Le parti de gauche

Nico37
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Re: Le parti de gauche

Message non lu par Nico37 » 08 avr. 2012, 14:34:38

wesker a écrit :Que les communistes aient des accords avec le PS en vue des législatives peut offrir, malgré tout une tribune au PG et à Mélenchon pour développer une forme de soutien critique des mesures que déciderait la nouvelle majorité PS à l'avenir. Cela s'appelle de la politique.
Rien n'est compatible entre les deux programmes... De plus la tension de ministres PCF risque de rendre la pression assez faiblarde...

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wesker
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Re: Le parti de gauche

Message non lu par wesker » 08 avr. 2012, 21:13:20

Disons qu'une fois aux responsabilités, ils ont démontré qu'ils étaient davantage attachés à leurs fonctions qu'à leurs convictions et nombre de leurs électeurs furent déçus. C'est en grande partie pour cette raison qu'ils n'ont cessé de décrocher, Mélenchon, par c.. caractère, son dynamisme et la mise en avant de thèmes d'actualité parvient à crédibiliser cette famille de pensée, mais pas auprès des électeurs qui constituent sa "cible".

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Narbonne
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Re: Le parti de gauche

Message non lu par Narbonne » 08 avr. 2012, 22:07:38

Le message principal que j'entends de la part de Melenchon est de redonner le pouvoir au peuple ( constituante ...).
En réalité ce message est faux car le PC a toujours refusé cela.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: Le parti de gauche

Message non lu par n1n3yard5 » 09 avr. 2012, 01:21:31

Jean-Luc Mélenchon vu de l'étranger :

http://www.rue89.com/rue89-presidentiel ... uit-230929

Nico37
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Re: Le parti de gauche

Message non lu par Nico37 » 09 avr. 2012, 01:22:06

Narbonne a écrit :Le message principal que j'entends de la part de Melenchon est de redonner le pouvoir au peuple ( constituante ...).
En réalité ce message est faux car le PC a toujours refusé cela.
Le PCF étant sur le mythe de 1789 j'attends de voir une preuve qu'ils sont contre une constituante :!:

n1n3yard5
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Re: Le parti de gauche

Message non lu par n1n3yard5 » 09 avr. 2012, 02:32:13

http://blogs.mediapart.fr/blog/yanch/05 ... -melenchon

Appel d’un patron de petite entreprise à voter Jean-Luc Mélenchon !
05 Avril 2012 Par yanch

Être un patron de petite entreprise n’empêche pas d’être humaniste et le programme ‘l’humain d’abord’ du Front de Gauche me semble être le seul programme présidentiel qui permette de considérer la relation contractuelle entre l’employeur et l’employé par son côté humain.

Pour me situer, je dirige Spin SAS, société composée de 8 personnes et qui gère 3 magasins d’électroménager en Isère Nord. Question parité, il y a 2 femmes pour 6 hommes mais le plus gros salaire est perçu par la responsable des ventes. Pour moi-même, comme dans beaucoup de TPE, le salaire dépend de l’activité et n’est donc pas le plus haut de l’entreprise dans la conjoncture actuelle.

Je souhaitais relativiser les fameuses ‘contraintes’ insurmontables du futur contrat de travail proposé par Jean-Luc Mélenchon :

- Le CDI comme contrat standard. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le CDI est moins contraignant pour l’employeur qu’un CDD et permet de définir précisément les relations entre les deux parties. Quand on signe un bail, il y a des obligations pour le bailleur comme pour le preneur. Pourquoi le contrat de travail devrait-il impliquer une subordination à l’employeur ? Je préfère faire en sorte que les employés de l’entreprise se sentent bien dans leur peau plutôt que de leur faire peur. Finalement, ce sont nos clients qui sont heureux de voir qu’on les reçoit avec le sourire !

- Le SMIC à 1700 € brut représente bien sûr une augmentation de nos charges salariales mais accoudée à d’autres mesures de relance telles que la titularisation des précaires de la fonction publique ou la régularisation des travailleurs sans papiers qui va générer une augmentation formidable de la sérénité des ménages, ménages qui auront dès lors bien moins de difficultés à envisager l’achat et l’équipement d’une maison, d’une voiture ou l’éducation de leurs enfants. Ces nouveaux salariés, en CDI, rassurés sur l’avenir pourront consommer raisonnablement des produits réindustrialisés en France grâce à une politique favorisant la relocalisation mais aussi nous protégeant de l’entrée en France de produits low-cost comme le font les Etats-Unis depuis toujours. L'instauration d'une taxe kilométrique dépénalisera les productions locales.

- Légaliser tous les travailleurs sans papiers. La concurrence libre et non faussée prônée par le TCE apparaît beaucoup moins libre et non faussée quand certains se permettent de faire travailler (ou de forcer au travail) une population qui n’a aucun recours car sans papiers. Régulariser les travailleurs sans papiers permettra de rétablir une concurrence loyale dans les secteurs d’activités concernés mais aussi permettra à ces salariés de consommer, d’acheter une maison ou de l’électroménager et de se sentir mieux dans leur pays : la France ou tous ont les mêmes droits au travail !

- L’égalité de salaire entre femmes et hommes : n’ayant jamais considéré qu’il puisse y avoir de différences entre une femme et un homme, je ne vois pas en quoi c’est une contrainte. La rémunération dépend des compétences, qu’elles soient démontrées par l’expérience ou présumées par les diplômes (entre autres), pas par le sexe.

- Ecart de salaires limité à 20 : En France, combien y a-t-il vraiment de sociétés ou cette contrainte en est vraiment une ? Seuls des incompétents peuvent considérer qu’on peut être payé plus de 20 fois le salaire du plus modeste employé de la société. Si je pouvais me le permettre, cela sous-entendrait que je me paierais plus de 20.000 € nets par mois ! Mais bon sang, qu’en ferais-je ? Une fois que j’aurais payé ma maison, ma voiture et des cadeaux à tous, je serais bien embêté avec cet argent. Eh bien non, à mon avis, il vaut mieux faire évoluer l’entreprise, créer de nouveaux emplois, améliorer encore les conditions de travail avec les bénéfices plutôt que d’amasser seul, replié dans son égoïsme et sa cupidité. Bon ok, ce n’est pas dans l’air ambiant que de vouloir partager. Mais est-ce que l’air ambiant est celui que nous voulons ? Ou celui que l’on veut nous imposer à grands coups de communication idolâtrant l’individualisme et cherchant à démontrer que la réussite n’est qu’une affaire d’argent, de montres suisses et de yachts ?

- La démocratie dans l’entreprise. Comment peut-on considérer autrement la vie dans l’entreprise sans que tous soient impliqués ? Bien sûr, on ne va pas faire un référendum avant d’acheter un nouveau rouleau de scotch à la compta, mais mettre en place une nouvelle image ou de nouvelles stratégies de vente demande au minimum un avis des employés qui devront tous les jours vivre avec. La conduite du changement a toujours fonctionné quand les personnes concernées sont impliquées. Demandez aux consultants informatiques comment ils font changer de logiciel dans les grandes sociétés. Pourquoi ne ferait-on pas pareil avec les autres grands changements dans l’entreprise ? On entend malheureusement trop souvent les commentateurs limiter leur réflexion à la perte d’autonomie (ou de pouvoir) du patron liée à cette démocratie quand la réalité du programme du Front de Gauche permet simplement aux employés d’avoir un regard sur la gestion de l’entreprise pour éviter, par exemple, qu’un patron confonde la caisse de l’entreprise avec la sienne ou qu’il licencie parce qu’il ne fait pas assez de bénéfices.

- La création d’un véritable pôle public de financement des entreprises nous permettra de pouvoir améliorer notre gestion de la trésorerie et entrevoir la possibilité de lancer des investissements beaucoup plus simplement. La suppression du statut d'auto entrepreneur supprimera une concurrence non saine. Enfin, n’oublions pas que tout cela sera boosté par une politique publique d’investissement rendue possible par la renégociation de la dette publique auprès des banques privées et la réinstauration d’une banque centrale ayant le pouvoir de prêter à l’état et aux collectivités locales à taux nul ou quasi nul, ceux-ci pourront alors passer commandes auprès de nous bien plus aisément.

J’avais regardé la prestation de Nicolas Sarkozy sur TF1 juste avant son annonce de candidature et je m’étais dit que ses annonces ne pouvaient que plaire à mes collègues patrons avec notamment :

- TVA sociale = Augmentation de notre trésorerie, pas d’impact sur le bénéfice,

- Suppression des 35 heures (et du droit du travail) = A priori, parfait pour transformer un employé en esclave corvéable à merci,

Mais en y réfléchissant de plus près, pressurer les employés ne va pas les amener à consommer plus et/ou mieux, bien au contraire, cela va les enfermer dans la peur et les pousser (pour ceux qui peuvent) à provisionner. La politique de Nicolas Sarkozy : rigueur et cadeaux aux riches va dans le mur. La seule politique qui permette de sortir de la mouise c’est la relance ! De fait, je ne vois pas bien d’autre programme qui me permette de penser que mes commerces vont voir défiler des clients à nouveau. C’est donc parce que je pense à moi, à mon entreprise et à ses employés que je vais voter Jean-Luc Mélenchon.

J’étais à la Bastille avec tous ces gauchistes heureux et après le discours, pendant que j’essayais de m’extirper de la foule compacte, je ne voyais que des sourires autour de moi malgré la cohue. C’est ce que je veux dans mon pays, dans ma rue, dans ma société ! Quand on court après l’argent, on sourit peu, quand on court après le bonheur on sourit tout le temps !

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Re: Le parti de gauche

Message non lu par n1n3yard5 » 09 avr. 2012, 02:32:38

http://leplus.nouvelobs.com/contributio ... nchon.html

Ancien libéral, écœuré par le monde du travail, je voterai Mélenchon

LE PLUS. A priori, François Kahn n'est pas tout à fait l'image qu'on se fait d'un militant du Front de Gauche. Pourtant, la profonde inhumanité à laquelle il a assisté dans le cadre du travail l'a poussé à abandonner ses idées libérales. Il raconte son parcours pour Le Plus.

J'ai 30 ans, je travaille dans le privé depuis 6 ans, et je fais partie des 5% des contribuables français qui paient le plus d'impôts. Mes intérêts devraient me conduire à voter pour le candidat PS ou UMP à l’élection présidentielle. Mais le 22 avril, je ne voterai ni pour François Hollande, ni pour Nicolas Sarkozy, mais pour le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon.

Je n’ai pas toujours voté à gauche. Je suis issu d’un milieu de droite, et à mon arrivée à HEC en 2001, je m’identifiais clairement au libéralisme économique porté par la droite. Mon libéralisme s’étendait aux questions de mœurs, ce qui me rapprochait du PS et m’éloignait de ma classe politique d’origine.

Une conversion radicale à l'antilibéralisme

Aujourd’hui, je rejette radicalement le libéralisme économique, tant celui de l’UMP, que celui du PS avec son vague souci de protection sociale. Cette radicale conversion à l’antilibéralisme économique n’est pas le fruit d’un endoctrinement idéologique ou d’une recherche d’iconoclasme bobo-isant. C’est la fréquentation du monde du travail à son plus haut niveau, celui des cadres de direction générale, c’est l’expérience intime de ce qui se passe à la tête des entreprises modernes qui explique ma conversion à cet antilibéralisme. Mon témoignage n’est pas celui d’actes délictueux devisés au sein des directions générales.

Ce dont j’ai été témoin est à la fois plus simple, plus grave et plus fréquent. Au cœur du soi-disant capitalisme de l’intelligence, j’ai vu une dévalorisation systématique des capacités intellectuelles dans le travail, la destruction et une valorisation systématique des tâches les plus formelles et superficielles, les moins approfondies, les moins créatives. Mon témoignage est une critique du libéralisme économique au nom du travail bien fait, au nom du travail qui assure le progrès économique d’une entreprise dans son ensemble et d’une société dans sa globalité.

Pression managériale

J’ai vu les méfaits de la technocratie managériale dans le privé. J’ai vu des assistantes travailler de 9h à 20h, sans heures supplémentaires, sans jours de récupération. J’ai vu des collègues, cadres supérieurs aguerris, formés dans les meilleures écoles et passés avec succès par des banques d’affaires ou des cabinets de conseil, craquer et fondre en larmes au milieu d’un bureau partagé sous la pression exercée par le management.

J’en ai vu partir régulièrement en arrêts maladie pour surmenage (le “burn out”), se gaver d'antidépresseurs, puis revenir, à peine plus reposés, quelques semaines plus tard, prêts à se ré-user, cumulant tics nerveux, prise de poids, cheveux qui tombent, ongles rongés, et parfois d’étranges et subites paralysies faciales ou corporelles n’ayant d’autres explications autre que celle de la pression et du surmenage.

J’ai vu une fuite en avant pour faire toujours plus toujours plus vite, sans se soucier vraiment de faire mieux. Sans se soucier des conséquences à long terme. Plus on monte dans la hiérarchie, plus les postes et fonctions sont plastiques, les responsabilités floues et les évaluations de court terme. Quelques années après, tel manager n’est plus dans la même division, ni dans la même région du monde, peut-être même plus dans la même entreprise... Après eux, le déluge. Plus de mémoire, plus de long terme, plus de vision. Faire plus que l’an dernier, plus qu’au trimestre dernier, plus qu’hier, faire plus, mais vite : pas de temps pour des modifications structurelles, pour des remises en question ou simplement un peu de réflexion.

Formatage des esprits et des tâches

Les organisations du travail que j’ai observées (et subies) semblaient vouloir nous transformer, mes collègues et moi-même, en machine à force de taylorisation (ces méthodes ne concernent pas que les ouvriers et employés). Face au formatage des esprits et des tâches, devant l’empilement des strates de contrôle, au manque d'ambition intellectuelle, nous finissions alors par nous interroger sur notre propre utilité, et par nous penser nous-même comme redondants ou inutiles.

Nous sommes bien souvent réduits à l'état de variable d’ajustement, volontiers sacrifiée sur l’autel d’une pseudo-efficacité en réalité destructrice à moyen terme : démotivation, turnover, règne du "vite fait-mal fait", dictature de l'urgence, développement de l’autocensure (car on sait d’avance que l’on aura ni le temps, ni les moyens, de "bien faire", c’est-à-dire de créer de la valeur à long terme).

Nous finissons alors par accepter (et parfois, par reproduire) un mode de management anxiogène reposant sur la terreur et la menace à défaut de parvenir à définir les conditions d’une adhésion commune et volontaire à un objectif dans lequel chacun trouverait son compte, et pourrait se reconnaître : penser et implémenter des solutions rentables à long terme économiquement ET socialement, plus de temps pour créer des liens entre les disciplines, pour innover...

Face à ces enjeux de société, l’UMP ou le PS ne semblent proposer au pire qu’une approche comptable et ploutocrate dans le cas du premier, au “mieux”, dans le cas du second, une approche cosmétique, incapable de mettre en mots et en mesures la profonde inhumanité de notre monde, bloquée sur des mesures palliatives traitant de manière générale du symptôme plus que de la pathologie en elle-même.

Retrouver l'envie et le temps de penser

Il s’agit d’abord de retrouver l'ambition, l'envie, et le temps de penser, et pour cela, de s’affranchir de l’hystérie du moment présent, du diktat de l’urgence qui finit par démotiver à force de contraindre au bâclage, et de niveler la pensée par le bas. Redonnons du sens à ce que l’on fait, pour ne plus avoir le sentiment de participer à une vaine fuite en avant, mais plutôt de participer à un véritable projet commun, plus constructif et plus qualitatif.

Il est urgent de comprendre que nous partageons tous un même destin, et que nous pouvons changer les règles qu'on tente de nous imposer, qu'il est possible de retrouver la maîtrise de notre avenir plutôt que de le laisser entre les mains des Attila du néo-libéralisme et de la finance spéculative. Le contexte actuel, fortement ouvert et mondialisé, ne devrait pas nous interdire d’y réfléchir et surtout d’agir, quels que soient notre propre situation sociale et nos revenus, du moment que l’on remet “L’humain d’abord”.

François Kahn écrit sur www.lassaut.org

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Re: Le parti de gauche

Message non lu par n1n3yard5 » 09 avr. 2012, 02:33:00

http://www.bfmtv.com/bfmtv-2012-l-inter ... 25948.html

01:00 : Jean-Luc Mélenchon souhaite faire comme score minimal plus que Marine Le Pen ;
03:00 : Il prend comme exemple l'Amérique Latine, qui, lorsqu'ils ont pris leur indépendance par rapport aux financiers et au FMI ont baissé la pauvreté, baissé le chômage, augmenté la croissance etc ;
05:00 : Il compare le PS français au PS grec, espagnol, portugais etc qui ont capitulé devant la finance ;
06:00 : Explications sur le changement de statut de la BCE et menace sur le fait que l'emprunteur a une force. Il peut faire défaut sur sa dette ou peut faire un emprunt forcé ;
09:00 : Explications sur l'augmentation du SMIC et sur le salaire maximum ;
14:00 : Jean-Luc Mélenchon parle de son inspiration avec l'Amérique Latine (Corréa, Lula, Chavez...) ;
16:00 : Critique des USA et explications sur l'alliance qu'il faut constituer avec les autres nations ;
25:00 : Jean-Luc Mélenchon explique que la révolution citoyenne est un projet qui doit dépasser les élections ;
27:00 : Explications sur la consigne de vote pour le second tour et sur la révolution citoyenne qui arrivera quelque soit le candidat qui sera élu ;
36:00 : Depuis que le Front de Gauche existe, le total de la gauche augmente. Le Front de Gauche est donc une solution pour la gauche et non un problème ;
38:00 : Le Front de Gauche ne demandent rien au PS. Les communistes n'iront pas au gouvernement.

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Re: Le parti de gauche

Message non lu par n1n3yard5 » 09 avr. 2012, 02:33:23

Un petit article sur les incohérences de notre société et un extrait ensuite sur ce que prévoit notre bon gouvernement...

http://www.romandie.com/news/n/Evacuati ... 121559.asp

Evacuation de l'immeuble occupé par Jeudi Noir à Paris

PARIS (AP) — La police a évacué dimanche à la mi-journée la clinique vide occupée depuis la nuit dernière à Paris par des mal-logés et des militants du collectif Jeudi Noir, a-t-on appris de source policière. La préfecture de police a assuré que cette évacuation s'était faite "dans le calme et sans interpellation". Pour le collectif, il s'agissait de s'inviter dans la campagne présidentielle pour interpeller les candidats sur le mal-logement et la flambée des loyers.

Des étudiants à la recherche d'un toit et quatre familles soutenues par l'association Droit au logement (DAL) avaient ainsi investi nuitamment cet immeuble de cinq étages, une ancienne clinique située rue Duhesme (XVIIIe arrondissement) qui serait vide depuis 2009 et appartiendrait à une "grosse SCI", selon Jeudi Noir.

L'objectif de cette action était "de mettre le logement au coeur de la campagne présidentielle, car pour l'instant, ce n'est pas du tout abordé (...) On sait que le logement n'arrive pas spontanément comme sujet de débat dans une campagne. Donc il faut un peu les pousser aux fesses", a déclaré à l'Associated Press l'un des porte-parole du collectif Manuel Domergue. Pourtant, a-t-il ajouté, "la cherté des loyers, c'est des millions de gens et pas seulement quelques centaines de milliers de sans-abri".

"A 15 jours de la fin de la campagne présidentielle, une vingtaine de galériens du logement et de prioritaires DALO (droit au logement opposable) ont déposé leurs bagages pour remettre le logement au coeur de la campagne. Le débat de la campagne présidentielle sur le logement est aussi creux qu'un oeuf de Pâques. Jeudi Noir et le DAL s'associent pour forcer les candidats à se positionner sur cette question essentielle", ont écrit les deux organisations dans un communiqué diffusé dimanche matin.

"Ces cinq dernières années, la spéculation immobilière a fait flamber les loyers aux dépens des mal-logés et des précaires, les classes populaires et même moyennes se voient expulsées des centres urbains", dénoncent le DAL et Jeudi Noir qui réclament "l'encadrement à la baisse des loyers", "l'arrêt des expulsions locatives" et la "production massive de logements sociaux".

Début 2011, le collectif Jeudi Noir avait fait parler de lui en occupant durant plusieurs semaines un bâtiment proche de l'Elysée dont les toits et les drapeaux tricolores étaient visibles depuis la terrasse. AP

god/xveg1/mw

(AP / 08.04.2012 15h59)

http://www.mediapart.fr/journal/economi ... reparation

Selon nos informations, le ministère des finances prépare une diminution d'un tiers des aides au logement. Les aides à l’hébergement des plus défavorisés seraient aussi rabotées. Ces crédits profitent pourtant aux foyers les plus modestes.

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Re: Le parti de gauche

Message non lu par n1n3yard5 » 09 avr. 2012, 02:33:44

Un nouveau Tchio Fakir est sorti avec une petite interview de la co-présidente du Parti de Gauche (FdG) Martine Billard sur le dépeçage de l'entreprise Arkema en page 4 : http://www.fakirpresse.info/IMG/pdf/tchiofakir2012.pdf.

Celle d'Alain Rousset (PS) est pour le moins inquiétante :/

Car c’est une leçon de l’histoire, du Front populaire, de la Libération, de 1789 (voir pages intérieures) : les urnes n’apportent rien, ou si peu, sans une pression de la rue.

Une sixième semaine de congés payés ? Leur couper la dette ? Une taxe sur les transactions financière – et pas que symbolique ? « Ce n’est pas possible », ils nous répètent. « Techniquement infaisable. » « Il n’y a pas d’alternative. » Mais ce refrain n’est pas nouveau. Un siècle d’histoire en témoigne : on gagne toujours à la fin… À condition qu’on se bouge le cul !

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Re: Le parti de gauche

Message non lu par wesker » 09 avr. 2012, 10:37:52

Ces témoignages reflètent des personnes qui croient aux vertus du programme de Mélenchon. Cela est tout à fait respectable, ces personnes développent une réflexion, une construction intellectuelle, par conséquent, leurs analyses méritent d'être prises au sérieux et respectées.

Qu'on les partage ou non, la démocratie s'enrichit de ces réflexions et des évolutions de chacune des personnes, foncièrement, je comprend leur point de vue mais reste réservé sur certaines mesures alors même qu'entant que salarié au SMIC je pourrais m'y reconnaître.

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Re: Le parti de gauche

Message non lu par n1n3yard5 » 09 avr. 2012, 14:26:06

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur la révolution agricole que propose le Front de Gauche afin de sortir du libéralisme et du productivisme, il y a un livre qui vient de sortir de Laurent Levard.

Image
L’Humanité a un problème avec son modèle agricole. Malgré la croissance de la production agricole, la moitié de la population mondiale n’est pas correctement alimentée ou est menacée de ne plus l’être. Une partie importante de la paysannerie est en crise, et cette crise se diffuse aux autres secteurs de la société. Les dégâts écologiques sont multiples. Enfin, ce modèle mène l’humanité à une impasse : les crises actuelles risquent de s’approfondir, le modèle lui-même sera rapidement confronté à ses propres limites écologiques et il contribue plus globalement au réchauffement climatique.

Cet ouvrage présente les évolutions majeures qui ont conditionné l’actuel modèle agricole, les intérêts économiques en jeu et les principales caractéristiques du modèle et des crises qu’il génère. Il propose une analyse des causes et des composantes de l’actuelle impasse sociale et écologique. Enfin, il présente les principes et les grands traits de ce que serait une nouvelle révolution agricole répondant à l’intérêt général.

Agro-économiste de profession, Laurent Levard est responsable de l’agriculture au sein du bureau national du Parti de Gauche. Il co-anime le Front de Gauche de l’agriculture.

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Re: Le parti de gauche

Message non lu par n1n3yard5 » 09 avr. 2012, 14:51:32

Un texte intéressant que j'ai trouvé en page 2 du tract Votez Mélenchon que distribuait les Alternatifs lors de la prise de la Bastille du 18 mars dernier.

http://altersbreizh.blogspot.fr/2012/01 ... _9975.html

Extraits :
La transformation radicale de la société nécessite la mobilisation, l’engagement de toutes et tous
Dans le champ économique, nous voulons de nouveaux droits pour les travailleurs; la remise en cause des hiérarchies; le développement du contrôle des salariés sur la marche des entreprises et la finalité de la production. Pour l'appropriation sociale des outils économiques, nous sommes favorables à la reprise ou à la création autogestionnaire des entreprises par leurs salariés. Nous voulons défendre les services publics pour les transformer, et les transformer pour les défendre, notamment en développant le droit de contrôle et d’intervention des salariés et usagers. Il y a urgence.
Dans le champ politique, nous voulons le développement de la démocratie directe (assemblées citoyennes, budgets participatifs, référendums d’initiative populaire...) ; le contrôle et la révocabilité des élu(e)s par les citoyen(ne)s ; le droit de vote et d’éligibilité pour les résidents étrangers à toutes les élections...

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Re: Le parti de gauche

Message non lu par n1n3yard5 » 09 avr. 2012, 14:58:52

http://www.lepartidegauche.fr/actualite ... n-campagne

Le logement entre en campagne

Extraits :
Dix millions de français seraient frappés, à différents niveaux, par la crise du logement. Il manquerait jusqu’à 900 000 logements et plus d’un million de ménages sont en attente d’un HLM. En vingt-cinq ans, le logement est devenu le premier poste de dépenses des ménages (25,7% en moyenne contre 13% dans les années 1980).
construction de 200 000 logements publics sociaux par an pendant cinq ans, revalorisation de l’aide personnalisée au logement (APL), mise en place d’une tarification sociale garantissant le droit et l’accès de toutes et tous à l’eau et à l’énergie, réquisition des logements vacants et trêve des expulsions.

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Re: Le parti de gauche

Message non lu par n1n3yard5 » 09 avr. 2012, 15:19:47

http://www.lepartidegauche.fr/editos/ar ... sible-9272

La retraite à 60 ans c’est possible !


Extrait :
Le report de l’âge légal de départ a creusé le chômage : celui des plus de 50 ans s’est ainsi envolé de 15 % en 2011 soit 100 000 personnes touchées en plus. Depuis deux ans la preuve a aussi été faite que l’on vivait plus longtemps parce qu’on travaille moins longtemps et pas l’inverse. Le relèvement de l’âge de la retraite à en Allemagne a ainsi commencé à y faire reculer l’espérance de vie. Enfin, en infligeant au pays la plus dure réforme des retraites d’Europe, Sarkozy et Fillon n’ont nullement immunisé la France contre la perte du triple A comme ils le prétendaient.

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