Cent ans après la terrible bataille qu’Angela Merkel et François Hollande commémoreront dimanche, la forêt de Verdun recrache toujours corps et obus de la Grande Guerre.
On peine à le suivre. Gérald Colin ne marche pas, il gambade. D’un pas énergique, ce quinquagénaire qui paraît dix ans de moins parcourt les cratères qui sculptent le relief de la forêt de Verdun. Le terrain raconte le terrible labour des canons. Quelque 60 millions d’obus furent tirés par les Français et les Allemands pendant les trois cents jours de la bataille de Verdun, en 1916. Et des millions d’autres pendant toute la durée de la Grande Guerre.
La forêt est inscrite dans les gènes de Gérald Colin. Son grand-père était forestier. Lui travaille pour l’Office national des forêts (ONF). Il est chargé de l’entretien des bois de Damvillers, où il habite. Mais c’est dans la forêt de Verdun, à dix kilomètres au sud, qu’il passe son temps libre. Car son autre passion, c’est la première guerre mondiale. Sa bibliothèque compte plus de 1 200 livres sur le sujet, dont bon nombre de témoignages de « poilus ». C’est pour tenter d’imaginer ce qu’ils ont pu vivre qu’il arpente la forêt.
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A Verdun, sous la forêt, les plaies
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Re: A Verdun, sous la forêt, les plaies
Bonjour,
Le président français et la chancelière allemande commémoraient dimanche le centenaire de la bataille de Verdun. À Douaumont, ils ont tous les deux souligné la fragilité d'une Union européenne dont le Royaume-Uni pourrait sortir sir le camp du «Brexit» l'emporte le 23 juin.
Ce fut la première commémoration décennale de la Grande guerre depuis la mort du dernier poilu, la première qui s'est tenu en l'absence de témoin ayant directement vécu l'événement, un moment d'autant plus émouvant. François Hollande et Angela Merkel célébraient dimanche le centenaire de la bataille de Verdun, l'une des batailles les plus meurtrières de la première guerre mondiale: au total, 163.000 Français et 143.000 Allemands seront tués dans la boue des tranchées, sous la pluie des obus. Un tombeau.
Plus de trente ans après François Mitterrand et Helmut Kohl honorant main dans la main la mémoire des soldats de Verdun, le 22 décembre 1984, le président et la chancelière ont prononcé chacun un discours à l'ossuaire de la nécropole de Douaumont. «Notre devoir sacré est inscrit dans le sol ravagé de Verdun, il tient en quelques mots: aimons notre patrie mais protégeons notre maison commune, l'Europe, sans laquelle nous serions exposés aux tempêtes de l'Histoire», a déclaré le chef de l'Etat français. L'Europe est «la plus vaste communauté des pays démocratiques, une référence» mais aussi un «grand espace fragile» qu'il convient de protéger, a dit François Hollande avant de dénoncer les forces «de la division, de la fermeture et du repli sont de nouveau à l'oeuvre».
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http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... t-kohl.php
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Re: A Verdun, sous la forêt, les plaies
Bref, cette cérémonie fut un prétexte pour nous servir encore les poncifs habituels sur l'Europe...
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