Je crois que c'est plus que cela. La démocratie, ce n'est pas souhaitable qu'on l'exporte, et cela n'a même aucun sens puisqu'elle le confort qu'on y troue se base sur l'exploitation des non-démocraties, où les produits coûtent moins cher vu qu'on ne paye pas les gens.
La "démocratie" (je mets entre guillements car si l'on en revient à l'étymologie grecque, il est difficile de la remplir de sens, "pour le peuple", "par le peuple"?) n'est qu'une chimère occidentale et un appui ethnocentriste de toute beauté pour aller asseoir des intérêts bien différents de par le monde. Elle permet aussi justement ce genre de hiérarchisation: "dictature", "pays libres", "pas dictatures" etc que je trouve profondément stupide.
Tu présupposes une intention de tromper. Or il y a de tout comme informations sur Cuba. Une observation objective serait plutôt par exemple que tu as des informations différentes. Dans ce cas, peux-tu nous les faire partager sur un ton plus apaisé ?
Débat infini. Ceux qui considèrent que Cuba est un pays au sort non tragique ont toutes les bonnes intentions. Mais pas les autres, et il faut développer (advocatus diabolii, je suis aussi pour ce développement justement, ça évite les assertions fragiles et ne reposant sur rien que sur une image mentale indestructible)...Je ne le ferai pas ici pour une raison simpliste: parce que je l'ai déjà fait, Cuba étant un sujet que tout le monde maîtrise à ravir sur les fora, et que l'on m'accuse systématiquement, chez les partisans de Castro où ceux qui trouvent que Cuba, c'est chouette, d'affabulations, de mensonges, de partisianisme (y compris quant on connaît un minimum mes idées, ce qui est encore plus incroyable) etc. Visiblement y avoir passé du temps ne fait pas la valeur face à ceux qui savent et point.Si tu es intéressé par ce que je peux raconter de mon expérience cubaine, je préfère le faire en privé, par mp donc.
Pour pouvoir écouter, il faut avoir un interlocuteur.
Libre à chacun d'essayer d'en trouver. Mais si on en trouve pas, on ne fait pas un monologue en s'empêtrant dans de telles certitudes
Alors cela nous fait un point commun avec eux.
Je n'ai jamais prétendu le contraire.
Est-ce que tu ne le comprends pas, ou est-ce que tu ne l'acceptes pas ?
Je le comprends très bien (je ne me suis pas rendue à Cuba pour rien, ou au hasard), et je n'ai pas à l'accepter. Ce que je n'accepte pas, c'est la méconnaissance totale des gens à ce sujet et la façon dont sont véhiculées des légendes. Le castrisme n'est pas une idéologie, c'est un homme. Mais quelque chose me dit que si je commence à parler de l'UIR, peu de gens vont suivre. Me trompé-je? Peut-être aurais-je plus de succès en parlant du riz ou de la réprésentation étatsunienne à la Havane?
Il ne s'agit pas de leur pensée mais de nos discussions. Comme plus haut, tu portes un jugement sur les gens qui ont une vision différente. Comme si de là où on est on causait leur malheur. C'est de la pensée magique.
Non, la pensée magique c'est de se croire clairvoyant sur ce sujet et continuer à cautionner le régime en faisant croire que les cubains sont heureux. Nos discussions influent, et quand je vois Danièle Mitterrand, soi-disant humaniste, continuer d'encenser Castro et de rendre de courtoises et chaleureuses visites au nez et à la barbe (si on me passe ce jeu de mots) des dérives innombrables du régime...
l n'est plus possible de faire une définition avant étant donné que la liste est déjà commencée. Tu sais qu'on ne peux pas rembobiner le temps. Mais pourquoi pas essayer de définir.
J'en reviens à mon premier point. Tu ne me verras jamais "lister". Il y a une raison à cela. Peut-être pouvez-vous vous entendre sur une définition qui me convaincra, c'est tout à fait possible.
"Oh, but you can't expect to wield supreme executive power just because some watery tart threw a sword at you." Dennis, Monty Python's Holy Grail