Le parti de gauche

[Nico37]

Le front de gauche, par nature et tradition productiviste au nom de la défense des emplois se prétend aujourd'hui le chantre de l'écosocialisme, mais à en croire leurs alliés verts, cela ne serait qu'une posture, alors qui croire ? Les verts qui, au gouvernement cautionnent et se rendent solidaires de chantiers peu en cohérence avec leurs valeurs prétendument écologiques ou les membres du front de gauche qui promettent à tour de bras des emplois et des richesses qui proviendrait de l'écologie ?

C'est au contraire parfaitement cohérent mais inconséquent au PG qui est un parti altercapitaliste et qui est au côté du PCF (majoritaire au sein du FdG) ultra productiviste même si par ex sur le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes, le PCF 44 a adouci son discours... et le PCF 85 et 56 y sont carrément opposés...

[Golgoth]

Le PG sera dans les mêmes contradictions que le PCF face à des projets ou des sites impactant mais qui génèrent des emplois.

[Nico37]

Le PG sera dans les mêmes contradictions que le PCF face à des projets ou des sites impactant mais qui génèrent des emplois.

Non ils pourront se ranger au côté de la FASE/Les Alternatifs + GU/GA/C&A pour avancer la reconversion de l'industrie polluante...

[Golgoth]

Je n'y crois pas une seconde. Peut-être les jeunes militants, mais pas les rodés du système (tous ex-PS).

[Nico37]

Je n'y crois pas une seconde. Peut-être les jeunes militants, mais pas les rodés du système (tous ex-PS).

Il y a une tradition autogestionnaire type PSU qui subsiste... Son caractère audible dépend du (re)développement du NPA et de la montée en régime ou non de Corinne Morel-Darieux...

[wesker]

Je crois que le PG cherche à construire une autre gauche, différente de celle incarnée par les socialistes qui pourraient re rebaptiser sociaux libéraux. Cette nouvelle gauche serait le point de rencontre entre les communistes, les révolutionnaires qui se veulent constructif, les socialistes qui restent attachés à des objectifs sociaux significatif...Mais il appartient à Mélenchon et à ses amis de se déterminer sur le positionnement qu'ils souhaitent occuper à l'avenir, car reste une ambigüité, de ce point de vue, continueront ils à gérer conjointement les municipalités aux côtés des socialistes, apporteront ils, par solidarité de groupe, leur soutien et caution à des orientations et des budgets qui, par les textes signés s'inscrivent dans l'austérité ?

[Nico37]

Je crois que le PG cherche à construire une autre gauche, différente de celle incarnée par les socialistes qui pourraient re rebaptiser sociaux libéraux. Cette nouvelle gauche serait le point de rencontre entre les communistes, les révolutionnaires qui se veulent constructif, les socialistes qui restent attachés à des objectifs sociaux significatif...Mais il appartient à Mélenchon et à ses amis de se déterminer sur le positionnement qu'ils souhaitent occuper à l'avenir, car reste une ambigüité, de ce point de vue, continueront ils à gérer conjointement les municipalités aux côtés des socialistes, apporteront ils, par solidarité de groupe, leur soutien et caution à des orientations et des budgets qui, par les textes signés s'inscrivent dans l'austérité ?

Ils réinventent l'eau tiède le PSU, finiront-ils mieux :

Mittal "pas le bienvenu" (Mélenchon) 02/12

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, a jugé samedi que "M. Mittal n'est pas le bienvenu en France", lors d'une prise de parole pour clôturer les assises de l'"écosocialisme" organisées par son parti.

(...)

[wesker]

Dans l'absolu, la France disposait d'une industrie sidérurgique importante bien avant l'abandon au profit de Mittal

[Nico37]

[BBvideo 600,350]http://www.dailymotion.com/video/xvk5wu ... -2012_news[/BBvideo]

[wesker]

A bien analyser les propositions de Mélenchon elles sont relativement proches de celles qui furent portées par Montebourg durant les primaires socialistes, ce dernier est aujourd'hui dans l'équipe gouvernementale et, régulièrement désavoués par les sociaux démocrates au point qu'il a proposé sa démission à Hollande. En clair Montebourg, pour l'instant est un Mélenchon discipliné et les verts eux sont totalement inaudibles, ce qui me fait dire que les socialistes ont réussi à imposer leur hégémonie et que Mélenchon, par son indépendance risque de poursuivre son existence et renforcer son audience.

[Nombrilist]

Exactement.

[Nico37]

Le Front de gauche dénonce un marché de dupes avec Mittal et réaffirme la nécessité d'une nationalisation. 05/12

Jean Marc Ayrault et son gouvernement ont renoncé à la nationalisation et préféré le scénario d'un mauvais film dont la fin est déjà connue. Les salariés sont déçus et en colère : ce n'est pas un sursis ou une mort lente qu'ils revendiquaient mais un vrai engagement de l'Etat dans le capital de Florange, garantissant une intervention publique forte et créant les conditions d'une démocratie salariale pour un projet industriel d'avenir.
Au lieu de cela, le Premier Ministre leur a tourné le dos en pactisant avec "le diable de l'acier" sur de vagues promesses.
Un vrai tour de passe-passe où le loup reste dans la bergerie et promet de ne plus attaquer !
Comment le gouvernement peut il nous faire croire aux promesses du milliardaire L. Mittal quand celui ci dans tous les sites belges, luxembourgeois et français privilégie une stratégie financière contre l'investissement productif ?
Comment peut il défendre le chiffre de 180 millions d'euros d'investissements sur le site (moins qu'à Gandrange) quand le rapport ministériel Faure préconisait plus de 600 millions d'euros nécessaires pour relancer un projet industriel ambitieux avec Ulcos en ligne de mire ? La presse annonce que seuls 53 millions d'euros, sur 180 millions d'investissements promis sur 5 ans, seront consacrés à des "investissements stratégiques".
Enfin, comment a-t il pu renoncer à la perspective du redémarrage des hauts fourneaux dans l'accord avec Mittal, en acceptant simplement un entretien qui couterait 8 millions d'euros par mois, 96 millions par an ?
Une nouvelle fois, les décisions prises au plus haut niveau de l'Etat sont une reculade devant les marchés financiers et devant le MEDEF qui ne veut pas entendre parler de nationalisation.

Pour le Front de gauche, la partie n'est pas terminée !

Nous avons besoin de production d'acier en France et cela doit passer par l'amélioration des conditions de production en intégrant les contraintes d'économie d'énergie et de moindre émission de gaz à effets de serre. C'est pourquoi la volonté de mettre en œuvre le projet Ulcos doit être confirmée.

Le Premier Ministre doit s'expliquer. Le contenu de l’accord entre le gouvernement et Mittal doit être entièrement rendu public. Le gouvernement ne doit pas se cacher derrière cet accord de dupes où le seul vainqueur est Mittal. Comme à Liège, c'est la fermeture annoncée. Il faut en finir avec les tractations opaques, les mensonges : les négociations doivent être transparentes.
Pour le Front de gauche une solution durable passe par la mise sous contrôle public et sous celui des salariés du site de Florange
Le Front de gauche est solidaire du combat des travailleurs d’Arcelor Mittal : avec eux nous disons "on ne lâche rien" et exigeons la nationalisation immédiate. Nous appelons d'ailleurs à signer la pétition des sidérurgistes qui porte cette exigence.

[wesker]

La nationalisation était un outil qui aurait pû et dû être utilisé, dans le cadre d'un plan d'ensemble de la sidérurgie française. Au lieu de cela, on continu de négocier avec Mittal, qui prend encore des engagements qui restent tributaire de la conjoncture économique, cette dernière ne pouvant offrir des perspectives au vu de l'austérité, dès lors, je pense que ce plan reste éphémère et je comprend la déception des salariés du site qui entrevoit bien où tout çà aboutira.

[Nico37]

[BBvideo 600,350]http://www.dailymotion.com/video/xvl0ub ... le-ps_news[/BBvideo]

[wesker]

Ce responsable, semble avoir des convictions, auxquelles il reste attaché....constatant que la ligne du gouvernement actuel s'inscrit, dans l'austérité et le renoncement aux idéaux qu'il a défendu.

Il énonce un constat simple et fait, à travers son intervention un décalage entre les discours que les socialistes tiennent en étant dans l'opposition et leurs orientations, une fois aux responsabilités.

Ce constat est fait par de nombreux électeurs qui peuvent, une fois encore se rendre compte de la proximité des politiques conduites par la droite et par la gauche et j'attend, depuis déjà longtemps que le peuple se saisisse des questions qui le concernent, qui engagent son avenir.