Hum, hum…
Puf, Puf.
Ayant entendu et lu parler de ce haut lieu de débat, je suis passé vous lire quelques fois.
Ne consacrant que peu de temps à la vie forumique, il a fallu que je sois relancé (et menacé des pires représailles) pour enfin faire la démarche de m’inscrire et de venir jeter ces quelques lignes de présentation à la pâture de vos yeux.
Né en 1976 dans sa mère patrie la Bretagne (ça vous gagne), Bertolt_Brecht (BB pour les intimes, l’autre conn… pour d’autres) se passionna dès son plus jeune âge pour la littérature, la philosophie, la psychologie, les femmes, l’alcool et la bonne chair (ben oui, on n’est pas des moines non plus…).
Déiste à tendance théiste philosophique ou vice-versa, antithéiste religieux et anticlérical convaincu (un comble pour un Breton me direz-vous), Bertolt_Brecht ne tend pas l’autre joue.
Il tend cependant volontiers la main (pour prendre son verre, aider une personne âgée à traverser, serrer la vôtre ou vous faire sauter une rangée de dents suivant l’entrée en matière dont vous aurez eu le bon ou mauvais goût de l’honorer).
Vouant un culte secret à Desproges et Rollin, vénérant les Monty Python en particulier et l’humour anglais en général, il a su voir derrière la verve caustique ou empreinte de folie de ces génies le petit cœur qui battait et les yeux qui papillonnaient d’amour de l’Autre.
Insolent pour certains, délicieusement irrévérencieux pour d’autres, l’homme n’est pas avare de bons mots et de piques sarcastiques et assassines.
Après quelques pérégrinations estudiantines sur les bancs d’une Faculté de Droit et quelques pérégrinations moins estudiantines que maritimes au sein de notre belle Marine Nationale - celle avec les bateaux, pas celle qui est sur le front – celui que je nommerai « je » par commodité rédactionnelle fut amené pour des raisons professionnelles à venir s’installer en région parisienne et grossir les rangs des nombreux exilés bretons qui hantent les rues de Paris (généralement entre tard le soir et tôt le matin mais pas toujours parce que quand même il paraît qu’il est de bon ton d’avoir un travail, rémunéré et cotisant et tout le Saint Bataclan).
Me voilà donc, fringant juriste exerçant dans le domaine de la santé mutualiste et travaillant à mon Grand Projet : « Pôle Emploi : Objectif 2012 – Où comment récupérer quelques années de ponctions fiscales et sociales ». sparkle!
Et oui, ma bonne dame, tout fout le camp… Le monde mutualiste n’est plus ce qu’il était, tombé au champ d’honneur après avoir été atomisé par les politiques européenne et umpiste…
Que dire sur mes tendances politiques ?
Je suis contre la réforme pour la réforme (aucune utilité de changer ce qui n’a pas besoin de l’être…) mais préfère une mauvaise réforme à pas de réforme du tout pour les domaines qui nécessitent d’être repensés (Sécurité Sociale, retraites, Education Nationale par exemple).
Idéologiquement proche de la gauche, mais pas suffisamment pour voter Besancenot ou Arlette, j’ai voté à droite ou au centre à chaque Présidentielle depuis 1995 (avant j’étais trop jeune, suivez un peu s’il vous plaît).
Ce qui nous fait donc un double Chirac en 1995, un Bayrou – Chirac en 2002, un Bayrou – Sarkozy en 2007 (sont pénibles aussi à gauche avec leurs candidats qui ne valent pas tripette…).
Mais je ne désespère pas de pouvoir voter à gauche un jour icon_mrgreen
Me voici donc venir à vous, genou à terre, humble, tête inclinée, prêtant serment de débattre dans l’honnêteté intellectuelle et dans la bonne humeur et vous promettant de rester sur les sujets que je ne maîtriserai pas aussi discret qu’un pet filant sur une plaque de verglas.
Voili voilou, tout est dit me semble-t-il…
Nous allons donc passer à la phase dite « vivante » de la présentation et laisser libre court aux questions et réactions du public.
Allez-y, c’est à vous !
Ah non, j’allais oublier !!! (Est-il distrait ? Oui oui, il l’est !)
« Pourquoi Bertolt_Brecht ? » vous demandiez-vous certainement juste après vous être demandé « Est-ce un Dieu Grec ? Une fusée ? Un météore ? Non, c’est Superman ! ».
Pourquoi ? Je vais vous le dire.
Parce que c’est plus facile à taper que Friedrich Dürrenmatt. Voilà, c’est confondant de simplicité, non ?
Donc, reprenons où nous en étions avant cette primordiale précision : allez-y, c’est à vous pour de bon maintenant !
