wesker a écrit :Plus simplement, Mélenchon avait besoin d'un appareil militant, d'une structure implanté pour lancer sa campagne présidentielle, par conséquent les rapprochements, tant idéologiques et stratégiques furent évident.
En revanche, reconnaissons à Mélenchon d'avoir relancé, dans le pays, des idées obsolètes qui furent en déclin aux dernières échéances. Pour ce qu'il adviendra de la structure, je crois que cela dépendra beaucoup des accords qu'ils passeront en vue des législatives et des résultats obtenus.
Pour les idées obsolètes, tu serais aimables de nous expliquer lesquelles et pourquoi elles sont soit-disant obsolètes...
Mélenchon, "un Mitterrand au petit pied" AFP 03/06/2011 | Mise à jour : 11:04
La porte-parole de Lutte ouvrière (LO) Nathalie Arthaud a estimé aujourd'hui qu'en choisissant le président du Parti de gauche (PG) Jean-Luc Mélenchon (ex-PS) comme candidat à la présidentielle, les communistes se ralliaient à "un Mitterrand au petit pied".
"Il y a trente ans, le Parti communiste a imposé Mitterrand à ses militants et aux travailleurs, ça l'a mené où?", a déclaré Mme Arthaud sur LCI rappelant le ralliement du PCF à la candidature de François Mitterrand en 1974 dans le cadre du "Programme commun de la gauche".
"Aujourd'hui, finalement, qu'est-ce qu'ils font ? Eh bien ils recommencent, mais ils recommencent cette fois-ci avec un Mitterrand au petit pied. Nous, jamais, nous ne nous effacerons derrière Jean-Luc Mélenchon, jamais!", a-t-elle lancé. "Nous, nous sommes communistes révolutionnaires (...). Jean-Luc Mélenchon ne l'est pas. On ne peut pas être la cinquième roue du carrosse dans un gouvernement socialiste, parce que c'est un gouvernement qui va tourner le dos aux intérêts des travailleurs", a-t-elle expliqué.
"Aujourd'hui déjà, les socialistes ne s'engagent à rien vis-à-vis des travailleurs, ni à augmenter les salaires, ni à combattre le chômage", a fait valoir Mme Arthaud. Elle a jugé "très révélateur" de voir la première secrétaire du PS Martine Aubry "soutenir la candidate de Sarkozy", Christine Lagarde, pour diriger le FMI, "de la même façon que Sarkozy avait mis DSK à la tête" de cette institution. "Ca montre que, sur le fond, ils sont tous d'accord".
Interrogée sur le mouvement des "indignés" en Espagne, elle a estimé que c'est "d'abord et avant tout le signe qu'il y a une partie de la jeunesse qui n'a pas envie de se résigner". "J'espère que ce ne sont que les prémisses et que ça va se développer". Selon Mme Arthaud, c'est "la classe ouvrière qui est au centre du système productif et qui peut peser sur les capitalistes".