Qu'en pensez vous ?La sortie du candidat à la présidentielle du Front de Gauche sur François Hollande «capitaine de pédalo» a fait grincer des dents au PCF, qui exhorte à ne «pas se tromper de cible». «Nos ennemis sont Nicolas Sarkozy et la droite», prévient le secrétaire du PCF, Pierre Laurent.
«Je suis par définition le gars qui marche au bord du toit !» Jean-Luc Mélenchon ne semble pas craindre de chuter : «On me dit de faire attention, mais je sais parfaitement où je vais.»
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Jean-Luc Mélenchon se moque des propos tenus mardi par Martine Aubry, à la sortie du bureau national du PS, soulignant sa réticence à tout accord électoral avec le Front de gauche si son candidat ne change pas de stratégie. «Il y a erreur de compréhension de sa part, répond-il. Contrairement à leurs supplétifs, on ne réclame rien.
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Pour Jean-Luc Mélenchon, PS et Europe Écologie-Les Verts sont à mettre dans le même sac. Pour lui, «leur accord est politicien» et «les Verts se satellisent». Hostile, il menace : «S'ils devaient chercher à s'accorder pour nous éliminer au premier tour des législatives, les choses se passeraient mal.»
Heurtés par la petite phrase
Mais le candidat a beau faire une distinction entre «François Hollande le concurrent» et «Nicolas Sarkozy l'adversaire», sa sortie a fait grincer des dents au PCF, quoiqu'il le nie. Secrétaire national du PCF, Pierre Laurent reconnaît que «les communistes sont soucieux de l'image du rassemblement à gauche». Et «certains ont été heurtés par cette phrase» de Mélenchon sur Hollande. «Ne nous trompons pas de cible, nos ennemis c'est Nicolas Sarkozy et la droite», prévient Pierre Laurent. Pour lui, «la provocation est une des armes du débat médiatique», mais «ce débat-là ne peut résumer le débat à gauche dans toute son ampleur». Mais, au-delà de l'agacement de certains, «dans leur immense majorité », précise Laurent, «les communistes sont surtout soucieux d'ouvrir le débat à gauche ». Or PS et écologistes sont sourds à la proposition de débat public faite par le Front de gauche, sur le nucléaire en particulier.
«Des questions si sérieuses ne peuvent être traitées aussi rapidement et être mêlées à des accords électoraux », tonne Pierre Laurent qui ne partage pas le souhait de Jean-Luc Mélenchon de sortir du nucléaire et prône un débat public national, suivi d'un référendum.
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