Le PS

[politicien]

Bonjour,

Un chiffre avancé par Jean-Christophe Cambadélis qui place le Parti socialiste derrière le FN et l'UMP.

Jean-Christophe Cambadélis a lâché le morceau au micro du Grand rendez-vous Europe 1/I-télé/Le Monde ce dimanche matin: le Parti socialiste ne disposerait que «60.000 à 70.000 adhérents à jour de cotisation», sur les 160.000 que compterait le grand parti de gauche. Le premier secrétaire du PS a évoqué des «difficultés» à faire remonter les participations financières des militants.

Ce chiffre, historiquement bas, place le PS derrière le FN qui revendique ce week-end 83.000 adhérents ayant payé leurs cotisations, et loin derrière l'UMP avec au moins 155.000 militants à jour. Ce montant correspond au nombre de votants à l'élection à la présidence de l'UMP où il fallait avoir payé sa cotisation pour participer. En juin dernier, l'UMP revendiquait 125.000 adhérents à jour de cotisation.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr

[Nico37]

Le PS est un astre mort mais il va mettre plus de temps que le PCF pour disparaitre...

[BBvideo 600,350]http://www.youtube.com/watch?v=WtX_bSI3d_M[/BBvideo]

[wesker]

Ayant été élu, pour conduire une politique, ayant réussi, durant des années à susciter un espoir et à mobiliser certains adhérents qui s'aperçoivent de la réalité des politiques conduites, aujourd'hui aux responsabilités, je peux comprendre le recul des adhésions.

Si l'UMP parvient à préserver certaines adhésions, malgré les difficultés internes, c'est davantage par le fait qu'en tant que formation d'opposition et ayant une sociologie et des valeurs assez élargies, elle parvient à susciter encore des motivations et le FN incarne, aux yeux de tant de français un espoir, une réelle alternative, et une certaine crédibilité qu'il parvient, malgré tout à susciter des engagements, adhésions...

[Ramdams]

Ambiance au PS :

Tout commence avec un tweet de l'ex-député, président du conseil général de l'Essonne, Jérôme Guedj, qui publie les résultats sur son compte Twitter, en rappelant les scores -très différents- de juin 2012. (...) Deux minutes à peine après le tweet de ce «frondeur» du Parti socialiste, la réponse vient sous forme de scud de la part du député socialiste du Val d'Oise Dominique Lefebvre. Et non par hasard. Il incarne une ligne plus à droite à l'intérieur du Parti socialiste, et fut connu pour être un proche de Jérôme Cahuzac. «Tu n'y es pas pour rien», rétorque-t-il à Jérôme Guedj.

Naturellement, la réponse n'a pas beaucoup plu à l'élu de l'Essonne, qui estime que «pour Dominique Lefebvre, les socialistes qui ne pensent pas comme lui sont des alliés du FN». «Accusation grave, pauvre et dangereuse», poursuit-il. (...)

«De plus en plus stupide et sectaire, ce cher Jérôme», renvoie Dominique Lefebvre. Ambiance. «À force de taper sur le gouvernement et à dire n'importe quoi....», glisse-t-il.

Le Figaro

[Nombrilist]

Guedj et ses potes n'ont plus qu'à quitter le PS et à laisser ces fascistes européens assumer in fine leur bilan. De toute façon, les frondeurs n'ont rien à perdre à quitter le PS: ils seront inéluctablement mis aux chômage par les français en 2017.

[wesker]

A entendre Carlos Da Silva sur un plateau de télévision, ce proche de la ligne démocrate assumait cette évolution du PS.

Effectivement, les résultats des congrès semblent confirmer l'évolution et l'accroissement de l'influence des démocrates, au sein de cette formation. D'autres qui ne se reconnaissent pas dans cette évolution, cette ligne devraient avoir le courage d'assumer leurs désaccords et d'en tirer les conséquences, il semble que cela ne soit pas le cas. Combien de temps une formation peut elle parvenir à faire coexister des lignes dont les divergences se creusent chaque jour davantage ? Cela sera l'équation à laquelle le PS devra répondre dans l'avenir.

[Narbonne]

Après deux ans de « French bashing », l'image de la France redorée à Davos

[Ramdams]

On devrait connaître des attentats plus souvent...

[politicien]

Bonjour,

Martine Aubry n'a qu'une obsession : ne pas se commettre avec Manuel Valls, ce Premier ministre qu'elle déteste. La "gauche molle" de Hollande, elle s'en est finalement accommodée. Mais ce "roquet" de Manuel Valls demeure sa bête noire. Toute sa manoeuvre à l'approche du congrès consiste à éviter que la ligne Valls s'impose. Qu'on ne compte pas sur elle pour se fondre dès aujourd'hui dans une contribution qui apparaîtrait comme celle du gouvernement. C'est la raison pour laquelle la maire de Lille a décidé de ne pas se joindre à la contribution générale déposée par Jean-Christophe Cambadélis, le candidat du pouvoir. Elle dépose son propre texte intitulé "Pour réussir". L'idée n'est pas de rompre avec Hollande, mais de l'aider à "réussir son quinquennat" en réorientant quelques choix qui ont semé le doute chez les socialistes.

"Tata Martine" délivre donc ses bons conseils. Au premier titre, elle professe "un choc d'égalité" comme une réponse au "choc de la simplification" de François Hollande. Une égalité qui serait "réelle" et qui passe nécessairement par la refondation de l'école et "la restauration de l'autorité des professeurs" et la revalorisation de leur salaire. Pour les plus jeunes, elle invite le gouvernement à créer un "service public de la petite enfance". L'égalité, c'est aussi la mixité sociale dans les quartiers pour en finir avec les ghettos, et donc "l'application ferme" de la loi SRU et l'encadrement des loyers dans les zones où le prix de l'immobilier s'envole. Martine Aubry appelle également de ses voeux une "grande réforme fiscale" - mais n'est-ce pas déjà un peu tard dans le mandat de Hollande ?

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

[Nico37]

Martine Aubry est nostalgique de Mitterand...

[El Fredo]

La machine à perdre est en marche et c'est Titine qui dirige la manoeuvre.

[wesker]

Aubry ayant bien compris qu'il existe un espace politique, au sein d'un PS qui assume une politique démocrate, à rebours des attentes d'un électorat qui ne croit pas aux thèses collectivistes essaye de se positionner, au sein du parti afin de préparer l'avenir, d'être incontournable.

Je crains que cette stratégie ne se heurte aux réalités politiques qui firent l'éviction de Montebourg et Hamon qui, bien que membre du gouvernement ne purent empe^cher les orientations démocrates de l'emporter.

[politicien]

La machine à perdre est en marche et c'est Titine qui dirige la manoeuvre.

Pourquoi "machine à perdre" ?

[El Fredo]

Parce qu'un parti qui tire sur un gouvernement issu de ses rangs pour des raisons de politique interne, c'est la meilleure façon de se planter aux élections nationales qui suivent, on l'a bien vu en 2002.

[wesker]

C'est précisément la raison pour laquelle je ne pense pas que les primaires pourront s'organiser, au sein de la gauche socialiste au prétexte que cela pénaliserait la majorité actuelle et donc le gouvernement.

En revanche, l'opposition, pour déterminer son représentant, son projet etc...peut organiser des primaires afin de confronter ces projets. C'est pour cette raison que les institutions permettent et procurent au Président Hollande la légitimité et la possibilité de se représenter. Pour que des primaires puissent s'organiser, sereinement, il est indispensable que ce dernier assume l'idée qu'il ne se représentera pas, je n'ose envisager cette hypothèse car cela reviendrait à reconnaître implicitement un échec et cela ne correspond pas aux réactions politiques !