Une interview intéressante du Dr Jean-Pierre de Mondenard, médecin du sport (et sur le tour de France)« Le cas de Rémy Di Gregorio démontre que le dopage est loin d’être éradiqué dans le peloton. Cette affaire illustre une fois de plus le fait que les contrôles sont le maillon faible.
On relève en effet très rarement des cas positifs sur le Tour de France. À l’inverse, la gendarmerie en trouve. Elle parvient à débusquer des coureurs qui n’ont jamais subi de contrôle positif. Une perquisition dans la chambre d’un cycliste lui permet de trouver des produits interdits et de démasquer les tricheurs, notamment ceux qui utilisent des perfusions. Elle est donc, de fait, le maillon fort de cette lutte.
En novembre 2011, le Néo-Zélandais David Howman, directeur général de l’Agence mondiale anti-dopage (AMA), reconnaissait lui-même devant les États signataires de la convention de l’Unesco sur le dopage dans le sport que la stratégie des contrôles était inefficace.
Il jugeait « pathétique » le nombre de tests positifs qui, selon lui, n’attrapent que les « dopés simplets », citant notamment le fait qu’en 2010, sur 258 267 analyses, seules 36 s’étaient révélées positives à l’EPO. Le problème, c’est que les coureurs suspectés mettent en avant leurs nombreux contrôles négatifs pour affirmer qu’ils sont « propres », à l’instar de Lance Armstrong. Un coureur ne se considère en effet comme dopé que s’il est pris.
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(1) Auteur de Tour de France, Histoires extraordinaires des géants de la route (Éd Hugo Sport).
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