François Hollande fête mercredi le troisième anniversaire de sa victoire à la présidentielle. Voici un rappel, depuis le général de Gaulle, de la situation à laquelle étaient confrontés ses prédécesseurs à pareil moment de leur mandat :
Charles de Gaulle
- Premier septennat (1958-1965) : revenu au pouvoir après une longue "traversée du désert", Charles de Gaulle doit faire face, après sa formule "Je vous ai compris" prononcée à Alger en 1958, à la colère des pieds-noirs et de l'armée, qui se sentent trahis. Le 21 avril 1961 a lieu le "putsch des généraux" à Alger. Mais l'insurrection de ce "quarteron de généraux en retraite", selon son expression, échoue.
- Second septennat (1965-1969) : trois ans après avoir été réélu (au suffrage universel direct - une première - face à François Mitterrand), le général, en perte de vitesse, se retrouve confronté aux manifestations de Mai 68. Le pays est paralysé,
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Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981) : après des mesures sociétales importantes (légalisation de l'avortement, droit de vote à 18 ans...), le plus jeune président de la République - élu à 48 ans - doit affronter les conséquences du premier choc pétrolier de 1973. Il lance avec son Premier ministre Raymond Barre un deuxième plan d'austérité en avril 1977. Depuis son départ de Matignon, Jacques Chirac, qui vient de créer le RPR, lui mène la vie dure et s'empare, aux municipales de mars 1977,
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François Mitterrand
Premier septennat (1981-1988) : après le "tournant de la rigueur" de 1983, le premier président socialiste de la Ve doit faire face à des manifestations monstres pour la "défense de l'école libre" (1,2 million de personnes dans les rues de Paris le 24 juin 1984).
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Second septennat (1988-1995) : affaibli par la maladie, Mitterrand connaît un - bref - regain de popularité début 1991 après la guerre du Golfe. En mai, il remercie son Premier ministre Michel Rocard et appelle à Matignon Édith Cresson
Jacques Chirac
Quinquennat (2002-2007) : après la victoire du non au référendum constitutionnel sur l'Europe, le 29 mai 2005, Jacques Chirac congédie de Matignon Jean-Pierre Raffarin, le remplaçant par Dominique de Villepin et rappelant Nicolas Sarkozy à l'Intérieur. En septembre, il subit un AVC qui handicapera sa fin de mandat et doit faire face, en novembre, aux émeutes urbaines (état d'urgence décrété).
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