A-t-il mis les pieds dans le plat? La dépénalisation du cannabis est "un sujet majeur", a estimé Vincent Peillon, invité de "Tous Politiques" dimanche (France Inter/Le Monde/AFP). Une déclaration qui a suscité une vague de critiques violentes à droite - et une réaction tranchante de Matignon: "Il n'y aura pas de dépénalisation de cannabis".
Mais si ce sujet est "majeur", pour qui l'est-il? Pour les Français? En mars dernier, avant qu'une polémique similiaire ne naisse des propos de Cécile Duflot, ministre du Logement, une étude Harris Interactive menée pour Grazia affirmait que 68% des sondés étaient opposés à une légalisation et 61% à une dépénalisation. Et l'opinion évolue peu. Seules 36% des sondés se disaient favorables à un changement de la loi sur cette drogue douce, soit sensiblement la même proportion que dans les années 1990.
(...)
"Les ministres ont à se concentrer sur la mission qui est la leur. Lorsqu'ils sont à la radio et la télévision, ils doivent défendre à la fois la politique de leur ministère et la politique du gouvernement, et rien d'autre. Nous ne sommes pas des commentateurs", assène même Jean-Marc Ayrault. Interrogé par L'Express, son entourage est embarrassé, mais ne comprend pas l'emballement médiatique que suscite cette affaire. "Daniel Vaillant avait pris position en faveur de la dépénalisation du canabis pendant la campagne des primaires, et Vincent Peillon l'avait soutenu. C'était passé inaperçu", rappelle Marc Mancel, son plus proche conseiller politique.
Finalement, Vincent Peillon lui-même a rétropédalé ce lundi matin, précisant qu'il avait exprimé une "réflexion personnelle". Rien de plus.
L'intégralité de cet article à lire sur L'express.fr
Qu'en pensez vous ?François Hollande avait assuré pendant la campagne présidentielle qu’il n’était pas favorable à une dépénalisation du cannabis. Alors quand il a entendu les déclarations de son ministre de l'Education Vincent Peillon, le chef de l’Etat a décroché son téléphone, lundi matin. "Il s’est livré à un recadrage explicite et le ministre de l’Education a eu droit à une engueulade maîtrisée", raconte à Europe 1 un conseiller élyséen.
http://www.europe1.fr/Politique/Cannabi ... n-1275633/
A plus tard,