Bonjour,
Le mode de scrutin des élections régionales ressemble fortement à celui des élections municipales. Comme les municipales, les régionales se déroulent en deux tours, organisés deux dimanches consécutifs. C'est un premier changement puisqu'en 1986, 1992 et 1998, elles se déroulaient en un seul tour. Comme aux municipales encore, une prime en sièges est accordée à la liste arrivée en tête au second tour. Pour les régionales, cette prime est de 25 % des sièges. Ainsi, même en cas de majorité relative en voix, dans le cadre d'une triangulaire, la liste arrivée en tête est assurée de disposer d'une majorité absolue au sein de l'assemblée régionale. Le reste des sièges (75 %) est réparti à la proportionnelle. C'est Lionel Jospin qui avait instauré cette prime en 1999, conservée par Jean-Pierre Raffarin dans sa réforme du printemps 2003. Les deux premiers ministres voulaient ainsi rompre avec les situations en vigueur qui imposaient souvent aux présidents de région des alliances compliquées ou des artifices de procédure pour faire adopter leurs budgets. On se souvient du séisme provoqué par l'élection de cinq présidents de région avec les voix des élus du Front national. Sur les vingt-deux régions métropolitaines, deux seulement (Pays-de-la-Loire pour la droite, Limousin pour la gauche) offraient à leur président une majorité absolue. Ailleurs, pour gouverner, il fallait s'appuyer ici sur des conseillers CPNT (chasseurs), là sur des élus écologistes, ailleurs sur l'abstention de quelques élus... Comme aux municipales toujours, des seuils ont été fixés pour permettre à une liste de se maintenir ou de fusionner au second tour. Pour pouvoir se maintenir, une liste doit obtenir un minimum de 10 % des suffrages exprimés. Et toute liste obtenant plus de 5 % des suffrages exprimés pourra fusionner avec une autre liste. Bien sûr, la fusion n'est pas obligatoire, elle dépend de la volonté des deux partenaires éventuels. Là encore, le principe des seuils avait été retenu par le gouvernement Jospin qui les avait fixés à 5 % et 3 %. L'UMP avait voulu les relever à 10 % et 5 % des électeurs inscrits, ce qui, en raison de l'abstention (46 % en 1998), aurait représenté près de 20 % et 10 % des suffrages exprimés. Un vice de procédure entraînant la censure du Conseil constitutionnel a contraint le gouvernement Raffarin à adopter finalement les seuils de 10 % et 5 % des suffrages exprimés. Ces seuils favorisent les grands partis et poussent chaque camp à faire l'union au second tour. Comme pour l'ensemble des élections, la parité est désormais obligatoire. Chaque liste doit être « composée alternativement d'un candidat de chaque sexe », précise la loi. Les conseillers régionaux seront élus dans le cadre d'une circonscription... régionale. Une évidence ? Non, puisqu'ils étaient élus jusqu'à présent dans le cadre départemental. Dans une même région, il y avait alors autant de listes différentes que de départements. En Ile-de-France, par exemple, les électeurs RPR ou UDF votaient à Paris pour une liste conduite par Édouard Balladur et dans les Hauts-de-Seine pour une liste conduite par Charles Pasqua tandis que les électeurs PS votaient dans les Yvelines pour une liste conduite par Jean-Paul Huchon et dans le Val-d'Oise pour une liste conduite par Dominique Strauss-Kahn. Cette fois, qu'il habite la Seine-et-Marne, les Yvelines ou Paris, un électeur francilien aura partout le même bulletin de vote. Par rapport à la loi Jospin, la réforme Raffarin a apporté une modification. Sur une liste régionale, les candidats seront classés par départements. Le nom de la tête de liste figurera simplement en plus gros, en tête du bulletin de vote. Intérêt de cette présentation : l'équité est assurée entre les départements. En cas de décès ou de démission d'un élu, c'est un candidat du même département qui le représentera. Une bipolarisation renforcée, une identité régionale mieux affirmée, telles sont les deux conséquences souhaitée du nouveau mode de scrutin. A plus tard,
Mode d'emploi des élections régionales
- politicien
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Bonsoir,
Elire nos conseillers régionaux pour 6 ans.. mais pour quoi faire ? que fait la région ?
Domaines vastes et variés : économique, social, culturel.. Développement économique par exemple par le biais d'aides aux entreprises qui créent des emplois.. la formation professionnelle.. elle s'occupe des lycées aussi dans un autre domaine.
Regardez ce lien pour en savoir plus et voir les compétences également des départements et communes ici.
Un petit rappel : les inscriptions sur les listes électorales sont possibles jusqu'au 31 décembre 2009.. ceux qui auront 18 ans sont inscrits d'office.. dernière chose : ayez le réflexe procuration si vous êtes absent le jour J.
à plus
Elire nos conseillers régionaux pour 6 ans.. mais pour quoi faire ? que fait la région ?
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Un petit rappel : les inscriptions sur les listes électorales sont possibles jusqu'au 31 décembre 2009.. ceux qui auront 18 ans sont inscrits d'office.. dernière chose : ayez le réflexe procuration si vous êtes absent le jour J.
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- wesker
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Et c'est dans le cadre de cette loi qui impose la bipolarisation que le MPF a decidé, à droite de prendre sa place au sein des équipes regionales qui seront en mesure de s'entendre et d'appliquer un projet regonale.
Cela étant dit, des listes verront certainement le jour dans des regions où la situation exige qu'un projet soit defendu au travers une liste indépendante depassant les clivages en vue d'unir les compétences et les implications de ceux qui veulent agir pour leur regions.
C'est pourquoi, Philippe de Villiers refusant de ne pas prendre sa place au sein des regions, a decidé d'intégrer le comioté de la majorité conscient qu'il s'agit là d'un moyen efficace d'exister et d'être présent au travers les équipes regionales si la droite l'emporte.
Cela étant dit, des listes verront certainement le jour dans des regions où la situation exige qu'un projet soit defendu au travers une liste indépendante depassant les clivages en vue d'unir les compétences et les implications de ceux qui veulent agir pour leur regions.
C'est pourquoi, Philippe de Villiers refusant de ne pas prendre sa place au sein des regions, a decidé d'intégrer le comioté de la majorité conscient qu'il s'agit là d'un moyen efficace d'exister et d'être présent au travers les équipes regionales si la droite l'emporte.
- wesker
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Tout dépend de la motivation du licenciement....S'il s'agit d'un licenciement pour maintenir le reste de l'emploi en France et pour des raisons de concurrence déloyale, évidemment il se comprend et se justifie....Causes d'ailleurs justifiant la mise en place d'un protectionnisme moderne visant à retablir les deséquilibres engendrés par les dumpings.
Les licenciements pour cause de délocalisation financière démontre le mauvais fonctionnement de l'Union Européenne et aussi l'utilisation malsaine des fonds structurels par certains Etats.
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