Bonjour,bye 2 a écrit :C'est un résumé, certes, mais un peu simpliste cet article de contrepoints.
Il fait peu de place aux idées..pour des idées. Il lie constamment l'intérêt ( qui n'est pas à écarter systématiquement, certes ) à l'expression politique.
Aucune mention à l'intérêt commun, ou disons à ceux qui auraient le plus d'intérêt à un changement radical.Militer, c'est aussi, faire abstraction de sa petite personne, et ne pas supporter l'injustice permanente.
Là-dessus, la violence serait l'attribut de l'extrême-gauche, notamment.
Comme si ce système n'était pas violent par nature: le chômage n'est pas violent, la misère,..?
Et les manières de conserver cet ordre n'est-il pas violent ? Garder à tout prix ce système, contre les aspirations du plus grand nombre à une vie avec assises plus assurées, n'est-il pas faire violence à ceux-ci ?Justice, Police,..essentiellement aux ordres des puissants, ne constituent-ils pas des moyens violents de faire perdurer cet ordre ?
Et si un mouvement pacifique point ( grève générale,..) ne fera-t-on pas appel à l'armée pour réprimer comme de gaulle a été tenté de le faire en 68 ?
Le danger pour ce système n'est pas réellement dans les éruptions de colère, légitimes au demeurant, ( qu'il sait gérer..voire susciter dans son intérêt bien compris ) mais dans la production d'idées radicales, leur prolifération, la prise en compte la plus massive de la gestion de nos propres affaires, économiques et politiques.
Oui les intérêts sont systématiquement liés à la politique. Même en parlant d'un soit disant intérêt commun, vous parlez d'intérêts.
Le militant cherche à faire passer son intérêt à tous.
La violence n'est pas monopole d'aucun des groupes, il y à les conservateurs qui cherchent à tous prix de laisser les choses comme elles le sont, y compris par la violence, l'ED qui cherche à revenir à un temps jadis idélalisé, même par la violence s'il le faut, et même les progressistes modérés, s'il le pensent nécessaire, utiliseront la force contre des réacs ou autres groupes qui menacent leurs réformes.
Le dernier paragraphe est juste l'exposition de vos propres idée, n'est-ce pas?