PS : après l'Ordre Juste©, l'Egalité Réelle™

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johanono
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Message non lu par johanono » 11 nov. 2010, 15:26:00

sarkonaute a écrit : je ne dis pas le contraire, enfin pas à ce stade.
mais le germe est là.

Ce n'est déjà plus tout à fait pareil ! Si tu dis que le germe est là, on peut être d'accord. Mais ça n'est qu'un germe. Tout dépend des propositions concrètes, et à ma connaissance, il n'y a rien dans ce texte qui ne soit porteur de discrimination positive. 

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El Fredo
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Message non lu par El Fredo » 11 nov. 2010, 15:28:00

johanono a écrit :Ca peut, mais ce n'est pas forcément le cas, loin s'en faut. Entre empiler les allocations et remplacer toutes ces allocations par une seule, il y a quand même deux logiques diamétralement opposées. D'un côté, on empile les allocations, au risque d'accroître les frais de gestion, les risques de fraude, les effets de seuil et donc l'assistanat. De l'autre, on remplace toutes ces allocations par une seule, simple, afin de lutter contre tous les risques énoncés ci-dessus. Ce n'est pas tout à fait la même chose.
Tout à fait, mais il faut garder à l'esprit que l'allocation universelle est un changement de paradigme très violent, et bien que je soutienne cette idée je pense qu'une mise en place brutale est irréaliste (surtout qu'elle doit s'accompagner d'une vaste réforme fiscale). Il vaut mieux AMHA élargir progressivement le socle des bénéficiaires en multipliant dans un premier temps les allocations (RSA, revenu étudiant...), quitte à les fusionner plus tard afin que la transition se fasse en douceur.
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sarkonaute
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Message non lu par sarkonaute » 11 nov. 2010, 15:36:00

johanono a écrit :
sarkonaute a écrit : je ne dis pas le contraire, enfin pas à ce stade.
mais le germe est là.

Ce n'est déjà plus tout à fait pareil ! Si tu dis que le germe est là, on peut être d'accord. Mais ça n'est qu'un germe. Tout dépend des propositions concrètes, et à ma connaissance, il n'y a rien dans ce texte qui ne soit porteur de discrimination positive. 
quand le PS veut dfes "divers" dans les partis politiques, c'est de la DC.
quand le PS veut répartir les "divers" dans les écoles normales, c'est aussi de la DC.
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johanono
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Message non lu par johanono » 11 nov. 2010, 15:40:00

Quand tu dis que l'allocation universelle doit s'accompagner d'une réforme fiscale, nous sommes d'accord. L'allocation universelle est un changement de paradigme, peut-être pas violent, mais important, c'est une évidence. En revanche, multiplier les allocations pour que la transition se fasse en douceur n'est pas forcément une bonne idée, car en multipliant les allocations, on accroît la complexité du système actuel, par opposition à un système d'allocation universelle qui se veut simple et transparent. Autrement dit, en empilant les allocations, on accroît la différence entre le système actuel et le système espéré. La transition risque d'en être que plus brutale.


Ceci dit, il me semble que notre système fiscal et notre système social ont besoin d'une réforme en profondeur. On ne peut pas se contenter de petites rustines par-ci par-là. D'où la nécessité de réfléchir à des réformes telles que l'allocation universelle, au système universel de retraites par points, à une réforme de l'IR, etc. 

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johanono
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Message non lu par johanono » 11 nov. 2010, 16:51:00

PS : la querelle s'envenime sur le projet 2012

Hamon moque la «timidité» de «l'aile droite» qui dénonce son «irréalisme». 

Les socialistes sortent les grands mots. Après le refus des amis de François Hollande de voter le texte de Benoît Hamon sur l'égalité réelle, ce dernier s'en est pris ce mercredi à «l'aile droite » du PS qu'il a appelée à se montrer «moins timide et moins complexée par rapport au pouvoir». Le porte-parole du parti a d'autant moins apprécié les critiques des réformistes qu'elles risquent, selon lui, d'affaiblir le PS dans la perspective de 2012. «Cette accusation d'irréalisme fait mal parce qu'elle va forcément désormais colorer le regard des Français sur ces propositions», a-t-il déploré sur Europe 1.

Il n'empêche, les deux camps entretiennent la polémique. Du côté de François Hollande, on a modérément goûté l'accusation d'appartenir à «l'aile droite». «Ce sont des vieux propos qui n'ont pas beaucoup de sens, surtout concernant François Hollande», a commenté Michel Sapin, proche de l'ancien premier secrétaire. «Personne ne peut considérer qu'il y a une opposition entre gauche et sérieux. On peut être sérieusement à gauche en étant sérieux dans la définition d'un programme politique», a-t-il ajouté. Plus virulent, le sénateur maire de Dijon François Rebsamen s'en est pris directement à Benoît Hamon. «Il n'est pas élu local, il ne connaît pas la complexité, il n'a pas été se confronter à la vie dans les quartiers, je pense que c'est ce qui manque aujourd'hui à quelques dirigeants du Parti socialiste», a-t-il dit sur RTL.

Dans cette querelle, Ségolène Royal n'a pas voulu prendre position. «Ce document mérite de continuer à être travaillé, bien évidemment avec des précisions et des chiffrages», a dit la présidente de Poitou-Charentes, en en profitant pour s'en prendre au gouvernement. «Il est quand même extravagant qu'on demande davantage aux socialistes, qui sont en train d'élaborer leur projet alternatif, qu'au gouvernement qui vient de faire voter une réforme qui elle-même n'est pas financée», a affirmé l'ex-candidate.

«Deux analyses de la société»

Pour certains, la résurgence de cette querelle historique entre les deux tendances du PS s'explique par le congrès de Reims. À l'époque, en novembre 2008, les réformistes et l'aile gauche s'étaient en partie regroupés derrière Martine Aubry pour faire barrage à Ségolène Royal et Bertrand Delanoë. Si bien qu'avant de trancher sur la ligne politique, le PS avait tranché sur les personnes. Il s'agissait alors d'empêcher l'un des deux favoris du moment de remporter une victoire qui en aurait fait un présidentiable quasiment incontournable pour 2012.

Deux ans plus tard, alors que Bertrand Delanoë a abandonné ses ambitions et que Ségolène Royal tente de revenir au premier plan, la querelle idéologique resurgit. C'est notamment l'analyse du maire de Lyon Gérard Collomb. «Depuis le congrès de Reims, il y a eu une alliance entre la gauche du PS et Martine Aubry et aujourd'hui la première secrétaire est tirée par son aile gauche», dit-il en soulignant qu'on «voit bien maintenant qu'il y a deux analyses économiques, deux analyses de la société qui sont différentes à l'intérieur du parti». D'un côté Benoît Hamon défend un projet étatiste et interventionniste. De l'autre François Hollande, Manuel Valls, Pierre Moscovici et les partisans de Dominique Strauss-Kahn se posent en gestionnaires «responsables», quitte à assumer une certaine aridité dans leurs propositions.

Pour virulente qu'elle soit, cette querelle entre les deux composantes du PS n'a pas surpris à l'extérieur du parti. «Il y a une tentation “sinistriste” qui conduit le PS à se déporter massivement vers la gauche quand il est dans l'opposition. Et soudain, lorsqu'il est au pouvoir, il devient formidablement raisonnable. La réforme financière de Pierre Bérégovoy en 1984, ce sont les moments de plus grande libéralisation du système français», rappelait l'économiste Élie Cohen, lundi lors du «Talk Orange - Le Figaro»
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/1 ... 0805-ps-la…

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 11 nov. 2010, 16:58:00

Et la retraite à 60 ans, c'est pas suffisamment sinistriste (sic) pour M. Cohen ?

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wesker
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Message non lu par wesker » 12 nov. 2010, 13:00:00

Les socialistes sont devenus les favoris de slogans demagogiques qui n'aboutissent finalement sur rien.

Il est desormais avéré que les socialistes ne sont pas les seuls à promouvoir le progrès social mais qu'eux se servent de ce concept à des fins purement électorale.

Je crois que si les français hesitent à leur confier des responsabilités nationales, c'est par crainte de leur irresponsabilité en terme de gestion et à ce titre leur gestion de certaines collectivités locales faites de clientélisme, de communication et de dépenses somptuaires a, effectivement, de quoi inquièter.

La France n'a pas besoin d'immobilisme et de retour en arrière, ne supporterais pas de nouvelles hausses fiscales mais doit se reformer pour faire face aux nouveaux defis que posent la mondialisation ultra libérale qu'ils approuvent lors des Traités européens ou internationaux.

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