Tourisme : c'est mitigé
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Bonjour, Baisse "historique" dans le tourisme en France pour le mois de juillet, d'après une étude du cabinet Protourisme publiée samedi 1er août. Avec près de 7% de nuitées en moins pour le premier mois des grandes vacances, il s'agit du 7e mois consécutif de baisse. "La très forte baisse de la clientèle étrangère et le recul du taux de départ en vacances des Français affectent la fréquentation des hébergements touristiques marchands cet été", avance le cabinet.
L'effet de la crise économique se faire ressentir dans ce secteur, même si "les réservations pour août sont sensiblement identiques à celles de l'an dernier", note le cabinet.
Ces chiffres, qui portent sur un million de lits touristiques, viennent conforter le bilan présenté vendredi par le secrétaire d'Etat au Tourisme Hervé Novelli, présentés dans le cadre d'un bilan semestriel.
D'après le ministère, les nuitées des touristes français ont baissé de 7% en juillet, mais devraient se stabiliser sur les deux mois des vacances scolaires. A noter : une baisse important des visiteurs étrangers, de l'ordre de 30%. Protourisme a observé des baisses de fréquentations de -5% pour la clientèle belge jusqu'à 25% pour les allemands.
"Cette année les clientèles étrangères ne sont pas au rendez-vous et ne permettent pas de masquer l'essoufflement de notre marché intérieur avec moins de Français qui partent en vacances cet été et ce de façon constante depuis 2003", souligne le cabinet.
Alors que les résidences de tourisme et les villages de vacances limitent la casse avec un recul de 5 à 6% (4 à 8% pour les gîtes ruraux), l'hôtellerie et la location d'appartement meublés sont "les principales victimes de la crise" avec une baisse de 8 à 10%.
Le seul secteur en légère hausse est celui de l'hôtellerie en plein air, du fait du succès de son parc locatif".
Mais il y a des villes qui résistent mieux, c'est le cas de Bordeaux par exemple "Nous accueillons trois millions de visiteurs par an. Avant 2007, c'était 2,5 millions", affirme à l'AFP le directeur adjoint de l'Office de tourisme, Philippe Prévot. Pour lui, l'inscription à l'Unesco a eu "un effet immédiat. Les experts qui nous annonçaient une augmentation de 30% du nombre de visiteurs ne se sont pas trompés". "Nous sommes partis pour faire au moins aussi bien, voire mieux, que l'année dernière, qui a été la meilleure année jamais enregistrée", poursuit-il, égrenant les chiffres: passages en hausse de 5% à l'Office du tourisme entre juillet 2008 et juillet 2009, 30% de mieux pour les visites de la ville, plus 26% pour les visites de monuments... Il y une chose qui n’a pas changé par rapport à l’an dernier : la France est encore une fois la première destination touristique mondiale. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
L'effet de la crise économique se faire ressentir dans ce secteur, même si "les réservations pour août sont sensiblement identiques à celles de l'an dernier", note le cabinet.
Ces chiffres, qui portent sur un million de lits touristiques, viennent conforter le bilan présenté vendredi par le secrétaire d'Etat au Tourisme Hervé Novelli, présentés dans le cadre d'un bilan semestriel.
D'après le ministère, les nuitées des touristes français ont baissé de 7% en juillet, mais devraient se stabiliser sur les deux mois des vacances scolaires. A noter : une baisse important des visiteurs étrangers, de l'ordre de 30%. Protourisme a observé des baisses de fréquentations de -5% pour la clientèle belge jusqu'à 25% pour les allemands.
"Cette année les clientèles étrangères ne sont pas au rendez-vous et ne permettent pas de masquer l'essoufflement de notre marché intérieur avec moins de Français qui partent en vacances cet été et ce de façon constante depuis 2003", souligne le cabinet.
Alors que les résidences de tourisme et les villages de vacances limitent la casse avec un recul de 5 à 6% (4 à 8% pour les gîtes ruraux), l'hôtellerie et la location d'appartement meublés sont "les principales victimes de la crise" avec une baisse de 8 à 10%.
Le seul secteur en légère hausse est celui de l'hôtellerie en plein air, du fait du succès de son parc locatif".
Mais il y a des villes qui résistent mieux, c'est le cas de Bordeaux par exemple "Nous accueillons trois millions de visiteurs par an. Avant 2007, c'était 2,5 millions", affirme à l'AFP le directeur adjoint de l'Office de tourisme, Philippe Prévot. Pour lui, l'inscription à l'Unesco a eu "un effet immédiat. Les experts qui nous annonçaient une augmentation de 30% du nombre de visiteurs ne se sont pas trompés". "Nous sommes partis pour faire au moins aussi bien, voire mieux, que l'année dernière, qui a été la meilleure année jamais enregistrée", poursuit-il, égrenant les chiffres: passages en hausse de 5% à l'Office du tourisme entre juillet 2008 et juillet 2009, 30% de mieux pour les visites de la ville, plus 26% pour les visites de monuments... Il y une chose qui n’a pas changé par rapport à l’an dernier : la France est encore une fois la première destination touristique mondiale. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Le dollar et surtout la livre ne sont pas en position de force, cela influe énormément, surtout quand on sait que les touristes anglo-saxons sont endurants en France et y dépensent beaucoup.
Pour la France, je comprends l'engouement: c'est un petit pays qui offre une diversité de paysages exceptionnelle (montagnes, campagne, côtes méditerranéennes, atlantiques etc), des villes très attrayantes, dont la plus belle du monde, une offre culturelle riche (musées, sites, Mont St Mich, Châteaux de la Loire), une gastronomie variée et de toutes les gammes, sans oublier le vin et ses caves, bref, un concentré...J'ai eu la chance inouïe de découvrir le pays avec mes parents, ce qui m'a laissé toute latitude pour aller voir l'Europe puis le reste du monde.
Je ne comprends pas par contre les agrégations touristiques, dans le Sud notamment. Même une famille peut pour le même prix avoir des conditions un peu meilleures dans d'autres pays, et d'autres régions de France.
Pour la France, je comprends l'engouement: c'est un petit pays qui offre une diversité de paysages exceptionnelle (montagnes, campagne, côtes méditerranéennes, atlantiques etc), des villes très attrayantes, dont la plus belle du monde, une offre culturelle riche (musées, sites, Mont St Mich, Châteaux de la Loire), une gastronomie variée et de toutes les gammes, sans oublier le vin et ses caves, bref, un concentré...J'ai eu la chance inouïe de découvrir le pays avec mes parents, ce qui m'a laissé toute latitude pour aller voir l'Europe puis le reste du monde.
Je ne comprends pas par contre les agrégations touristiques, dans le Sud notamment. Même une famille peut pour le même prix avoir des conditions un peu meilleures dans d'autres pays, et d'autres régions de France.
"Oh, but you can't expect to wield supreme executive power just because some watery tart threw a sword at you." Dennis, Monty Python's Holy Grail
Je pense aussi que le pouvoir d'achat des GB et des Ricains a subi une baisse a la fois à cause de la crise et des parités monétaires.
C'est sensible chez moi, terre d'accueil des classes moyennes anglaises qui ne sont venues qu'a 70%.
Le tourisme a de toutes façons ses limites en terme de capacité d'accueil. Je ne voudrais pas que ma bretagne devienne bétonnée comme la cote d'azur. Heureusement, le climat nous en préserve, autre cause de désaffection relative de la bretagne, 3 eme été pourri consécutif, ça vaccine.
C'est sensible chez moi, terre d'accueil des classes moyennes anglaises qui ne sont venues qu'a 70%.
Le tourisme a de toutes façons ses limites en terme de capacité d'accueil. Je ne voudrais pas que ma bretagne devienne bétonnée comme la cote d'azur. Heureusement, le climat nous en préserve, autre cause de désaffection relative de la bretagne, 3 eme été pourri consécutif, ça vaccine.
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Les étrangers en ont peut-être aussi un peu marre de se faire maltraiter par les commerçants et les restaurateurs français, les chauffeurs de taxis, les serveurs malpolis, etc. Ca peut éventuellement faire partie de l'équation, qu'en pensez-vous ?
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Honnêtement je ne pense (malheureusement) pas, parce que cette composante est vieille comme le tourisme lui-même et n'a jamais interféré dans la primauté de la France en ce qui concerne la fréquentation touristique.
Je reste absolument persuadée qu'une conjoncture économique morose couplée avec la baisse de la valeur du dollar et surtout de la livre sterling (à l'inverse, j'étais à Londres il y a peu, et les prix n'ont jamais été aussi bas) jouent un rôle majeur, la France n'étant pas parmi les destinations meilleur marché du globe, ni même d'Europe.
Je reste absolument persuadée qu'une conjoncture économique morose couplée avec la baisse de la valeur du dollar et surtout de la livre sterling (à l'inverse, j'étais à Londres il y a peu, et les prix n'ont jamais été aussi bas) jouent un rôle majeur, la France n'étant pas parmi les destinations meilleur marché du globe, ni même d'Europe.
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J'en pense que certains commerçants, restaurateurs et cie en ont aussi marre de voir certains clients souvent parisiens qui sont aussi pressés, irrespectueux que malpolis, voir prétentieux. Alors que les étrangers sont souvent les plus sympathiques.racaille a écrit : Les étrangers en ont peut-être aussi un peu marre de se faire maltraiter par les commerçants et les restaurateurs français, les chauffeurs de taxis, les serveurs malpolis, etc. Ca peut éventuellement faire partie de l'équation, qu'en pensez-vous ?
Libre penseur a écrit :J'en pense que certains commerçants, restaurateurs et cie en ont aussi marre de voir certains clients souvent parisiens qui sont aussi pressés, irrespectueux que malpolis, voir prétentieux. Alors que les étrangers sont souvent les plus sympathiques.racaille a écrit :Les étrangers en ont peut-être aussi un peu marre de se faire maltraiter par les commerçants et les restaurateurs français, les chauffeurs de taxis, les serveurs malpolis, etc. Ca peut éventuellement faire partie de l'équation, qu'en pensez-vous ?
Vient à Paris au lieu de nous rabacher des prejugés débiles datant de 70 ans.
J'en ai autant pour la gouverne des ventres à choux, reculant pour aller bosser et envieux des parigots sans etre capable de faire 1/10em de ce qu'ils font tous les jours.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
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Ne te sent pas insulté. Ce n'est pas un préjugé, c'est une réalité. En plus, j'ai dit certains parisiens, heureusement ils ne sont pas majoritaire (moins de 10%). Je parle de vécus, dans mon magasin, je côtoie une clientèle diversifiée des quatre coins de la France, et je confirme les bourgeois parisiens sont les pires, à contrario les gens du sud ouest sont bien plus aimable, comme les belges (les plus sympas), les hollandais et les allemands, j'ai même des clients parisiens qui reconnaissent eux même l'antipathie ambiante des parisiens (c'est le stress quotidien qui vous rend surement plus irritable...) Les vendéens ne sont pas forcément mieux, c'est un autre style, il y a des c... partout.
Les touristes français sont aussi reconnues à l'étranger pour être les pires touristes au monde.
En somme, je dit simplement qu'on doit avoir un minimum de respect envers les salariés qui travaillent dans les zones touristiques en France ou ailleurs, c'est tout.
Les touristes français sont aussi reconnues à l'étranger pour être les pires touristes au monde.
En somme, je dit simplement qu'on doit avoir un minimum de respect envers les salariés qui travaillent dans les zones touristiques en France ou ailleurs, c'est tout.
Vu de l'étranger :
- la France est sans doute le plus beau pays du monde.
- ses prix sont totalement surfaits dans les lieux-phares (voir le prix d'un transat sur une plage de la Côte d'Azur)
- dans la France profonde, les prix sont plus raisonnables, et l'accueil nettement plus sympa.
- les restaurants "touristiques" sont de très mauvaise qualité pour des prix fous, trop souvent.
- très peu de voyagistes offrent des "tout compris" (avion, transfert, logement, pension complète ou demi-pension, voire "all in") : les touristes adorent pourtant ces formules sans surprises. Et plus encore quand ils ne sont pas francophones, vu l'imperméabilité des français aux langues étrangères.
- les "tubes" touristiques sont victimes de leur succès : 5 heures de file pour monter à la Tour Eiffel, ça décourage ... (mais je ne vois pas de solution)
En fait, l'attraction de la France est telle qu'elle n'a jamais eu à organiser son tourisme, qui est resté aussi individuel que dans les années 1930 ...
Ceci dit, pas de panique : un petit couac dans les chiffres de cette année n'a rien de spécifique à la France ...
- la France est sans doute le plus beau pays du monde.
- ses prix sont totalement surfaits dans les lieux-phares (voir le prix d'un transat sur une plage de la Côte d'Azur)
- dans la France profonde, les prix sont plus raisonnables, et l'accueil nettement plus sympa.
- les restaurants "touristiques" sont de très mauvaise qualité pour des prix fous, trop souvent.
- très peu de voyagistes offrent des "tout compris" (avion, transfert, logement, pension complète ou demi-pension, voire "all in") : les touristes adorent pourtant ces formules sans surprises. Et plus encore quand ils ne sont pas francophones, vu l'imperméabilité des français aux langues étrangères.
- les "tubes" touristiques sont victimes de leur succès : 5 heures de file pour monter à la Tour Eiffel, ça décourage ... (mais je ne vois pas de solution)
En fait, l'attraction de la France est telle qu'elle n'a jamais eu à organiser son tourisme, qui est resté aussi individuel que dans les années 1930 ...
Ceci dit, pas de panique : un petit couac dans les chiffres de cette année n'a rien de spécifique à la France ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Oui, demander conseil est la solution que je pratique toujours avec ravissement !
Mais j'entends trop d'étrangers me dirent qu'on bouffe ignoblement mal en France ... Pour ma part, je ne retrouve plus à Paris les délicieux petits cafés ou bistrots dont la patronne au grand coeur faisait une cuisine originale et savoureuse pour 3 fois rien ...
Mais j'entends trop d'étrangers me dirent qu'on bouffe ignoblement mal en France ... Pour ma part, je ne retrouve plus à Paris les délicieux petits cafés ou bistrots dont la patronne au grand coeur faisait une cuisine originale et savoureuse pour 3 fois rien ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
C'est vrai, mais ne cherchez pas la responsabilité de cette mal bouffe du coté des employés, mais plutot du coté des employeurs.
les patrons sont plus ce qu'ils étaient ... maintenant ils ne raisonnent qu'en terme de cac 40, de rentabilité, de profit. Ils suivent en cela les recommandations des intermédiaires de l'immo qui leur vendent une affaire clef en mains a des prix exorbitants. Que voulez vous, ils sont devenus libéraux (pour payer moins d'impots, car celui ci tue leur richesse, of course, et pour le bien de tous, accessoirement) et ce qui compte c'est leur pomme, pas celle de leurs clients. Ha, j'oubliais ... vous allez me dire que la concurrence devrait niveler tout cela (par le haut), mais il n'en est rien ... selon votre propre constat.
Y'a aurait il (en ces temps balnéaires) du sable coincé sous la couture principale du string des propriétaires d'estaminets et de bistrots? (ceci expiquerait leur irritation)
les patrons sont plus ce qu'ils étaient ... maintenant ils ne raisonnent qu'en terme de cac 40, de rentabilité, de profit. Ils suivent en cela les recommandations des intermédiaires de l'immo qui leur vendent une affaire clef en mains a des prix exorbitants. Que voulez vous, ils sont devenus libéraux (pour payer moins d'impots, car celui ci tue leur richesse, of course, et pour le bien de tous, accessoirement) et ce qui compte c'est leur pomme, pas celle de leurs clients. Ha, j'oubliais ... vous allez me dire que la concurrence devrait niveler tout cela (par le haut), mais il n'en est rien ... selon votre propre constat.
Y'a aurait il (en ces temps balnéaires) du sable coincé sous la couture principale du string des propriétaires d'estaminets et de bistrots? (ceci expiquerait leur irritation)
Ce qui était "libéral", c'était mon troquet favori, en face du Théâtre Dunou, où Juliette le Provencale mitonnait de petits plats exquis avec les herbes de Provence que lui envoyait sa maman ...
Ce libérali!sme a été tué par les charges sociales, les taxes, et ne survivent que des bistrots-entreprises où chaque gramme de beurre doit être compté ! Du coup, il faut ingurgiter des pizzas surgelées, des tomates farcies d'une mayonnaise de thon industrielle, peu importe, du moment que les loufiats sont " au barême" ... Je te rappelle que naguère, dans les grands cafés parisiens, les garçons payaient pour avoir la place, tant les pourboires constituaient un pactole ! Du coup, tout le monde avait le sourire ...
Ce libérali!sme a été tué par les charges sociales, les taxes, et ne survivent que des bistrots-entreprises où chaque gramme de beurre doit être compté ! Du coup, il faut ingurgiter des pizzas surgelées, des tomates farcies d'une mayonnaise de thon industrielle, peu importe, du moment que les loufiats sont " au barême" ... Je te rappelle que naguère, dans les grands cafés parisiens, les garçons payaient pour avoir la place, tant les pourboires constituaient un pactole ! Du coup, tout le monde avait le sourire ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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