Qu'en pensez vous ?Le match a commencé à quatre, il semble se resserrer autour des deux "grands" candidats. En ce début du mois de février, une décantation, peut-être provisoire, s'est opérée. Les deux champions "hors système", Marine Le Pen et François Bayrou, voient leurs intentions de vote stagner, voire régresser, tandis que celles de François Hollande planent et que celles de Nicolas Sarkozy se consolident.
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Les "grands" pas à l'abri d'un accident de parcours
François Bayrou, tout à son ambition de se substituer à un Sarkozy défaillant, a concentré le tir sur le programme de la gauche. Il espérait ainsi plaire à l'électorat de Sarkozy. Il a du même coup libéré le centre gauche, qui l'a quitté pour retourner chez Hollande. La stratégie du Béarnais ne peut se révéler payante que si le chef de l'État s'effondre. Or, il n'en prend pas le chemin. Il fallait peut-être commencer par l'attaquer pour l'affaiblir, histoire d'assurer le premier tour avant le second. Maintenant, Bayrou est scotché avec une image de centre droit, que ses camarades UMP s'emploient à entretenir, en affirmant tous les jours qu'il est de la "famille". Si le président sortant conserve son socle autour de 25 %, il sera très difficile de le devancer.
Même problème pour Marine Le Pen. Certes, les sondages peuvent se tromper et la candidate du Front national peut créer la surprise. Mais elle aussi se heurte aux deux blocs de l'"UMPS". Elle conserve une bonne audience dans l'électorat populaire, mais le positionnement à gauche de Hollande l'empêche d'y progresser. Et Sarkozy la bloque à droite.
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