En même temps ce ne sont pas les tables de la Loi^^Conscience a écrit :.
Sérieusement revenons au sujet de racaille,tu adhères donc à son sujet ?
C'est juste un petit essai impertinent qui propose des pistes de réflexions, desquelles ont peut éventuellement s'inspirer en se les réappropriant à sa propre convenance. Je ne pense pas qu'il convienne de s'y soumettre aveuglément. A mon humble avis c'est surtout un appel à la réflexion individuelle, à ne pas se laisser aveugler par un système politique conçu avant tout pour nous diviser, nous discipliner et nous subjuguer.
Il est certain que le "diviser pour mieux régner" ne date pas de la Révolution française et de la création de la République. Landstreicher propose de s'affranchir du "règne", même si cela ne peut garantir une absence de divisions. Heureusement d'ailleurs, une société où tout le monde serait d'accord serait une société morte, une coquille vide. Dans l'optique anarchiste, les contradictions c'est la vie !artragis a écrit :Politique du diviser pour mieux reigner :
ça a toujours été, de toute façon les choses font que la population ne fait que croitre. L'augmentation des libertés, et l'immigration multiplie par beaucoup les points de vue, les cultures et les métissages.
Paradoxalement cela est à la fois un bien, puisque cela ouvre nos esprit, nous enrichit spirituellement, mais c'est aussi un mal puisque ça bouleverse les habitudes, les choses communément admises. Vient alors l'outil le plus magnifique qu'il soit : la stigmatisation.
Devant l'inconnu le plus total, avec la seule certitude que devant soit on a des humains, potentiellement aussi puissant que nous, nous ne pouvons avoir de préjugés, il faut donc les créer.
Au delà des clivages politique, on stigmatise donc, on crée des modèles de personnes à partir d'un autre outil : le fait divers. Pour peu que ce délinquant soit typé, les gens typés sont délinquants, pour peu qu'un musulmans soit intégriste, tous le sont. On se crée des modèles comme staline et hitler l'avaient créés. Sauf que nous ne sommes pas en dictature mais en démocratie libérale, alors les modèles créés ne sont pas, car c'est impossible pour eux, des idéalisations de l'homme parfait. En fait, tous les modèles dépeignent des gens qui portent les pires maux qui soient. Et, à la manière de l'athéisme qui tue Dieu, on a finit par stigmatiser les hommes politiques qui ont réussi, par persuasion magistrale à nous faire oublier le long terme et donc le passer. Résultat, la droite continue son combat contre le marxisme, l'extrême droite contre les étranger, la gauche contre le capitalisme et le libéralisme. Résultat on veut "réduire les inégalités" alors qu'elles sont de moins en moins criantes, surtout pas en périodes de crise.
Voila ce que j'ai à dire sur le sujet. Vous comprendrez, donc pourquoi je n'étais pas intervenu avant qu'on me provoque, dire ça, ou recopier l'article, n'est-ce pas la même chose?
Désolé pour le hors sujet gis.
Ce qu'il faut éviter à tout prix c'est que ces contradiction nous soient imposées "d'en haut" par des gens soucieux de maintenir leur position dominante, au-dessus du troupeau. Là-dessus tu as entièrement raison Artragis, la stigmatisation est un outil redoutable !"Je me suis aperçu depuis que les termes antinomiques ne se résolvent pas plus que les pôles opposés d'une pile électrique ne se détruisent; qu'ils ne sont pas seulement indestructibles; qu'ils sont la cause génératrice du mouvement, de la vie, du progrès; que le problème consiste à trouver, non leur fusion, qui serait la mort, mais leur équilibre, équilibre sans cesse instable, variable selon le développement même des sociétés." - Proudhon dans la Théorie de la propriété
Hélas la stigmatisation n'est pas réservé à la classe dirigeante - qu'elle soit économique ou politique - puisque le "tous pourris" émane souvent du peuple. Mais là aussi il s'agit d'une réaction-type du troupeau, se trouvant enfin une identité collective par le plus petit dénominateur commun, résultant de la dépossession de notre puissance par le pouvoir politique.
En ce qui me concerne je m'en tient à dire que la classe dirigeante n'est pas nécessaire
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Pour éclairer un peu le texte, je pense qu'il faut préciser que l'auteur est un anarchiste individualiste qui n'est pas démocrate et qui défend à la place de la démocratie la fameuse "association d'égoïstes" développée par Max Stirner (auteur extrêmement radical, contemporain de Marx et de Proudhon ; pour plus d'infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Stirner et http://www.google.fr/#hl=fr&source=hp&q=association d'égoïstes&… ).
Il s'agit donc d'un point de vue très particulier qui n'est pas nécessairement bon pour tout le monde.