Qu'en pensez vous ?Compte tenu de la situation politique en Ukraine, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso n'a « pas l'intention » de se rendre dans le pays lors de l'Euro 2012 de football, co-organisé avec la Pologne du 8 juin au 1er juillet 2012, à la suite de l'incarcération de l'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko.
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Ioulia Timochenko, ancien premier ministre de 51 ans et égérie de la « révolution orange » en Ukraine en 2004, a été condamnée en octobre 2011 à sept ans de prison pour abus de pouvoir, à l'époque où elle dirigeait le gouvernement.
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Ils refusent de se rendre en Ukraine
Barroso n'est pas le premier homme politique européen à vouloir faire pression sur Kiev car plusieurs voix, notamment celles des Verts européens et d'Uli Hoeness, le président du Bayern Munich, s'étaient déjà élevées vendredi dans l'Union Européenne pour demander aux organisateurs de l'Euro de se préoccuper du cas de l'Ukrainienne Timochenko.
Le président tchèque Vaclav Klaus a annulé une visite en Ukraine pour « plusieurs raisons, mais celle-là (l'incarcération de Mme Timochenko) est essentielle ». Le président allemand, Joachim Gauck, a également déjà refusé une invitation officielle en Ukraine où il était convié à participer à une réunion entre présidents des pays d'Europe centrale, à Yalta à la mi-mai. De plus, Angela Merkel et ses ministres pourraient, selon la presse allemande, ne pas se rendre aux matches de l'Euro 2012 si l'opposante Ioulia Timochenko n'est pas libérée d'ici là. L'UEFA et Michel Platini ont défendu l'octroi de la compétition à Kiev, en dépit des manquements démocratiques du pays, en rappelant que « lorsque l'Euro a été attribué en 2007, Ioulia Timochenko était sur le point d'arriver à la tête du gouvernement ».
L'Ukraine met en garde contre un "boycottage politique"
La réponse de l'Ukraine n'a pas tardé et cette dernière met en garde l'Allemagne contre un « boycottage politique » de l'Euro 2012 digne de la « guerre froide ». « Nous ne voudrions pas penser que les dirigeants politiques allemands sont capables de ranimer les méthodes de la "guerre froide" et qu'ils vont tenter de faire du sport l'otage de la politique »,
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