Alors que le Paris Saint-Germain connaît une renaissance cette saison avec l’arrivée d’investisseurs qatariens, l’Olympique de Marseille, l’ennemi intime, serait-il sur le point de perdre son généreux mécène ? Dans un entretien qui paraît dans le quotidien Le Monde, Margarita Louis-Dreyfus, la propriétaire de l’OM depuis le décès de son époux Robert Louis-Dreyfus en juillet 2009, menace : « Je suis libre de vendre demain. » Très peu satisfaite – et c’est un euphémisme – du début de saison de l’équipe de Didier Deschamps, MLD n’y va pas par quatre chemins.
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Au passage, elle met aussi la pression sur les épaules de Deschamps, rappelant lui avoir donné « tous les moyens et tous les pouvoirs sportifs pour réussir : maintenant, c’est à lui de démontrer ce qu’il peut faire. Quand on est à l’OM, l’objectif est de terminer dans les trois premiers du Championnat ». « Qu’elle ne soit pas contente des résultats, c’est une évidence. Mais ça ne veut pas dire, elle ne l’a pas dit et ils ne l’ont pas écrit, que Didier Deschamps est menacé », a déclaré vendredi Labrune sur RMC, pressé d’éteindre l’incendie.
La colère des supporteurs
Malgré un excellent départ en Ligue des champions, l’équipe marseillaise, treizième de Ligue 1 avec 8 points seulement après 9 journées, est pourtant bien loin de l’objectif visé par MLD, et il serait logique de penser que l’avenir du coach n’est pas assuré. Plutôt discrète dans la gestion du club puisqu’elle délègue énormément à Labrune, la veuve de Robert Louis-Dreyfus – qui s’est aussi retrouvée propulsée à la tête du groupe Louis-Dreyfus à la mort de son mari – appuie là où ça fait mal : « Robert a laissé sa santé pour Marseille. Je suis contente d’avoir donné cette chance à ce club, qui est devenu champion du France. Mais, aujourd’hui, la situation est compliquée et je ne peux pas la laisser comme cela. Bien évidemment, je suis libre de vendre demain, mais ce genre de décision est dur à prendre. »
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"Je ne suis ni Robert ni le Qatar"
L’amour de ses enfants pour l’Olympique de Marseille a aussi poussé la propriétaire à retarder son désengagement, mais aujourd’hui MLD pense qu’il « n’est pas logique (qu’elle) garde le club. Si j’étais une vraie businesswoman, très raisonnable, je l’aurais déjà vendu. Je ne l’ai pas cédé, même si Robert m’a laissée libre de faire ce que je veux avec Marseille », rappelle-t-elle.
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« Robert dépensait son argent par amour pour l’OM, le Qatar pour le business. Moi, je ne suis ni Robert ni le Qatar. » Reste à savoir si cette menace de la patronne, qui rencontrera les joueurs le 13 octobre, motivera une équipe embourbée dans un début de saison calamiteux.
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Je suis supporter du Psg depuis très longtemps, mais si l'on veut un championnat de France de qualité, il faut des actionnaires qui investissent, et dommage que l'OM ne se donne pas plus de moyen, comme l'OL de JM. Aulas l'a fait dans le passé.