Qu'en pensez vous ?À l'issue du premier tour, Nicolas Sarkozy avait publiquement proposé que trois débats télévisés soient organisés d'ici le 6 mai, au lieu d'un seul. En challenger de cette élection, le président sortant avait en effet tactiquement intérêt à la confrontation : il invitait François Hollande depuis des semaines à la clarification et lui reprochait de se dérober en permanence.
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Mardi matin, les quatre grandes radios généralistes, Europe 1, France Inter, RMC et RTL, ont suggéré qu'un deuxième débat soit organisé sur leur antenne entre les deux finalistes de la présidentielle. Ce débat aurait permis, selon elles, "de toucher près de 12 millions d'auditeurs". Elles espéraient ainsi répondre à ce besoin de clarification, de vérité et de confrontation qui se fait entendre dans le pays. On pensait que, cette fois, Hollande aurait du mal à se dérober. Pas du tout : l'heure suivante, il faisait savoir qu'il refusait cette hypothèse. "Il y a un débat prévu. Les télévisions, les radios peuvent parfaitement l'organiser ensemble, c'est leur responsabilité", a répondu le candidat socialiste. "Mais il y a une tradition, il y a un rite, les Français l'attendent. Ils veulent un grand débat. Voilà, il n'y a pas plus à en dire." Fin de non-recevoir. Pourquoi ? Parce qu'il y a une tradition. Le changement, donc, ce n'est pas pour maintenant.
Un seul débat sera donc organisé entre les deux finalistes : il aura lieu le 2 mai.
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