Le rugby à XV semble devenir un sport de plus en plus violent, chez les professionnels mais aussi chez les amateurs, et chez les jeunes. Cela pose un vrai problème de santé publique, car il faut s'attendre à une explosion du nombre de maladies neurodégénératives chez les joueurs et anciens joueurs de rugby.Commotions : le rugby au bord du K.-O.
Du Top 14 aux petites divisions, la recrudescence des chocs impose de prendre des mesures de toute urgence.
«Stop ! Si on continue comme ça, il n’y aura plus personne dans les écoles de rugby. L’heure est de passer aux actes et non plus aux discussions stériles.» Ces mots, Paul Goze, le président de la Ligue nationale de rugby (les clubs professionnels) les a prononcés il y a deux semaines. Preuve que le seuil d’alerte a été atteint, les limites franchies. Un coup d’œil sur les matchs du Top 14 suffit à s’en convaincre. Chaque week-end, son lot de commotionnés. Des joueurs qui perdent connaissance, d’autres les yeux dans le vague, l’équilibre précaire, à la suite d’un choc. Les statistiques sont effrayantes. La phase finale, en juin dernier, a été particulièrement engagée, brutale. Cinq matchs et… 19 protocoles commotions ! Cinq juste pour la finale entre Clermont et Toulon. Le deuxième-ligne de l’ASM, le jeune Arthur Iturria, y a subi sa troisième commotion de la saison. Depuis, il peine à retrouver son plein potentiel.
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De la même façon que le MMA est interdit en France, peut-être faudra-t-il interdire un jour purement et simplement le rugby à XV en France.