Il y a 15 ans mourait Mitran

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Ilikeyourstyle
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 08 janv. 2011, 15:12:00

Il y a 15 ans trépassait François Mitterand , président de la République de 1981 à 1988, mal élu deux fois respectivement en 1981 avec l'aide de Jacques Chirac et de Jean-Marie Le Pen en 1988. 


Mitterand était un personnage complexe, qui me répugne vraiment à posteriori, décoré de la Francisque et fonctionnaire de Vichy, ami de l'extrême-droite, ministre sous la IVième siècle avant de rassembler le PS en 1971 et de s'allier avec les communistes d'abord. Ce fut un Président médiocre, à la performance économique désastreuse. De son temps, l'immigration et ses conséquences économiques, sociales, sécuritaires, culturelles s'est développé, la France a commencé à changer de couleur, de religion. Les fainéants et les médiocres ont été récompensés du RMI et d'un assistanat de masse confortable, les riches ont été punis de l'ISF. 
Pour se maintenir au pouvoir, Mitterand grâce à ses vieux réseaux d'extrême-droite inventa Le Pen et le FN, cadeau dont la droite républicaine se serait passée. 


Un jour j'irai cracher sur sa tombe.  icon_mrgreen

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Message non lu par Nombrilist » 08 janv. 2011, 15:33:00

"mal élu deux fois respectivement en 1981 avec l'aide de Jacques Chirac et de Jean-Marie Le Pen en 1988."

Va falloir que tu m'expliques comment dans un duel Miterrand-Chirac, Le Pen a réussi à interférer. Parcontre, Sarko élu grâce aux idées nauséabondes de Le Pen, ça, c'est indiscutable.

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politicien
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Message non lu par politicien » 08 janv. 2011, 15:35:00

Bonjour,

Je ne crois pas que la dernière était nécessaire, c'est comme cela que les postes dérivent.

Sinon petit complément d'information de cette journée :

De nombreux ténors du Parti socialiste sont réunis samedi à Jarnac pour rendre hommage à François Mitterrand, à l'occasion du 15e anniversaire de sa mort. Dans un discours, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a souligné "le courage" et "le volontarisme" du seul président de gauche de la Ve République.    Ils sont nombreux à Jarnac (Charente) samedi. Tous, socialistes, venus rendre hommage à François Mitterrand, à l'occasion du 15e anniversaire de sa mort, survenue le 8 janvier 1996. Parmi les personnalités présentes, beaucoup ont insisté sur l'importance de s'inspirer du seul président de la République issu de la gauche dans la Ve République. A la tribune, la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a souligné les qualités de l'ancien chef de l'Etat: "le volontarisme, le courage, l'amour de la France et la dignité dans laquelle il a toujours porté ses fonctions".   Celle qui a été l'une de ses ministres – du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle du 1991 à 1993 – a également déclaré que, pour elle, François Mitterrand "a d'abord été un président (…) dont l'essentiel de l'action a été de réconcilier les Français (…), réconcilier l'économique et le social, réconcilier la France qu'il aimait et réconcilier la République et l'histoire de la France". A la question de savoir si elle se sentait sa digne héritière, Martine Aubry a voulu voir plus loin. "Je me sens une héritière de tous les socialistes et des valeurs qu'ils portaient", a-t-elle simplement répondu.    Il a "beaucoup de fidèles"   Alors que peut retenir le PS de la politique de François Mitterrand, alors que le parti prépare ses primaires en vue de l'élection présidentielle de 2012? "Il ne s'agit pas de dupliquer, il s'agit de s'inspirer d'un homme qui croyait que les hommes et les femmes forgent leur destin, qu'ils peuvent porter une société en ayant le soutien du peuple", a affirmé la première secrétaire, entourée d'une forte délégation du Parti socialiste, parmi lesquels Bertrand Delanoë, Arnaud Montebourg et Jack Lang. La famille de l'ancien chef de l'Etat était également présente à Jarnac. Son fils Gilbert et sa fille Mazarine Pingeot ont, chacun leur tour, déposé une gerbe sur la tombe de leur père.   Samedi, Ségolène Royal s'est également placée en héritière de François Mitterrand. Peu avant Martine Aubry, elle est montée à la tribune et a prononcé un discours en tant que présidente de la région Poitou-Charentes. Un discours qu'elle a débuté pour une phrase de l'ancien chef de l'Etat: "On ne peut rien faire avec la France si on ne l'aime pas." Et de poursuivre, citant les nombreuses qualités de l'homme et racontant plusieurs anecdotes qu'elle a en partie vécu puisque ministre de l'Environnement de 1992 à 1993. "François Mitterrand fut aussi visionnaire", a-t-elle ajouté, sur des dossiers tels que les jeunes, l'Europe ou encore les retraites.   Interrogée par i-Télé, Mazarine Pingeot a souligné l'importance de cette date d'anniversaire "particulière" au vu du nombre de personnalités présentes samedi à Jarnac. "Ce n'est pas forcément le jour le plus simple pour le recueillement, mais c'est important d'être là tous ensemble", a-t-elle estimé. Refusant de parler à la place de son père sur la situation politique interne au PS, Mazarine a seulement tenu à ajouter que François Mitterrand avait "beaucoup de fidèles". Reste à savoir si l'un des ténors du PS parviendra maintenant à lui succéder à la tête de la présidence de la République.    Le Jdd

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 08 janv. 2011, 15:37:00

Je ne renierai rien de ce que j'ai dit, Politicien. Un jour je le ferai, cet homme malfaisant a coûté trop cher aux français. 

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Message non lu par Nombrilist » 08 janv. 2011, 15:40:00

Il a coûté cher à toi et tes semblables tu veux dire ?

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Message non lu par Ilikeyourstyle » 08 janv. 2011, 15:44:00

Il a coûté très cher à l'ensemble des français. Quand il est arrivé au pouvoir, on avait un million de chômeurs et la pauvreté avait quasiment disparu du pays. Quand il a quitté l'Elysée, on avait 4 millions de chômeurs, 1 million de Rmistes et deux ou trois millions de pauvres désocialisés quasiment. Tout celà avec près de 10 points de prélèvements obligatoires supplémentaires. 

Cobalt

Hommage à François Mitterrand

Message non lu par Cobalt » 08 janv. 2011, 17:02:00

Hommage à François Mitterrand : les socialistes unis ?
France Info - 07:04
Seul François Mitterrand a été capable de mettre en ordre de marche son parti. 15 ans après sa mort, Ségolène Royal et Martine Aubry seront côte à côte pour saluer la mémoire du seul président socialiste de la Vème République.Image
Une carte postale hommage à François Mitterrand
© REUTERS / Regis Duvignau

C’est l’année des hommages à François Mitterrand. Des centaines de socialistes se réunissent aujourd’hui à Jarnac, le lieu de naissance de l’ancien président, pour célébrer le 15ème anniversaire de sa mort. Le 10 mai prochain, ils célébreront les 30 ans de la victoire du PS en 1981.
La famille de François Mitterrand sera aux premières loges, Mazarine en tête. Martine Aubry et Ségolène Royal devraient s’arracher les premiers rangs. Mis à part ces deux pointures du camp socialiste, d’autres têtes d’affiche seront présentes : Arnaud Montebourg, candidat déclaré à la primaire, Hubert Védrine, le président de l’institut François Mitterrand ou encore l’ancien ministre de la Culture Jack Lang.








Petit rappel de ce qu'a fait François Mitterand

Présidence de la République (1981 - 1995) [modifier]


François Mitterrand et Ronald Reagan en 1981


Premier septennat (1981-1988) [modifier]

Article détaillé : Premier mandat présidentiel de François Mitterrand.
Le 21 mai 1981, le septennat du nouveau président s'ouvre par une cérémonie au Panthéon. Puis il nomme son premier gouvernement dirigé par Pierre Mauroy.Le lendemain, il dissout l'Assemblée nationale. Les élections qui suivent, les 14 et 21 juin 1981, lui donnent la majorité absolue au Parlement. Un deuxième gouvernement de Pierre Mauroy fait entrer quatre ministres communistes. De nombreuses réformes sociales sont alors adoptées.Sur le plan économique, le septennat est marqué dans un premier temps par une vague de nationalisations (loi du 13 février 1982) et par une politique de maîtrise de l'inflation, infléchie vers l'austérité à partir du tournant de la rigueur, passage à une culture de gouvernement.Le septennat s'achève en 1988 sous la première cohabitation de la Ve République. Gouvernement Mauroy (mai 1981 - juillet 1984) [modifier]


  • 1981 :
    • Réformes nationales :
      • Augmentation du SMIC de 10 %, des allocations familiales et logement de 25 %, handicapés de 20 %.
      • Suppression de la Cour de sûreté de l'État.
      • Abolition de la peine de mort
      • Abrogation de la loi dite « anticasseurs », qui établissait notamment le principe d'une responsabilité pénale collective.
      • Autorisation des radios locales privées.
      • Première fête de la musique, créée par Jack Lang, Ministre de la Culture.
      • Loi d'amnistie, qui inclut les délits homosexuels.
      • Régularisation des immigrés sans papiers qui exercent un travail et peuvent le prouver.
      • Création de l'impôt sur les grandes fortunes (supprimé en 1987, rétabli en 1988 sous le nom d'ISF, Impôt de solidarité sur la fortune).
      • Premier blocage des prix.
      • Suppression de l'échelle mobile des salaires en 1982[60] .
      • Première des quatre dévaluations du franc (les autres suivront en 1982, 1983 et 1986).
        [/list:u]
      • Politique étrangère :
        • Discours dit de Cancún[61], 20 octobre 1981. Extrait :
          [/list:u]
          [/list:u]
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          « Salut aux humiliés, aux émigrés, aux exilés sur leur propre terre qui veulent vivre et vivre libres. Salut à celles et à ceux qu'on bâillonne, qu'on persécute ou qu'on torture, qui veulent vivre et vivre libres. Salut aux séquestrés, aux disparus et aux assassinés qui voulaient seulement vivre et vivre libres. Salut aux prêtres brutalisés, aux syndicalistes emprisonnés, aux chômeurs qui vendent leur sang pour survivre, aux indiens pourchassés dans leur forêt, aux travailleurs sans droit, aux paysans sans terre, aux résistants sans arme qui veulent vivre et vivre libres. A tous, la France dit : Courage, la liberté vaincra. Et si elle le dit depuis la capitale du Mexique, c'est qu'ici ces mots possèdent tout leur sens[62]. »


          • 1982 :
            • Politique nationale :
              • Loi de nationalisation du 13 février 1982: Nationalisation de banques (les 36 premières banques de dépôt, ainsi que Paribas et Suez) et de grands groupes industriels (CGE, PUK, Rhône-Poulenc, Saint-Gobain, Thomson).
              • Semaine de 39 heures (durée légale du travail).
              • 5e semaine de congés payés.
              • Suppression de l'échelle mobile des salaires en 1982[63] (sous l'égide de Jacques Delors, Ministre des Finances).
                [/list:u]
              • Ordonnances sur le cumul emploi-retraite, le travail à temps partiel, et l'insertion professionnelle des jeunes de 16 à 18 ans.
                • Retraite à 60 ans.
                • Fin de l'indexation des salaires sur les prix.
                • Lois Auroux sur le droit du travail.
                • Loi Roger Quilliot sur les droits et les devoirs des bailleurs et locataires. Le mode de vie homosexuel cesse d’être une cause d’annulation du bail d’habitation.
                • Loi-cadre Defferre sur la décentralisation.
                • Création des zones d'éducation prioritaire (ZEP).
                • Abrogation définitive des restrictions concernant les citoyens homosexuels, introduites en 1942 et confirmées en 1945 (article 331 alinéa 2 du Code pénal établi par la loi du 4 août 1982). Abrogation du délit d'homosexualité.
                • Passage de la majorité sexuelle à 15 ans pour tous, homos et hétéros.
                • Création de la Haute Autorité pour la communication audiovisuelle (ancêtre de l'actuel CSA).
                • Durcissement du contrôle des changes.
                • Création de la cellule antiterroriste de l'Élysée
                  [/list:u]
                • Politique étrangère :
                  • Première visite d'un chef d'État français en Israël. Discours de la Knesset dans lequel François Mitterrand déclare que « L'irréductible droit de vivre » appartient à Israël et appelle au respect des droits des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie.
                    [/list:u]
                    [/list:u]
                    [/list:u]

                    • 1983 :
                      [list]
                    • Politique intérieure :
                      [list]
                    • Troisième gouvernement de Pierre Mauroy.
                    • 1er plan de "rigueur" en mars (« tournant de la rigueur »).
                    • Abrogation de la loi Peyrefitte, dite Sécurité et Liberté.
                    • Loi Roudy sur l'égalité salariale entre hommes et femmes dans les entreprises.
                    • Loi Badinter sur l'indemnisation des victimes de crimes et délits.
                      [/list:u]
                    • Politique étrangère :
                      [list]
                    • Crise des euromissiles : soutien de François Mitterrand à l'installation de missiles Pershing 2 en Allemagne pour faire contrepoids aux missiles soviétiques. Discours du Bundestag sur l'équilibre des forces le 20 janvier 1983 : « Seul l'équilibre des forces peut conduire à de bonnes relations avec les pays de l'Est, nos voisins et partenaires historiques. Mais le maintien de cet équilibre implique à mes yeux que des régions entières de l'Europe ne soient pas dépourvues de parade face à des armes nucléaires dirigées contre elles. » En octobre, à Bruxelles, il déclare : « Je suis moi aussi contre les euromissiles, seulement je constate que les pacifistes sont à l'Ouest et les euromissiles à l'Est. »
                    • Août 1983, opération Manta renforçant l'intervention française au Tchad.
                    • Attentat du Drakkar le 23 octobre 1983 à Beyrouth. Cinquante-huit soldats français et deux cent trente-neuf marines américains sont tués. François Mitterrand se rend au Liban dès le lendemain.
                      [/list:u]
                      [/list:u]
                      [/list:u]
                      Plaque devant l'Ossuaire de Douaumont, François Mitterrand et Helmut Kohl en 1984

                      [list]
                    • 1984 :
                      [list]
                    • Politique intérieure :
                      [list]
                    • Crise sidérurgique dans le nord : plan de « modernisation ». Fermeture ou reconversion des anciennes mines de charbon, accélération du processus initié depuis les années 1960.
                    • Élections européennes : Percée du Front national
                    • Loi sur la formation professionnelle.
                    • Abandon du projet de loi Savary sur l'enseignement suite aux manifestations pour l'« enseignement libre ».
                      [/list:u]
                    • Politique étrangère et européenne :
                      [list]
                    • Présidence semestrielle par la France de la Communauté européenne.
                    • François Mitterrand se rend en Union soviétique et y défend publiquement les droits de l'homme et les contestataires, notamment Andreï Sakharov.
                      [/list:u]
                      [/list:u]
                      [/list:u]Gouvernement Fabius (juillet 1984 - mars 1986) [modifier]



                      [list]
                    • juillet-décembre 1984 :
                      [list]
                    • Nouveau gouvernement de Laurent Fabius, fin de la participation des communistes au gouvernement.
                    • Septembre 1984 : Accord franco-libyen sur « l'évacuation totale et concomitante du Tchad » qui ne sera pas respecté par la Libye[64].
                    • Libéralisation de l'audiovisuel, création des premières chaînes de télévision privées (dont Canal+).
                    • Nouveau statut pour la Polynésie.
                    • Novembre 1984 : début d'affrontements sanglants en Nouvelle-Calédonie.
                    • Commémoration de la bataille de Verdun, où a lieu la célèbre poignée de main entre le président Mitterrand et le chancelier Helmut Kohl.
                      [/list:u]
                    • 1985 :
                      [list]
                    • Politique intérieure
                      [list]
                    • Inauguration de la Géode au parc de la Villette à Paris.
                    • Loi Montagne
                    • Instauration du mode de scrutin proportionnel aux élections législatives prévues l'année suivante.
                    • Loi limitant le cumul des mandats.
                    • Réforme du Code pénal.
                      [/list:u]
                    • Politique étrangère et européenne
                      [list]
                    • Lancement d'Eurêka, l'Europe de la technologie.
                    • « Doctrine Mitterrand » accordant asile aux anciens gauchistes italiens non poursuivis pour crimes de sang et qui ont explicitement renoncé à la violence
                    • Affaire du Rainbow Warrior
                    • Ratification de la Convention européenne des droits de l'homme, qui interdit notamment le rétablissement de la peine de mort.
                      [/list:u]
                      [/list:u]
                    • janvier - mars 1986 :
                      [/list:u]
                      François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl : les deux hommes ont établi entre eux une réelle complicité, formant l'un des nombreux « couples franco-allemand » qui ont marqué l'histoire des relations entre les deux pays depuis la fin de la Seconde guerre mondiale




                      [list]
                    • [list]
                    • Signature de l'Acte unique européen.
                    • Inauguration de la Cité des sciences et de l'industrie à Paris.
                    • Loi littoral
                    • Début de l’opération Épervier, au Tchad contre le GUNT pro-libyen.
                    • Création de deux chaine de tv, La Cinq et TV6.
                      [/list:u]
                      [/list:u]Gouvernement Chirac (mars 1986 - mai 1988), Première cohabitation [modifier]



                      [list]
                    • mars-décembre 1986 :
                      [list]
                    • L'union de la droite RPR-UDF remporte les élections législatives. Jacques Chirac forme un nouveau gouvernement. C'est la cohabitation. Le Front national obtient 35 députés.
                    • Promulgation de la loi supprimant l'autorisation administrative de licenciement.
                    • 1er sommet de la francophonie.
                    • Inauguration du musée d'Orsay
                    • Privatisations de banques et d'entreprises publiques.
                    • Ordonnances du 1er décembre 1986 relatives à la liberté des prix et de la concurrence.
                    • Vague d'attentats terroristes à l'automne 1986 commis par le réseau Fouad Ali Salah.
                    • Manifestations étudiantes contre le "projet Devaquet" de réforme de l'Université.
                      [/list:u]
                      [/list:u]


                      [list]
                    • 1987 :
                      [list]
                    • Inauguration de l'Institut du monde arabe.
                    • Arrestation des militants du groupe terroriste Action directe puis arrestations des membres du réseau Fouad Ali Salah
                    • Privatisation de TF1 et création de M6
                    • Rupture (provisoire) des relations diplomatiques avec l'Iran en juillet après le refus de l'ambassade iranienne de remettre aux autorités françaises, un interprète de l'ambassade d'Iran suspecté d'être impliqué dans la vague d'attentats terroristes.
                    • Septembre 1987 : référendum en Nouvelle-Calédonie sur le maintien au sein de la République, boycotté par le FLNKS (98,3 % contre l'indépendance, 40 % d'abstention).
                    • Célébrations du Millénaire capétien dans la basilique de Saint-Denis par François Mitterrand.
                      [/list:u]
                    • 1988 :
                      [list]
                    • Inauguration de la pyramide du Louvre.
                    • Loi sur le financement des campagnes électorales présidentielles et législatives, suite à une proposition de François Mitterrand.
                    • 22 avril : En Nouvelle-Calédonie, attaque de la gendarmerie de Fayawé (île d'Ouvéa) par un commando canaque, tuant quatre gendarmes et prenant en otage les autres. Le 5 mai, assaut de la grotte d'Ouvéa par la gendarmerie : 21 morts (deux militaires et dix-neuf indépendantistes calédoniens).
                      [/list:u]
                      [/list:u]Second septennat (1988-1995) [modifier]

                      Article détaillé : Second mandat présidentiel de François Mitterrand.
                      Bien qu'il sache, depuis novembre 1981, qu'il est atteint d'un cancer de la prostate, il annonce sa candidature pour un second septennat le 22 mars 1988 au journal d'Antenne 2. L'information concernant ce cancer ne sera dévoilée que lors de son hospitalisation au Val-de-Grâce en septembre 1992.Le 24 avril, François Mitterrand arrive nettement en tête de l'élection présidentielle avec 34,11 % des suffrages face à son Premier ministre et le chef de la majorité Jacques Chirac (19,96 %).Le 8 mai, François Mitterrand est réélu en remportant l'élection présidentielle contre Jacques Chirac avec 54,02 % des voix.Le second septennat de François Mitterrand est marqué par l'instauration du RMI et de la CSG, les célébrations du bicentenaire de la Révolution, l'engagement dans la première guerre d'Irak, le référendum sur le traité de Maastricht mais aussi par les affaires politiques, la maladie du président, la révélation publique de l'existence de sa fille adultérine Mazarine Pingeot (dont il a tenté de cacher l'existence par tous les moyens[65]) et les polémiques sur ses activités et ses amitiés nouées dans les années 1930 et sous le régime de Vichy[66]. Gouvernement Rocard (mai 1988 - mai 1991) [modifier]


                      François Mitterrand à la réunion de Toronto du G7 en 1988


                      Il nomme Premier ministre Michel Rocard et dissout l’Assemblée nationale. Le groupe socialiste et apparentés remporte alors une majorité relative, les communistes refusent une alliance gouvernementale. Les gouvernements socialistes sont contraints à un jeu de bascule entre le groupe communiste et les éléments modérés de l'opposition, surtout l'Union du centre (UDC, groupe parlementaire autonome issu de l'UDF).

                      [list]
                    • 1988 :
                      [list]
                    • Accords de Matignon mettant un terme au conflit en Nouvelle-Calédonie.
                    • Création du revenu minimum d'insertion (RMI).
                    • Politique du « ni-ni » (ni nationalisation ni privatisation).
                    • Réforme de la Politique agricole commune (PAC)[/list:u][/list:u][list]
                    • 1989 :
                      [list]
                    • Affaire Pechiney-Triangle
                    • Inauguration du Grand Louvre.
                    • Inauguration de l'opéra Bastille.
                    • Inauguration de la grande arche de la Défense.
                    • Loi Jospin sur l'Éducation nationale
                    • Loi Joxe sur l'immigration : abrogation des mesures de la loi Pasqua et renforcement des recours à disposition des immigrés.
                    • Élargissement des possibilités pour entamer une procédure de révision d'une condamnation judiciaire.
                    • Loi d'amnistie pour la Nouvelle-Calédonie.
                      [/list:u]
                      [/list:u]


                      [list]
                    • 1990 :
                      [list]
                    • Soutien prudent à l'unification allemande, obtenu après la garantie de la reconnaissance de la frontière Oder-Neisse par le chancelier Helmut Kohl.
                    • Signature de la convention de Schengen.
                    • Discours de La Baule.
                    • Décision de l'opération Noroît pour le Rwanda début octobre.
                    • Création de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
                    • Création de la Contribution sociale généralisée (CSG).
                    • Suppression du contrôle des changes.
                    • L'administration des PTT est transformée en deux établissements publics : La Poste et France Télécom.
                    • Plan Jospin pour les lycées.
                    • Loi Gayssot interdisant les propos négationnistes et renforçant la législation contre le racisme.
                    • Loi Arpaillange sur le financement des partis politiques.
                      [/list:u]
                      [/list:u]


                      [list]
                    • 1991 :
                      [list]
                    • Plan quinquennal pour les universités, dit « Université 2000 ».
                    • Nouveau statut pour la Corse. Notion de « peuple corse, composante du peuple français » invalidée par le conseil constitutionnel.
                    • Réglementation des écoutes téléphoniques : interdiction des écoutes administratives, contrôle des écoutes judiciaires.
                    • Participation de la France à la Première guerre du Golfe.
                      [/list:u]
                      [/list:u]Gouvernement Cresson (mai 1991 - avril 1992) [modifier]


                      François Mitterrand en 1991


                      En mai 1991, il remplace Michel Rocard par Édith Cresson laquelle altère rapidement son image par des propos maladroits sur les Anglais (« des homosexuels ») et les Japonais (« des fourmis »). Sa remarque « La Bourse, j'en ai rien à cirer » effrita encore davantage sa crédibilité. Elle cède la place dix mois plus tard à Pierre Bérégovoy.


                      [list]
                    • 1991 :
                      [list]
                    • Politique intérieure
                      [list]
                    • Édith Cresson première femme Premier ministre.
                    • Délocalisation d'une vingtaine d'organismes publics en banlieue parisienne ou en province, dont l'École nationale d'administration (ENA) à Strasbourg.
                    • Le service militaire est ramené à 10 mois.
                    • Loi Évin contre le tabagisme et l'alcoolisme.
                    • Révélation de l'affaire Urba (financement occulte du parti socialiste)
                      [/list:u]
                    • Politique étrangère et européenne
                      [list]
                    • En août, François Mitterrand et le monde entier sont confrontés au putsch de Ianaëv en Union soviétique et à la séquestration en Crimée de Mikhaïl Gorbatchev. Le président Mitterrand déclare alors vouloir attendre les intentions des « nouveaux dirigeants » soviétiques.
                    • Refus de rencontre publique avec Boris Eltsine, président élu de Russie, afin de ménager les autorités soviétiques.
                      [/list:u]
                      [/list:u]
                      [/list:u]


                      [list]
                    • 1992 :
                      [list]
                    • Loi Joxe sur l'aménagement du territoire.
                      [/list:u]
                      [/list:u]Gouvernement Bérégovoy (avril 1992 - mars 1993) [modifier]



                      [list]
                    • 1992 :
                      [list]
                    • Politique intérieure
                      [list]
                    • Loi Joxe sur l'aménagement du territoire.
                    • Refonte du Code pénal (achevée en 1994).
                    • Création du Code de la consommation.
                    • Moratoire sur les essais nucléaires.
                      [/list:u]
                    • Politique internationale et européenne
                      [list]
                    • 28 juin : François Mitterrand se rend de façon inattendue et symbolique à Sarajevo, alors sous le siège de l'armée serbe, le jour commémoratif de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand[67].
                    • Septembre : le traité de Maastricht, signé en février, est ratifié à une très courte majorité par référendum.
                      [/list:u]
                      [/list:u]
                      [/list:u]


                      [list]
                    • 1993 :
                      [list]
                    • Loi Sapin sur le financement des partis politiques et la lutte anticorruption.
                    • Loi Neiertz instituant un délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) et dépénalisant l'auto-avortement.
                      [/list:u]
                      [/list:u]Le 1er mai 1993, Pierre Bérégovoy se donne la mort. Le 4 mai, lors de ses obsèques, François Mitterrand déclare : « Toutes les explications du monde ne justifieront pas qu'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme, et finalement sa vie », visant les médias en général. Gouvernement Balladur (mars 1993 - mai 1995), deuxième cohabitation [modifier]

                      François Mitterrand ne peut empêcher la droite de remporter très largement les élections législatives en 1993 : le groupe socialiste et apparentés ne compte plus que 67 députés. Le président nomme alors Édouard Balladur à la tête du gouvernement : ce sera son dernier Premier ministre.


                      [list]
                    • 1993 :
                      [list]
                    • Victoire de la droite aux élections législatives. Édouard Balladur, Premier ministre.
                    • Fin de la politique du « ni-ni ». Retour des privatisations.
                    • Au Rwanda, retrait des forces de l'opération Noroît en décembre.
                    • Assassinat de René Bousquet, ancien préfet de police du régime de Vichy.
                    • Affaire VA-OM impliquant Bernard Tapie, ancien ministre de la ville (1992-1993), à qui François Mitterrand apporte tout son soutien.
                      [/list:u]
                      [/list:u]


                      [list]
                    • 1994 :
                      [list]
                    • Abandon de la révision de la loi Falloux.
                    • Élections européennes : La liste socialiste menée par Michel Rocard s'effondre à 14 % des suffrages.
                    • Affaire du sang contaminé impliquant les anciens ministres socialistes Laurent Fabius, Georgina Dufoix et Edmond Hervé.
                    • Pendant le génocide au Rwanda, opération Amaryllis du 8 au 14 avril, puis opération Turquoise du 22 juin au 21 août.
                    • Affaire Schuller-Maréchal
                    • Révélation au grand public de l'existence de Mazarine Pingeot.
                      [/list:u]
                    • 1995 :
                      [list]
                    • 30 mars : Inauguration de la Bibliothèque nationale de France.
                    • 20 janvier : Inauguration du pont de Normandie.
                    • 7 mai : Jacques Chirac est élu président de la République.
                    • 17 mai : Passation de pouvoirs entre le président sortant et le président nouvellement élu ; fin du second mandat de François Mitterrand.[/list:u][/list:u]

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Message non lu par sarkonaute » 08 janv. 2011, 17:16:00

mitterrand et jarnac, une belle association d'idée.
rappelons aux gauchistes qu'après avoir échoué lamentablement dans sa politique de gauche, mitterrand est l'homme de toutes les réformes ultra-libérales à partir de 1983 : ouverture des marchés financiers, acte unique européen etc.
ah il est beau votre président de gauche.
qu'en reste t-il à part l'interdiction de la peine de mort (dont on se serait volontiers dispensé)? rien. poubelle.
ah si: le faux attentat de l'observatoire.
Tous ensemble pour un nouveau rêve bleu avec Nicolas Sarkozy en 2012

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lancelot
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Message non lu par lancelot » 08 janv. 2011, 17:20:00

39h, 5eme semaine de cp, lois auroux, libéralisation des médias, abolition de la peine de mort, création du rmi, etc ... etc .... bref, 10 fois plus que ce que le nabot laissera ...

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Message non lu par sarkonaute » 08 janv. 2011, 17:24:00

que des inepties en somme, dont on payé encore la facture.
Tous ensemble pour un nouveau rêve bleu avec Nicolas Sarkozy en 2012

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Message non lu par keserasera » 08 janv. 2011, 17:33:00

Je me suis marré ! A Jarnac aujourd'hui, c'était la foire d'empoigne entre les "successeurs"... "Oh oh regardez moi, c'est moi que je ressemble le plus à Mimitte"... Et malheur aux absents ! "Comment ? Tu n'étais pas à Jarnac ?"
Franchement les gars...
Du Programme commun à la Cohabitation, on aura tout vu ! Tout !
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 08 janv. 2011, 19:00:00

politicien,pour une fois je regrette le regrouppement de l'hommage à François Mitterand,mes valeurs ne s'accordent pas avec d'un énergumen qui crache sur la tombe de quelqu'un,je crois même ne pas pouvoir y penser pour hitler,c'est dire.

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Message non lu par GIBET » 08 janv. 2011, 19:40:00

"Tout ce qui est excessif est inutile" disait Clémenceau... ce qui élimine quelques propos de ce fil!! icon_biggrin
Pour ma part j'examine toutes les réformes faites sous la présidence de cet homme et il en est de nombreuses que seuls les béotiens condamnent
Mais ce qui m'amuse le plus c'est ce paradoxe qu'une partie de la gauche le critique parce qu'il a fait une politique de droite, ce qui est en partie vrai dans certaines réformes, et que la droite enfourne les mêmes critiques alors qu'elle devrait au contraire se féliciter de ce qu'un Président de gauche ait pu infléchir à droite certaines de ses positions "gauchistes" icon_biggrin .
Bien sûr en décortiquant ainsi chacune des reformes indépendamment l'une de l'autre certaines (les "dénationalisations" des entreprise publiques par exemple) semblent sorties du côté droit- du chapeau de Mitterrand. Sauf que c'était le meilleur moyen pour éviter une privatisation  (pour ceux qui savent ce que c'est). C'est d'ailleurs pour cela que les ultra-libéraux à la Sarkorzy gueulent parce que la "politique de droite" de Mitterrand n'était pas assez à droite icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin
Le sommet de la rigolade c'est que les mêmes (sauf Sarkonaute "l'homme qui marche à genoux") trouvent que maintenant Sarkozy est trop à gauche icon_mrgreen
Nul n'est prophète en son Pays
La prochaine fois ce sera à qui le tour? icon_cheesygrin
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Message non lu par Nombrilist » 08 janv. 2011, 20:10:00

Tu peux m'expliquer le coup des "dénationalisations" pour éviter la privatisation ?

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Message non lu par El Fredo » 08 janv. 2011, 21:07:00

Ilikeyourstyle a écrit :Il a coûté très cher à l'ensemble des français. Quand il est arrivé au pouvoir, on avait un million de chômeurs et la pauvreté avait quasiment disparu du pays. Quand il a quitté l'Elysée, on avait 4 millions de chômeurs, 1 million de Rmistes et deux ou trois millions de pauvres désocialisés quasiment. Tout celà avec près de 10 points de prélèvements obligatoires supplémentaires. 
Quand on compare la France aux autres pays de la zone Euro ces 30 dernières années, nos indicateurs macroéconomiques ont toujours suivi à peu près la même tendance, donc non. Par contre on pourrait aussi parler de l'augmentation drastique de la dette sous les gouvernements de droite, mais ça serait hors sujet.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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