêt pour la production locale et pour la santé.

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L'intégralité de cet article sur La Tribune.fr

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[mps]

Je crois que c'est très culturel : il y a toujours eu une bonne moitié des gens (toutes classes confondues)
qui ont appris à "faire attention", à éteindre là où l'éclairage n'était pas nécessaire, à accomoder les restes, et à recycler les vêtements, les déchets alimentaires (poules par exemple), etc. Ceux-là ont embrayé tout naturellement quand on leur a demandé de trier leurs poubelles, d'isoler leurs maisons, d'économiser l'eau. Riches ou pauvres, je les mettrais dans la case "familles de traditions".

Puis, il y a les égarés, coupés de leurs racines, obnubilés par la consommation et le plaisir immédiat et sans finesse. Ceux-là sont d'une imperméabilité remarquable à tout effort en ce sens, et le chemin de leur cerveau passe par leur porte-feuille ... Chez moi, depuis que des patrouilles inventorient les sacs mal triés, les fouillent pour identifier leurs propriétaires, et font pleuvoir des amendes administratives de 250 euros, il sepmble que sur ce point, nos "sauvages" soient touchés par la grâce ... Mais il est difficile de contrôler leurs autres comportements, et notamment leurs consommations excessives, dont ils se moquent, soit qu'ils soient riches, soit qu'ils courent demander l'aide sociale en pleurnichant.

Mais l'approche "holistique" est un sport pour bobos, qui complique les comportements et ne touche que ceux qui étaient déjà touchés.

[Jean]

Les français représentent moins de 1% de la population mondiale.

Le changement de comportement "déclaré" concerne 7% de ces 1%.

Même si ceux-ci baissent leurs rejets de 10% on tombe dans du 10-5

Certes les petites rivières font les grands fleuves mais tout de même je me demande si l''impact est mesurable face aux centaines de millions de nouveaux consommateurs !!!

Je pense que les comportement changeront (est-ce utile?) lorsqu'en effet on s'en prendra au portefeuille de ceux qui ne respectent pas les consignes. Encore faut-il que cette pénalité touche réellement les "irrespectueux".

Je vois plutôt dans cette opération "ville propre" (avc les taxes qui vont bien) une nième source de revenus pour financer des dépenses qu'on ne sait pas maîtriser.

Rappelez-vous il n'y a pas longtemps on jetait tout dans la même poubelle et c'était gratuit, aujourd'hui on trie et c'est payant !!

[mps]

L'expérience belge semble massivement plus favorable que les chiffres que tu donnes.

Disons que les villes réagissent moins bien, surtout dans les quartiers les moins favorisés, à la fois par manque de comprenure, indifférence, et parfois espace trop réduit pour aligner une foule de poubelles différentes.

On a joué la carte financière, en faisant à la fois des poubelles triées quasi gratuites, et en collant des amendes administratives aux récalcitrants. Mais certains le sont à tel point qu'ils préfèrent s'emparer de leurs déchets pour les balancer le long des autoroutes ou en pleine nature icon_biggrin

Malgré cela, on peut considérer qu'en Belgique, le taux de recyclage dépasse largement les 90 %.


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