Le parti de gauche

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 07 mai 2011, 09:57:00

Bizarre, j'ai l'impression d'avoir déjà lu ça.

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 08 mai 2011, 16:50:00

La face obscure de Jean-Luc Mélenchon


Enquete du 7/05/11 16:32 de notre correspondant Fabien LECUYER
PARIS — [Première partie]


Argenteuil/Bezons en 2009, Nice en février 2010, le Parti de Gauche (PG), la formation créée par le tonitruant Jean-Luc Mélenchon vit au rythme des exclusions et départs plus ou moins contraints.
La première crise date de la fin 2009 quand la section Argenteuil/Bezons se fait exclure dans sa quasi-totalité (20 militants sur 23) pour cause de «trop grande ouverture des réunions PG aux sympathisants».
«Le parti est verrouillé, impossible jusqu'à récemment d'exercer de droit de tendances. La direction est revenue il y a peu sur ça mais dans les faits il est impossible de mettre en place une tendance. C'est le PCF des années 30 !» selon Jean-Michel Tarrin.
Joint par téléphone, ce vétéran de la gauche en banlieue parisienne, passé depuis à «Gauche Unitaire», nous confirme les termes du communiqué publié à l'époque, soulignant en termes appuyés «l'absence totale de démocratie interne, les candidatures pré-arrangées par le clan Mélenchon lors des élections internes», les parachutages «pour pouvoir tout contrôler !». «A Colombes, le PG a une conseillère municipale qui s'est présentée à l'élection suivante dans... l'Oise ! En fait la démocratie selon Mélenchon c'est la démocratie dirigée».
En février 2010 c'est Nice qui vit un de ces psychodrames dont les formations d'extrême-gauche ont le secret. Là encore les mêmes mots reviennent «parti totalement anti-démocratique voire totalitaire, équipe dirigeante auto-proclamée, fabrication de comités locaux», etc.
Dans un long texte paru sur le site du NPA 06 [Voir le site] , les critiques sont cinglantes et pêle-mêle le lecteur découvre «que le PG national soutient un coordinateur local adjoint d'un maire UMP et rejette toute idée de vote interne («le parti ne doit pas se plier à la démocratie par le nombre»).
L'économiste Christophe Rameau tirera la même conclusion en janvier 2011 en quittant avec pertes et fracas le parti. «Petit groupe discipliné», «ligne politique trop aléatoire, peu sérieuse», «phénomènes d'autosatisfaction et de cour en cascade», «énergie disproportionnée mise à critiquer les médias», la critique est acerbe et révèle la tendance de Jean-Luc Mélenchon à copier jusqu'à la caricature le fonctionnement du PCF de la grande époque.
Contradictions, contradictions
Mais le plus étonnant est le fossé existant entre le discours et l'image «prolétariste» du sénateur trublion et la réalité interne du parti. En effet, l'organigramme du PG révèle des personnalités aux parcours, activités et accointances fort peu révolutionnaires.
Raquel Garrido, par exemple, est une militante multi-cartes. Très proche de Jean-Luc Mélenchon (elle est au premier rang des lieutenants du trublion sur les écrans le soir du premier tour des dernières cantonales), chargée des relations internationales, cette juriste en droit international du travail d'origine chilienne devenue aujourd'hui avocate, passée par l'UNEF-ID, SOS Racisme, le Parti Socialiste et FO à un poste-clé (en charge des négociations auprès de l'OMC et représentante FO à l'OIT notamment) dirige, avec son mari Alexis Corbière, également membre du secrétariat national du parti, un label musical indépendant, Misty Productions, dont l'artiste phare est Mistysa. Cette chanteuse de Soul/R n'B connaît un certain succès au Chili d'où elle est originaire.
Jusque là rien de bien hétérodoxe par rapport à l'idéologie puritaine revendiquée par Jean-Luc Mélenchon. Mais les activités de Mistysa semblent s'accommoder d'une certaine collaboration avec le capitalisme le plus sauvage : le lancement au Chili de son dernier album «Macumba» aura eu lieu dans l'auditorium de la Fondation Telefonica, c'est-à-dire une émanation de Telefonica, la sixième compagnie mondiale en matière de téléphonie (première compagnie espagnole) vouée régulièrement aux gémonies par tous les syndicats du monde latino-américain pour ses méthodes fort peu sociales.
Raquel Garrido, prompte à ostraciser toute forme de collaboration avec le «grand capital», ne semble pas gênée par cette entorse à la doctrine «classe contre classe» (rebaptisée «Front contre front» par le PG).
Son mari et associé Alexis Corbière, maire-adjoint du XIIe arrondissement de Paris, est quant à lui, tout aussi traditionaliste concernant la lutte des classes. Membre de la Libre-Pensée, tendance guillotineuse. Celui-ci soutiendra d'ailleurs une pétition de ladite organisation protestant contre le refus de baptiser une rue de Paris, rue Robespierre, du nom du grand démocrate de l'époque révolutionnaire (Mensuel de la Libre Pensée «La Raison» mars 2011). Signalons également que son blog affiche, ce même mois, une ode à un autre grand démocrate... Georges Marchais.
Outre le couple Garido-Corbières, le Parti de Gauche compte également un camarade pétri de contradictions : Éric Coquerel, secrétaire du pôle «relations unitaires et élections» et membre du Secrétariat National. Cet ancien de la LCR, ancien chevènementiste et ancien du MARS (Mouvement pour une Alternative Républicaine et Sociale) est un anti-libéral convaincu.
Dissertant sur le sort «de la paysannerie» au Salon de l'Agriculture, fustigeant le libéralisme et le libre-échange, Éric Coquerel est dans le civil un... patron d'agence de communication. Spécialisée dans la communication maritime, l'agence «Effets Mer» gravite dans le milieu fort peu prolétarien des sports de mer en gérant notamment la communication de la Fédération Française de Voile, du tour de France à la Voile, du comité olympique français auxquelles s'ajoute celle des sociétés PRB, le premier fabricant indépendant d'enduit pour le bâtiment employant 350 personnes. L'histoire ne dit pas si Effets Mer gère également la communication du groupe auprès de ses employés.
Mais le plus surprenant est encore....
[La suite prochainement] ■

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 10 mai 2011, 18:24:00

Pour Mélenchon, le renoncement de Besancenot change la donne pour 2012 Le Point.fr - Publié le 09/05/2011 à 12:58
Le leader du Front de gauche estime que, pour autant, le report de voix ne sera pas systématique.


Jean-Luc Mélenchon, quasi-candidat du Front de gauche à la présidentielle, estime sur son blog que "le renoncement" d'Olivier Besancenot (NPA) "modifie profondément" la donne pour 2012, mais juge qu'il n'est "pas du tout assuré" du report des voix de ses électeurs potentiels. "Dans l'espace politique de l'autre gauche, le renoncement d'Olivier Besancenot à la candidature pour l'élection présidentielle est un événement majeur, il est absolument évident qu'il modifie profondément les données de notre existence dans l'élection elle-même et dans le moment politique en général", écrit dimanche le coprésident du Parti de gauche. "Mais plus largement, les conditions de l'élection de 2012 sont modifiées puisque celle-ci semble s'annoncer si volatile", poursuit le député européen, reconnaissant avoir "eu du mal à croire que la nouvelle (de sa non-candidature) soit vraie".


"De quel côté se tourneront les électeurs potentiels d'Olivier Besancenot ?", demande-t-il. "Il n'est pas du tout assuré qu'ils se reportent sur la nouvelle candidate du NPA. Ni d'ailleurs sur qui que ce soit d'autre en particulier, à gauche", pense Jean-Luc Mélenchon, car Olivier Besancenot "rassemblait sur son nom, dans les urnes des présidentielles, un électorat bien plus large que celui des personnes adhérant aux idées particulières du NPA". Dans le dernier sondage LH2 pour Yahoo!, le président du Parti de gauche reste stable (4 à 6 % selon les hypothèses) et ne semble pas profiter du retrait d'Olivier Besancenot. Un nouveau candidat NPA recueillerait 1 %, alors que le facteur de Neuilly oscillait entre 4 et 11 % ces derniers mois. 


Mélenchon souligne par ailleurs avoir "surtout retenu" de la lettre de non-candidature de Besancenot que "le NPA devrait avoir en 2012 un candidat issu de ses rangs". Pour l'ex-ministre socialiste, "c'est assez agaçant" et cela montre que les discussions actuelles entre le Front de gauche et le NPA sur 2012 ne servent "à rien". Mais "qu'Olivier Besancenot aspire à reprendre une position moins exposée (au) feu (médiatique) et plus protégée, c'est-à-dire militante, voilà qui est le signe d'une humanité sauvegardée en lui", souligne-t-il.

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 17 mai 2011, 23:25:00

A défaut d'avoir le temps de faire une critique complète du programme du PG et de ses votes à l'assemblée nationale et au Parlement européen, une intéressante synthèse...

Avec le PCF ou en occupant sa place, Le Parti de gauche défend le capitalisme national
 
Mélenchon, une carrière au sein de l’État bourgeois, au service du capitalisme français
 
Pour forcer la main à ses alliés du « Front de gauche », le fondateur du « Parti de gauche » (PG), une scission du Parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon s’est d’ores et déjà déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2012. Il se présente comme un candidat « contre le système », alors même qu’il en est le produit et le serviteur depuis plus de trente ans.
·         En 1977, Mélenchon renie la révolution, dont il se réclamait quand il était jeune. Il rejoint le Parti socialiste comme tant d’autres carriéristes (Jospin, Cambadélis, Weber, Filoche, Dray, Assouline, Alliès…).
·         De 1981 à 1987, l’appareil du PS confie à Mélenchon la fédération de l’Essonne. Il s’aligne pleinement sur les gouvernements de Mitterrand, un ancien haut fonctionnaire de Vichy et un ancien ministre de la torture en Algérie, qui gère loyalement comme président de la 5e République à partir de 1981 le capitalisme français et impose l’austérité dès 1982.
·         De 1986 à 2010, avec l’appui de l’appareil du PS, Mélenchon siège au Sénat, qu’il est difficile de considérer comme une école de lutte prolétarienne. Il ne quittera ce poste confortable et rémunérateur que pour celui de député européen, qui ne l’est pas moins.
·         De 2000 à 2002, comme Buffet, l’ex secrétaire nationale du PCF, Mélenchon est ministre du gouvernement Jospin, celui qui a le plus privatisé dans l’histoire de ce pays.
En choisissant le nom même de son parti, Mélenchon manifeste son allégeance au « système » dans lequel il y a « la droite » et « la gauche » de la république où cohabitent les partis réformistes anciens ou récent comme le PG.
(...) 

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Message non lu par Nombrilist » 18 mai 2011, 09:52:00

Oui, Mélenchon n'est pas un anarchiste. C'est mal ?

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Message non lu par Georges » 18 mai 2011, 13:35:00

Nombrilist a écrit :Oui, Mélenchon n'est pas un anarchiste. C'est mal ?
Il est juste inticapitalisme, du moins c'est ce qu'il dit dans ses discours, mais à gauche beaucoup en doute; c'est son attitude avec le PS aux législatives et à une éventuelle participation à un gouivernement PS, qui lui est toujours pour le capitalisme. qui dira s'il est anticapitaliste ou oportuniste.

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Message non lu par Nombrilist » 18 mai 2011, 14:24:00

J'ai toujours du mal avec cette notion de capitalisme. C'est quoi être anti-capitaliste ? Parce que pour moi, les idées de Mélenchon et du NPA sont incompatibles.

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Message non lu par El Fredo » 18 mai 2011, 14:37:00

Si la gauche c'est le NPA alors je suis de droite.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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Message non lu par Georges » 18 mai 2011, 14:49:00

Nous verrons après les présidentielles et les législatives si Mélenchon est de la gauche sociale démocrate ou de la gauche radicale. Il aurait été préférable de le savoir avant ces élections, mais c'est impossible, parfois il fait des discours anticapitalistes et d'autres fois il fait des appels du pieds au PS.

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Message non lu par Nombrilist » 18 mai 2011, 16:03:00

Tout ce que je sais, c'est qu'il tient un discours économique et social qui me convient. Et que certaines collectivités PG développent des idées que j'avais moi-même. Après, coller des étiquettes ceci ou cela sur son costard, je vous laisse faire.

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Message non lu par Georges » 18 mai 2011, 21:04:00

Nombrilist a écrit :Tout ce que je sais, c'est qu'il tient un discours économique et social qui me convient. Et que certaines collectivités PG développent des idées que j'avais moi-même. Après, coller des étiquettes ceci ou cela sur son costard, je vous laisse faire.
Nous verrons à quoi aboutirons ses discours dans un peu plus d'un an.

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Message non lu par Nico37 » 18 mai 2011, 23:24:00

Nombrilist a écrit :Oui, Mélenchon n'est pas un anarchiste. C'est mal ?
Ce n'est pas la question, il est simplement même pas socialiste, tout juste social-démocrate. Après sur le terrain le PG a parfois des positions correctes et cohérentes au point de doubler le PC sur sa gauche (il y a un boulevard certes mais quand même, c'est notable) :

« Cette réaction est un épiphénomène »
Le Parti de gauche répond aux déclarations des trois élus communistes du Conseil municipal de Libourne.


Les déclarations des trois élus communistes du Conseil municipal de Libourne, Jean-Louis Arcaraz, Daniel Beaufils et Jacqueline Rieu, n'ont pas laissé longtemps insensible le Parti de gauche (« Sud Ouest » du 14 mai). Notamment Claudine Chapron qui siège à leurs côtés et qui pensait que dans ce registre de défense du service elle serait plutôt soutenue par ses collègues du PC que vilipendée.


Son « non » ferme et définitif à la délibération accordant à la société Avenance un prolongement d'un an du contrat de délégation de service public pour la gestion de la restauration scolaire à Libourne est « celui d'une élue responsable ».


« Je n'ai pas attendu le dernier moment pour alerter mes collègues de la majorité, comme je l'avais fait auparavant sur la question de la gestion de l'eau. Moi, je suis à l'écoute de la population et en phase avec les parents d'élèves au sujet de la cantine scolaire. La réaction des trois élus communistes est à l'opposé de la politique que le Parti communiste défend sur le terrain, notamment sur les salaires. »


Stratégie d'union
Dominique Bernède et Brigitte Duraffourg, récemment élues par les membres du comité du PG de la 10e circonscription, s'étonnent d'ailleurs que la majorité municipale ne se soit pas penchée plus tôt sur la question, sachant depuis sept ans que le contrat avec Avenance prenait fin en août 2011.


« Le Parti de gauche a une autre conception de la politique. La résistance a une politique inique, cela se construit. Nous sommes résolument contre la privatisation des services publics. Oser, c'est résister et résister c'est créer. »


Brigitte Duraffourg rappelle d'ailleurs que si Gilbert Mitterrand a pris Claudine Chapron dans son équipe en 2008 c'est justement pour le travail qu'elle a réalisé dans le passé sur le dossier de la restauration à Libourne.


Par ailleurs, Jean-Louis Arcaraz affirmait durant cette conférence de presse que le PC de Libourne soutiendrait une candidature communiste aux présidentielles de 2012. Déclaration qui ressemble à un coup de canif dans le contrat de mariage du Front de gauche, entre le PG et le PC.


Pour Brigitte Duraffourg, cette prise de position ne reflète en rien la position des autres militants communistes. « La réaction libournaise est un épiphénomène. Nous travaillons en bonne entente avec les communistes de la circonscription. » Il revient au PC libournais et à Patrick Aubisse, son chef de file, de clarifier la situation.


Enfin, le Parti de gauche a l'intention de demander un rendez-vous avec le groupe PC du Conseil municipal pour « jeter les bases d'un Front de gauche au Conseil », déclare la porte-parole du PG.


En attendant, le Front de gauche (PG, PC, Gauche Unitaire) tient sa première réunion citoyenne ce mercredi à la salle des Charruauds à 20 h 30. Il y sera évoqué la stratégie d'union.

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Message non lu par wesker » 19 mai 2011, 13:32:00

Mélenchon est un allié du PS sur lequel il ambitionne de peser et d'influer sur les orientations politiques, dès lors il semble difficile de lui attribuer le rôle d'opposant au système au  vu de ses liens avec ce dernier.

Par ailleurs, cautionner un clivage virtuel dans lequel les français vivent revient à admettre les turpitudes mêmes du système qu'il prétend combattre.

Non Jean Luc Mélenchon n'est pas un rebelle du système masi l'expression d'une sensibilité marquée, au sein d'une famille politique qui a construit sa carrière. Le vrai courage aurait été de renoncer à ses strapontins au profit de ses idées et de devenir ensuite un acteur incontournable avec lequel le PS se doit d'accepter, mais la rebellion est d'abord celle de l'idéologie qui cause les désastres économiques et sociaux qu'il prétend combattre !

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Message non lu par Nombrilist » 19 mai 2011, 16:08:00

C'est quoi le "système" ?

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avatabanana
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Message non lu par avatabanana » 19 mai 2011, 16:18:00

A propos de Mélanchon, je l'ai entendu ce matin sur une radio (Europe N°1 je crois) dénoncer l'état dans lequel le FMI avait mis la Grèce.

Je crois qu'il confond le docteur et la maladie.

A ma connaissance, jamais le FMI ne serait intervenu si ce n'était à l'appel de la Grèce.

Qui a dépensé sans compter, qui a masqué ses résultats ???

A noter qu'à l'époque il n'y avait pas de manifestation pour dénoncer les dépenses somptuaires de l'état (25% de fonctionnaires par exemple)

C'est un gouvernement, démocratiquement élu, avec le soutien de toutes les structures politiques et aussi celui du peuple qui a conduit la Grèce là où elle est.

Ce n'est pas le médecin qui est en cause mais le malade qui s'est mis volontairement en situation de maladie.


Je pense que Mélanchon brigue le titre détenu par Mamère....

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