Spécial débat des primaires

[Golgoth]

Pour l'instant le débat TV est pas mal. Baylet me fait un peu penser à un joueur de pétanque quand même.
Par contre j'espère que Pujoudas va trouver un poste sur UMP TV, car il risque de se retrouver muté sur RFO Saint Pierre et Miquelon dès mai 2012.

[politicien]

Extrait de ce qu'il s'est passé ce soir lors des questions des journalistes :

22h05
Comme François Hollande, MArtine Aubry met l'accent sur la jeunesse. Grâce à la suppression de la défiscalistation des heures supplémentaires, Martine Aubry entend créer 100.000 emplois-jeunes dès la première année de son mandat, 300.000 d'ici la fin de son quiquennat.

22h03
L'ancienne secrétaire du PS s'attaque aux niches fiscales qui, selon elle, coûtent 50 milliards d'euros à la France. Elle propose d'en affecter la moitié à la réduction du déficit.

22h
Et c'est Martine Aubry qui passe la dernière.

21h57
Manuel Valls conclue sur la sécurité. « Je suis le garant de la sécurité », assure-t-il, évoquant « l'échec de Nicolas Sarkozy » en la matière.

21h54
Voici le thème choisi par Manuel Valls : l'immigration. « Si nous ne réformons pas l'immigration du travail, demain nous échouerons à nouveau dans l'intégration », affirme-t-il. Il évoque des reconduites à la frontière et des quotas suivant les qualifications et non suivant l'ethnie.

21h46
Manuel Vall est plus détendu que son prédecesseur. Il plaisante. « De tous les candidats, vous êtes le plus radical, Manuel Valls », lui dit David Pujadas. Réponse de l'intéressé : « Ah non, le radical, c'est mon ami Baylet. Moi je suis socialiste. »

21h45
Vient le tour de Manuel Valls.

21h42
François Hollande propose de passer de 75% de production de l'énergie nucléaire en France à 50% en 2025.

21h40
François Hollande parle aussi de réforme fiscale, soulignant qu'il avait fallu « attendre le quinquennat de Nicolas Sarkozy pour entendre les plus fortunés réclamer payer plus d'impots ». Le président du conseil général de Corrèze se défend de vouloir « punir » les plus riches et évoque une fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG.

21h35
Sa mesure-phare, le contrat de génération, est vivement critiqué car il coûterait 8 milliards d'euros. « Tout ce que j'annonce sera financé par des économies équivalentes », assure-t-il.

21h33
François Hollande prend la parole. Il met d'emblée en avant la jeunesse.

21h30
Séglène Royal met en avant son contrat pour la nation. « Je serai la garante de l'ordre moral public », prome-t-elle, affirmant que « nous sommes dans un régime à bout de souffle, un régime corrompu ».

21h23
« La justice fiscale c'est de faire payer les plus riches, c'est de faire rembourser le bouclier fiscal et de lutter contra la fraude fiscale. Faisons en sorte que leriches respectent la loi, comme les autres », lance-t-elle pour détailler sa réforme fiscale.

21h20
Si elle est éleu présidente, Ségolène Royal entend réformer les banques, « pour que les banques obéissent au lieu de commander ». Elle envisage également la création d'une banque publique à dimension régionale des petites et moyennes entreprises.

21h18
C'est au tour de Ségolène Royal. Répondant à David Pujadas, elle affirme avoir beaucoup changé parce qu'elle a beaucoup travaillé.

21h14
C'est le temps du sujet choisi. Jean-Michel Baylet souhaite évoquer des sujets de société. Il souhaite la légalisation du cannabis, qui serait, avec lui à l'Élysée, vendu en pharmacie. Il évoque aussi « le droit de mourir dans la dignité », une euthanasie active dès lors qu'un collège de médecin a considéré que la maladie dont souffrait le patient était incurable.


21h11
Concernant la crise européenne, il propose la mise en place d'une gouvernance européenne commune.

21h10
Autre bonne formule de la soirée. Celle-ci est signée Jean-Michel Baylet. « Je ne suis pas madame Soleil ».

21h06
Jean-Michel Baylet est le second à se présenter devant les trois journalistes. David Pujadas rappelle qu'il est le moins connu des six candidats.

21h
Les trois dernières minutes sont consacrées à un sujet laissé au choix du candidat. Arnaud Montebourg a choisi le pouvoir d'achat. Il propose trois solutions pour améliorer le pouvoir d'achat des Français :

La distribution, dans les entreprises qui distribuent des dividendes, d'un versement aux salariés équivalent aux dividendes.
Un blocage généralisé des loyers.
La mise en place d'une allocation familiale dès le premier enfant, avec un bonus pour les femmes seules. Cette mesure serait financée par la mise sous condition de ressources des allocations familiales.

20h54
Comme l'avait annoncé David Pujadas, le thème principal est la crise de la dette. Arnaud Montebourg réfute l'idée de vouloir nationaliser les banques. Il nuance. « Je préfère mettre les banques sous tutelle avant que celle-ci n'ait réussi à nous mettre nous-même sous tutelle », déclare-t-il.

20h52
Début des questions des journalistes. Le premier à se plier à l'exerice est Arnaud Montebourg.


http://www.francesoir.fr/actualite/poli ... 37880.html

[El Fredo]

Bon pour l'instant ça me conforte sur mon vote Montebourg. Royal se répète beaucoup trop par rapport à ses interventions habituelles (c'est le problème quand on a raison trop tôt), Aubry est soporifique, Valls est convaincant même si on n'est pas obligé de partager ses idées, Hollande est creux, Baylet c'est qui déjà ?

[Golgoth]

J'ai trouvé Hollande incisif quand même, même si trop nerveux, Pujadas l'a bien emmerdé. Aubry est un peu molle mais donne une bonne impression de maîtrise. Montebourg a de l'humour.

[Golgoth]

Montebourg se débrouille vraiment bien sur la deuxième partie. Dommage cette voix de dandy...

[lancelot]

Bon ... j'ai pas regardé (je m'en fous un peu) et je voterais socialiste ou mélenchon et socialiste ou rien au 2eme tour.

Je l'avoue, cela ne m'intéresse pas plus que cela. je trouve ce débat sur les primaires socialistes beaucoup trop médiatisé. Ce qui devrait être un débat d'idées entre acteurs (militants, dirigeants et sympathisants) va permettre, grâce à sa médiatisation, à la droite de la ramener sur les différences, et notamment sur celles que devra affronter le ou la gagnante lors des prochaines échéances.

Je ne suis pas staliniste pour autant (je hais le vote à main levée avec unes kalach dans le dos), mais je trouve cet étalage finalement très peu intéressant.

J'aurais de loin préféré un programme, bati par un parti, et non pas un parti qui se cherche un programme au gré des sondages. Cela me rappelle trop 2007.

Bref, ... je pense que je ne m'exprimerais plus sur cette primaire. C'est pour moi un non évènement qui arrive bien trop tard. Autant je pourrais comprendre que ce type de mascarade ait lieu lors du choix de l'investiture du premier secrétaire, autant j'ai du mal à croire que le programme du PS , en vue de l'élection très prochaine du Pdt consiste pour le moment à se trouver celui qui sera le mieux placé, ce qui ne saurait tenir lieu de programmen car les battus ne se porteront pas facilement sur les aspirations du vainqueur (ou de la vainqueuse) . Nul doute qu'a ce rythme, le programme du PS ne sera finalisé qu'après le premier tour.

On avait la droite la plus bête du monde. C'est un fait .... que l'on peut mesurer, car on l'a encore, mais on est aussi en passe d'avoir la gauche la plus c.... du monde (angleterre et espagne déduite) . A ce rythme, on va bientôt avoir (si ce n'est déja fait) la classe politique la plus déconnectée qui soit, de la réalité et des préoccupations des pauvres personnes qui cherchent ou mettre leur bulletin dans l'urne.

[Golgoth]

Au contraire les positions des candidats paraissent appuyées lors de ce débat que tu aurais du regarder. Ils sont allés assez loin pour ne pas changer au gré des sondages.
Même Aubry, que je trouvais beaucoup dans la com, a défendu des positions claires.
En fait à part Ségo qui ne parle que d'elle et Baylet le joueur de boule, les autres m'ont fait bonne impression. Montebourg va gagner des voix à mon avis, même si son physique le réserve à des fonctions ministérielles.

[lancelot]

Je ne peux m'empêcher de croire que ce feuilleton finira par pourrir le PS. Même si il est intéressant de porter le débat au niveau des sympathisants je pense sincèrement que la médiatisation de cela est au mieux : un truc du PS pour occuper la scène politique, ou au pire : un truc qui se retournera contre lui.

Pendant ce temps, Ns One, vole vers la libye pour s'y voir délivrer un plébiscite.

Bon , OK ... icon_biggrin Cela ne lui permettra que de se faire élire en lybie.

Les frenchies en ont finalement plus rien à battre, en ces temps de crise, de la politique étrangère de sa majesté.

Comme je le disais : on a encore la droite la plus bête du monde. C'est peut être la chance du PS ...

[Nombrilist]

Avec ces extraits, on a l'impression que chaque candidat a laissé les autres parler de son sujet propre sans qu'aucun n'empiète sur les plates-bandes de l'autre. C'est bien.

[politicien]

@ Nombrilist : sur les extraits que j'ai donné, ils étaient seuls face aux journalistes, ensuite ils étaient tous ensemble.

Voici les principales réactions :

La presse
La presse a dans l'ensemble moyennement apprécié ce premier débat des candidats aux primaires socialistes qu'ils ont jugé « guindé » et « sans éclat », le premier débat des primaires socialistes n'a pas vraiment captivé les éditorialistes vendredi, qui reconnaissent cependant que les candidats ont su éviter le principal écueil menaçant leur compétition interne : la cacophonie.

«La gymnastique convenue et un rien guindée que constituait le débat d'hier (jeudi) a conféré un côté amidonné à tous les candidats » mais « elle a permis d'éviter affrontements et cacophonie qui auraient été préjudiciables à la crédibilité des protagonistes », résume Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain. De ce point de vue, « le PS jouait gros, jeudi soir. Il a plutôt réussi » commente François Martin du Midi libre.
(...)

Le premier débat télévisé entre les six candidats à la primaire socialiste PS pour 2012 était « plutôt réussi », sans attaques frontales, mais aussi sans grande surprise car « chacun est resté sur ses marqueurs », selon des politologues interrogés par l'AFP.
« Au total, on a eu un débat plutôt réussi », selon Gérard Grunberg, (spécialiste de la gauche et du PS). « Même si le début a été un peu ennuyeux, après il y a eu des positionnements, qui ont permis à la fois de révéler des tempéraments, des lignes politiques très intéressantes, par exemple sur le nucléaire ». « Il y a eu des attaques, mais dans une limite raisonnable »

(...)

Pour Frédéric Dabi de l'Ifop, le débat a été « intéressant et encourageant ». Il voit «trois points d'adéquation forts » entre ce débat et les attentes des militants. Il souligne la « bonne tenue » des intervenants : « il n'y a pas eu d'attaques frontales, pas de tension trop palpable entre les candidats ». « Ils n'ont pas donné le spectacle des divisions souvent reprochées à la gauche et vécues comme un signe de faiblesse ou comme un risque d'affaiblissement».
A gauche

(...)

Julien Dray a expliqué que « chacun a ses objectifs » dans ce débat. Au contraire de Anne Hidalgo, il a jugé que François Hollande a été le plus « précis ». « Hollande a pris des risques. Une élection, c'est un pari. Il faut être capable de faire des choses. Si on n'en est pas capable alors, il faut se retirer de l'opposition. (...) J'ai trouvé que l'ensemble des candidats avaient bien défendu leurs idées ». Il a ajouté aussi que Montebourg avait été un « peu trop professoral » et Manuel Valls « très brillant » ayant pris un « rendez-vous sur l'avenir » selon lui.
A droite

(...) Retrouvez l'intégralité de l'article sur France Soir.fr

Et vous vos réactions ?

[Cobalt]

Et bien ils m'ont bien plu dans l'ensemble,je trouve que c'est rassurant et que ça donne une impression d'équipe gouvernementale,avec quelques petites différences assumés mais gérable.

Sans aucune influence quoi qu'on puisse en penser^^ Montebourg est mon préféré,j'ai trouvé Aubry assuré,je n'aime toujours pas Hollande,j'ai l'impression qu'il se force pour paraitre ce qu'il n'est pas,et j'ai plains Royale qui était complètement en retrait,on a dû tellement lui faire la leçon,qu'on se demandait ce qu'elle faisait là,ces sondages c'est une plaie,si il y en avait pas,chacun se serait conduit différemment.

Pour Lancelot,ces débats ne sont pas fait pour convaincre les socialistes,ils le sont déjà^^ mais pour ceux qui hésitent,en cela c'est réussi.

[Cobalt]

Je vois que mon impression personnelle est plutôt proche des journalistes dans l'ensemble ^^

[politicien]

Le premier débat entre les six candidats socialistes aura duré presque trois heures. Après dix minutes pour que chacun d'entre eux expose ses idées, les candidats ont eu 45 minutes d'échange, avec quelques confrontations. Petit résumé des moments forts de la soirée.

- Des débats de bonne tenue. Le premier débat de la primaire "citoyenne" était très attendu : certains le décrivaient à "hauts risques", prévoyant des déchirements entre les socialistes en campagne. D'autres imaginaient que l'exercice serait trop policé, l'émission ayant été calibrée pour éviter les échanges trop directs. Le premier débat a en fait été assez peu dynamique, mais tout de même instructif. En fin d'émission, Martine Aubry est sortie du bois pour se démarquer de François Hollande le favori. Les socialistes ont eu un débat qui est resté cordial et ont précisé leurs positions sur la crise.

- Aubry charge Hollande. Il aura fallu attendre la fin de la soirée pour voir la première vraie confrontation entre Mme Aubry et M. Hollande. La maire de Lille a chargé son adversaire, déclinant trois arguments contre lui. Elle critique le fait qu'il promette de revenir à l'équilibre des comptes publics en 2017, jugeant que le contexte européen est trop incertain pour se livrer à ce genre de pronostics " irresponsables ".

(...)

- Hollande réplique. Officiellement candidat depuis le 1er mars, François Hollande a rappelé qu'il était candidat avant la chute de Dominique Strauss-Kahn et qu'il l'aurait été dans tous les cas. "Si DSK avait été candidat à la primaire, il aurait été" présent à ce débat. "Et moi aussi. J'avais pris ma décision avant", a -t-il lancé. Une manière de rappeler que sa rivale Aubry avait un "pacte" avec l'ancien patron du FMI et la faire passer pour une candidate de substitution.

(...)

- Passe d'arme sur le nucléaire. Martine Aubry a réitéré qu'elle voulait voir naître la première génération sans nucléaire affirmant qu'il s'agissait d'une "énergie du passé". "Moi je suis claire", a lancé Mme Aubry à M. Hollande, qui l'a pressée de son côté de préciser la part du nucléaire qu'elle envisageait en 2025, pour finalement estimer qu'elle aussi était d'accord pour la passer de 75 % à 50 %. "Ce n'est pas parce que nos courbes se croisent que nous sommes d'accord", a riposté Martine Aubry.

La maire de Lille s'est alors fait piéger. Interpellée par François Hollande sur le sort qu'elle réservait à l'EPR de Flamanville, un réacteur nouvelle génération, elle n'a pas parlé de démantèlement. Elle a même fait comprendre qu'elle le maintiendrait au nom des sommes déjà investies dans le projet (plus de 2 milliards d'euros).

- Royal peine à se faire entendre. Distancée dans les sondages par François Hollande et Martine Aubry, Ségolène Royal devait bousculer ses rivaux pour changer le rapport de forces. Mais elle a finalement peu joué les trouble-fêtes durant ce débat. Sa nouvelle main tendue aux centristes ou son offensive sur le nucléaire ne lui ont pas permis de cristalliser la polémique.

Sans vraiment créer la surprise, elle a déroulé les idées de son programme en tentant de s'adresser essentiellement aux catégories populaires.Notamment en lançant plusieurs attaques contre les banques qui "spéculent au détriment des peuples", en se posant en "garante de la morale publique" ou en réaffirmant sa volonté de mettre en place un encadrement militaire pour les jeunes délinquants.

(...)

- Valls et Montebourg dans leur rôle. Les deux benjamins de la compétition ont su jouer leur partition, l'un dans une tonalité social-démocrate, l'autre résolument à gauche. Le premier a poussé ses pions sur la sécurité, la modernisation des relations sociales ou les déficits. L'autre a lui aussi déroulé ses argumentaires sur le nécessaire combat contre les marchés et la nécessité d'encadrer la finance et les banques.

- Haro sur les banques. Interrogés sur la réponse qu'ils apporteraient à la crise une fois élus, tous les candidats à la primaire ont rivalisé d'assauts réthoriques sur leur intention de mettre les banques au pas. "Je préfère mettre les banques sous tutelle avant que celles ci ne nous mettent nous-mêmes sous tutelle", a par exemple assuré le plus véhément d'entre eux à ce sujet, Arnaud Montebourg. Ségolène Royal fera de la réforme des banques son premier projet car, a-t-elle rappelé, "leur premier métier c'est de financer l'économie réelle pas de spéculer sur la dette des Etats".

(...) Retrouvez l'intégralité de cet article sur Le Monde.fr

[El Fredo]

L'émission a fini en tête de l'audience avec 4,9 millions de téléspectateurs devant Masterchef sur TF1. Plutôt pas mal pour un truc dont les français se foutent

D'ailleurs le débat a été d'assez bonne tenue (quoique pas assez creusé mais c'est dû au manque de temps), on sent d'ailleurs l'UMP assez molle aujourd'hui dans ses éléments de langages. Il ne faut pas sous-estimer l'impact de ce genre d'évènement sur une dynamique électorale.

[Cobalt]

Tout à fait d'ailleurs je cherchais cet info,j'ai entendu sur C dans l'air les politologues dirent que la France n'avait pas envie de la gauche,en tous cas,ils s'y intéressent.Mais tout de même je voulais voir aussi par rapport à DSK ,l'audience est moindre par rapport à la curiosité qu'avait suscité ce dernier.

Son plan médias était rondement mené et, visiblement, il a porté ses fruits. Dimanche soir, à l'occasion de son passage en France pour participer au sommet du G20 à Paris, Dominique Strauss-Kahn était l'invité du journal de 20 Heures de France 2. Il était interrogé par Laurent Delahousse.

Le JT a été très suivi : plus de 6,9 millions de téléspectateurs en moyenne selon Médiamétrie, soit 27,3% de parts d'audience. Une audience très largement supérieure à la moyenne du journal, qui séduit à l'accoutumée environ 22% des téléspectateurs.