Qu'en pensez vous ?Souvent montrés du doigt pour leurs salaires mirobolants et leur comportement déplacé, les footballeurs professionnels génèrent néanmoins une activité économique non négligeable en France. C'est le message que tente de faire passer l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) avec la deuxième édition de son baromètre Foot Pro impacts économiques et sociaux, réalisé par Ernst & Young et publié jeudi 8 novembre.
L'économie du football représentait ainsi pour la saison 2010-2011 un chiffre d'affaires direct et indirect de près de 5 milliards d'euros (+10% en un an) et 25.000 emplois (+2%). Ramenés au nombre de footballeurs professionnels (1.084), cela revient à 23 emplois et 4,6 millions d'euros de chiffres d'affaires pour chaque joueur de Ligue 1 et de Ligue 2.
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Et même si l'on ne prend en compte que les données concernant les 40 clubs professionnels, ces derniers emploient directement près de 4.900 personnes (soit pratiquement 20% des effectifs créés par la filière) et développent un chiffre d'affaires de 1,243 milliard d'euros (soit 25% du chiffre d'affaires de la filière).
La bonne santé du foot est également une bonne affaire pour l'Etat. Le montant cumulé des cotisations sociales, salariales et de l'impôt sur le revenu représente près de 322.000 euros par joueur. Avec l'ensemble des salariés des clubs, on arrive même à un total de 622 millions d'euros de contribution sociale et fiscale à l'échelle hexagonale pour les clubs. Le chiffre pour la filière dans son ensemble est évalué à 1,3 milliard d'euros.
Une manne qui profite aussi aux collectivités locales. Sur ce terrain, c'est le Paris Saint-Germain qui reverse le plus d'argent. Le club de la capitale a payé plus de 6 millions d'euros de taxes et d'impôts locaux. Viennent ensuite, toujours pour la Ligue 1 (saison 2010-2011), l'Olympique de Marseille (4,5 millions d'euros), l'Olympique Lyonnais (4 millions d'euros) et les Girondins de Bordeaux (2,8 millions d'euros). Parmi les trois plus petits contributeurs, on retrouve logiquement des clubs moins huppés comme Arles-Avignon (622.000 euros), Lens (990.000 euros) et Valenciennes (1,1 million d'euros).
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