Le 19 décembre 1964, Jean Moulin entrait au Panthéon...

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johanono
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Le 19 décembre 1964, Jean Moulin entrait au Panthéon...

Message non lu par johanono » 19 déc. 2014, 12:57:05

Et André Malraux était là pour l'accueillir :

https://www.youtube.com/watch?v=vZbeMLga6gA

:ok:

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mordred
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Re: Le 19 décembre 1964, Jean Moulin entrait au Panthéon...

Message non lu par mordred » 19 déc. 2014, 15:26:54

L'une des seules véritables apparitions de Jean Moulin sur film :

[BBvideo 600,350]http://www.youtube.com/watch?v=1Q5GL1BvP-4[/BBvideo]
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

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Golgoth
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Re: Le 19 décembre 1964, Jean Moulin entrait au Panthéon...

Message non lu par Golgoth » 19 déc. 2014, 17:55:54

Un des plus grand héros français, si ce n'est le plus grand.
Quand je vois les préfets actuels, quelle honte...
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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politicien
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Re: Le 19 décembre 1964, Jean Moulin entrait au Panthéon...

Message non lu par politicien » 20 déc. 2014, 11:19:48

Bien des mystères continuent d’entourer la fin de Jean Moulin, qui n’ajoutent ni ne retranchent à la grandeur du personnage. Les causes de son arrestation à Caluire, dans la banlieue de Lyon, le 21 juin 1943, déchaînent toujours les passions. Mais la mort quelques jours plus tard du héros de la Résistance reste également nimbée de flou. Au point que les cendres déposées solennellement au Panthéon, il y a cinquante ans tout juste, le 19 décembre 1964, ne peuvent avec certitude être considérées comme les siennes. Est-ce bien lui ? « A tout prendre, on ne saurait l’exclure », comme l’écrit un de ses grands biographes, Jean-Pierre Azéma, avec la prudence qui sied.

(...)

Ensuite, il faut se fier aux rapports ou aux témoignages, parfois de seconde main, de ses tortionnaires allemands. La Gestapo décide de transporter le prisonnier en Allemagne, sans doute dans un hôpital de la police situé à Berlin. Jean Moulin aurait expiré dans le train. Certaines sources affirment que le corps aurait été vu en gare de Francfort tandis que d’autres expliquent qu’il aurait été descendu à Metz. L’acte de décès allemand précise comme lieu cette dernière ville et comme date le 8 juillet 1943. Mais il fut rédigé six mois plus tard, le 3 février 1944... Accompagnant cet acte de décès figure une copie du certificat médical constatant la mort, certificat qui est, lui, daté du 25 juillet 1943. Lassagne situe de mémoire au 10 ou 11 juillet le moment où il vit pour la dernière fois Jean Moulin à Neuilly. Pour ajouter à la confusion, d’autres sources de la Résistance affirmeront avoir reconnu l’homme dans la prison de Fresnes, plusieurs semaines plus tard.

L’acte de décès du 3 février 1944 donne pour cause de la mort une « défaillance cardiaque », quand Jean Moulin, on le sait parfaitement, a succombé aux tortures infligées et, peut-être, à des tentatives de suicide qu’il aurait faites pour être sûr de ne pas parler. Henri Michel, son premier biographe, n’excluait pas dans un livre paru en 1964 que « Max », un des pseudos du chef, soit mort à Neuilly et que son cadavre ait été mis dans le train pour couvrir la bévue. « Toutes ces pièces d’état civil sont-elles des faux destinés à dissimuler la faute commise par de trop zélés tortionnaires en tuant un prisonnier avant d'avoir réussi à le faire parler ? » Le stratagème aurait visé à éviter le courroux de Berlin.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
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