Une guerre de l'eau dans les années à venir, c'est possible

venez parler des sujets de société qui vous concerne ( drogue, alcool, avortement...)
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politicien
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Une guerre de l'eau dans les années à venir, c'est possible

Message non lu par politicien » 11 juil. 2009, 18:31:00

Bonjour,
La consommation de l'eau a augmenté de dix fois depuis 1900, et beaucoup de régions atteignent les limites de leur approvisionnement. L'UNESCO a prévu qu'en 2020 l'eau sera un problème mondial sérieux. A l'heure où les réserves s'épuisent, on se demande s'il faut fixer un prix à l'eau. Quels sont les problèmes, existe-t-il des solutions ?

La population du monde va probablement augmenter de 45% d'ici 30 ans, tandis que l'écoulement d'eau douce augmente de 10%. Un tiers de la population fait déjà face à des manques d'eau et à sa faible qualité.
Les effets incluent la maladie, la malnutrition et l'échec de récolte. En outre, l'utilisation excessive de l'eau a vu la dégradation de l'environnement coûtant des milliards de dollars …

Le statut de ressource vitale qui est attribué à l'eau devrait interdire la notion même de marché de l'eau. Qui, en effet, oserait faire le commerce d'un bien qui, est à ce point indispensable à la vie ? D'autre part, donner une valeur économique à l'eau risque d'en priver les pays les plus faibles, qui ne disposent pas des ressources nécessaires à la couverture de leurs besoins et seraient incapables de payer pour avoir de l'eau en suffisance.

La seule vraie guerre de l’eau connue remonte à 4 500 ans. Elle a opposé deux cités mésopotamiennes à propos du Tigre et de l’Euphrate, dans le sud de l’Irak actuel. Depuis, l’eau a parfois envenimé les relations internationales. Mais on voit souvent des nations ennemies — comme l’Inde et le Pakistan ou Israël et les Palestiniens — régler leurs conflits sur l’eau même s’ils se déchirent pour d’autres raisons.

(...)

http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t ... c3/221/p1/


Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
Modifié en dernier par politicien le 12 juil. 2009, 19:27:00, modifié 1 fois.
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lambertini
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Message non lu par lambertini » 11 juil. 2009, 18:35:00

les generations futures devront gerée leurs demographies , surtout dans les pays du sael, et les pays riches doivent moin gaspiller
Modifié en dernier par lambertini le 12 juil. 2009, 19:27:00, modifié 1 fois.
la caravane passe et les chiens aboient

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Re: Une guerre de l'eau dans les années à venir, c'est possible

Message non lu par politicien » 27 déc. 2012, 14:55:08

Bonjour,
Deux gigantesques projets de barrages hydroélectriques divisent les cinq États postsoviétiques de la région. La Russie se tient en embuscade et attise les tensions.

Il fait froid cet hiver à Bichkek, jusqu'à -24 degrés. Et parce que le Kazakhstan voisin a réduit ses livraisons de gaz, certains quartiers de la capitale kirghize se retrouvent privés de chauffage. À quelques encablures de là, les habitants de Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, risquent de connaitre les mêmes pénuries, l'Ouzbékistan ayant menacé le 25 décembre de suspendre -une nouvelle fois- ses approvisionnements d'or bleu.

C'est une drôle de guerre qui se déroule depuis déjà quelques années en Asie centrale. Une guerre attisée de loin par une Russie nostalgique de son ancien empire.
(...)

Le Kirghizstan et le Tadjikistan sont les États les plus pauvres d'Asie centrale. Ils n'ont ni gaz ni pétrole, mais détiennent au coeur de leurs montagnes une arme tout aussi redoutable: l'eau, dont leurs trois voisins, en aval des deux grands fleuves qui traversent l'Asie centrale, l'Amou-Daria et le Syr-Daria, manquent cruellement. Bichkek envisage de construire deux gigantesques centrales hydroélectriques, Kambarata-1 (1900 mégawatts) et Kambarata-2 (300 mégawatts) sur le fleuve Naryn. Les deux sites pourraient non seulement assurer l'autonomie énergétique du pays, mais dégager des surplus à l'exportation.

Projet pharaonique sur la rivière Vakhch
L'autre château d'eau de l'Asie centrale, le Tadjikistan, ne produit actuellement que 4000 mégawatts par an, mais fonde, lui aussi, de gros espoirs sur l'hydroélectricité. Douchanbé mise sur un projet pharaonique engagé à l'époque soviétique, abandonné au début de la guerre civile qui a ravagé le pays au début des années 1990, et relancé ces dernières années: le barrage de Rogoun sur la rivière Vakhch. S'il parvient à son terme, ce barrage serait le plus grand du monde (335 mètres). Mais il s'annonce terriblement coûteux (plus de trois milliards de dollars) et d'autant plus dangereux pour l'environnement que le Tadjikistan est régulièrement victime de secousses sismiques.

(...)

En Asie centrale comme ailleurs, l'eau n'est jamais loin de la géopolitique. Ces rivalités font le bonheur de Vladimir Poutine, qui ne cesse de les alimenter pour conforter sa suprématie dans cette Asie centrale de plus en plus courtisée par d'autres acteurs politiques, la Chine, les États-Unis et l'Europe.

L'Ouzbékistan, qui a annoncé son intention de se retirer de l'Organisation du Traité de sécurité collective, une sorte d'Otan russe, n'est pas en odeur de sainteté au Kremlin.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le figaro.fr
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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