L'UMP

[wesker]

L'un des enjeux de la primaire sera, précisément de répondre à la question des alliances, et du périmètre de la future majorité. D'une part Juppé qui estime que, pour l'emporter à la présidentielle il faut parvenir, préalablement à se mettre d'accord avec le centre y compris le modem et de l'autre, une autre ligne qui préfère clairement laisser le modem en dehors de cette majorité en ne sacrifiant pas les candidats de la droite aux législatives.

La stratégie et ses conséquences appartiennent à ceux qui décideront de participer aux primaires de la droite.

[Clavier56]

Il m'amuse le Juppé
il n'y aura aucun problème à fédérer car ce sera le FN contre le reste du monde ....et le FN perdra...
jusqu'à ce que tout s'écroule en France et ça viendra plus vite qu'on ne le croit

[Nico37]

[BBvideo 600,350]http://www.youtube.com/watch?v=En9-oVsLSyY[/BBvideo]

[politicien]

Ce meeting que tu posts Nico n'est pas celui d'hier, qui était une convention nationale...

[Pascale]

Sarko a perdu 26 points chez les sympathisants de l UMP..

Et pourtant ça n empêche pas les huées subies par Juppé.

[Nico37]

Ce meeting que tu posts Nico n'est pas celui d'hier, qui était une convention nationale...

2014 en effet et c'est volontaire, c'était un rappel...

[wesker]

http://www.20minutes.fr/politique/15358 ... or=RSS-145

Je crois, surtout que ce qui se jouera, à droite, au delà des projets et des divergences d'analyses proviennent d'une volonté d'essayer de rassembler, d'apaiser les citoyens, de les associer à l'élaboration d'un projet face à un projet autoritaire, visant à diviser et à favoriser des corporations. Pour ma part, je crois que, ceux qui appartiennent et se reconnaissent dans la famille politique à droite, préfèreront le rassemblement à la division au prétexte que cette dernière n'est pas la plus efficace pour réussir la mise en oeuvre de réformes, dont le pays a pourtant besoin pour éviter un déclin économique qui ne bénéficiera à personne en définitive.

[politicien]

L’ancien Premier ministre, Alain Juppé, principal rival de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2017, a eu droit à des sifflets au conseil national de l’UMP lorsqu’il a plaidé pour un rassemblement de la droite et du centre qui irait jusqu’au… MoDem de Bayrou.

Alain Juppé avait prévu d'arriver au conseil national de l'UMP, samedi à la Mutualité, armé de son "gilet pare-balles et d'un "casque à boulons"". Précaution utile : lors d'un meeting de Nicolas Sarkozy à Bordeaux en novembre 2014, il avait été copieusement sifflé pour avoir plaidé pour le rassemblement de la droite et du centre.

De fait, à peine installé au premier rang, l'ancien Premier ministre a été accueilli par des huées. Très vite, des "Nicolas! Nicolas!" ont jailli. La salle avait déjà choisi son camp. Les cadres du parti ne pardonnent pas au rival de leur champion de s'être démarqué de la ligne en affirmant qu'il voterait PS afin de contrer le Front national s'il était électeur dans le Doubs. Ils ont d'ailleurs réservé un triomphe au secrétaire général du parti, Laurent Wauquiez, fermement campé sur la position du "ni-ni" : "Je ne vote pas socialiste parce que je n'ai pas les mêmes idées que les socialistes. Je ne vote pas FN non plus parce que je n'ai pas les mêmes idées que le FN. Quand allons-nous arrêter de tomber dans tous les pièges?"

(...)

Là, c'en est trop pour les cadres UMP, allergiques à toute évocation du parti de François Bayrou depuis qu'il a appelé à voter Hollande au second tour de la présidentielle de 2012. Les sifflets fusent. "Réflexe pavlovien!", se moque Juppé, provocateur. "Et elle est où, la morale, là?", lui lance un militant exaspéré. "Je vous aime tant que je suis prêt à tout accepter de vous…", poursuit l'ancien Premier ministre, railleur. Nouveaux sifflets.

"Je veux que tu saches, Alain, qu'ici tout le monde respecte tes convictions", lui répondra un Sarkozy magnanime. S'il ne craint pas la "concurrence" ("C'est quand même pas moi qui vais reprocher aux autres leur ambition!"), le patron de l'UMP n'a toutefois pas pu s'empêcher de faire la leçon à son rival : les 30 % d'électeurs UMP tentés par le vote FN dans le Doubs "ne sont pas séduits par Marine Le Pen, assure-t-il. Ils nous adressent un message : "Changez, et nous reviendrons…"".

L'intégralité de cet article à lire sur Le Jdd.fr

[wesker]

cette question concerne le périmètre de la majorité tel que la conçoivent les divers prétendants à l'investiture....Cela étant dit, je crois que l'UMP s'enferme dans une contradiction. Lors du second tour de la présidentielle nombreux furent les responsables de la droite a reproché à Marine Le Pen d'avoir usé de son bulletin blanc, pour ne pas avoir à choisir entre Hollande et Sarkozy, qui n'avaient pas les mêmes idées et orientations politiques qu'elle.

Aujourd'hui ils utilisent le même argument, ce qui revient à encourager implicitement le PS, de ce point de vue et malgré les critiques d'une salle partisane, Juppé a, au moins le mérité d'assumer et de définir un périmètre pour une nouvelle majorité qui, pour l'emporter se devra que cela plaise ou pas aux partisans de Sarkozy, parvenir à convaincre des électeurs qui, au premier tour, n'auraient pas voté en faveur du candidat de la droite !

[politicien]

Le discours de N. Sarkozy lors de la clôture de la convention nationale de l'UMP (il faut cliquer sur la vidéo afin qu'elle se lance) :

[BBvideo 600,350]https://www.facebook.com/video.php?v=1555327064707003[/BBvideo]

[Ramdams]

Pas envie de regarder la vidéo et de l'entendre. Ce doit être inintéressant au possible.

Ce qui se passe pour Sarkozy a été prévu par Guaino : en se mettant en avant, surtout dans un rôle très politicien comme celui de président de l'UMP, Sarkozy perd la confiance des sympathisants, qui espéraient davantage un "rassembleur". Je le dis depuis un petit moment sur ce forum et je reste convaincu que Sarkozy ne pourra pas s'imposer comme candidat naturel, comme il l'était de 2007 à 2012. Les jeunes loups de l'UMP ont les dents longues, ils ne feront qu'une bouchée d'un président battu.

[Baltorupec]

Je ne sais pas. La droite est habituée au culte de la personnalité, et c'est se qui se passe avec Sarkozy. Quand tu vois certains militants UMP, on a l'impression que Sarkozy a quelque chose de divin.

[Ramdams]

Oui, c'est pourquoi ils déchantent depuis quelques semaines. Sur Planète-UMP, à part les plus sectaires, ils sont extrêmement déçus du retour de Sarkozy. Ce n'est pas vraiment significatif mais c'est un ressenti que l'on retrouve ailleurs.

[wesker]

Je pense que, loin Sarkozy pouvait susciter espoir d'idées nouvelles et d'autorité pour des militants de droite lassés des guerres internes et des difficultés, or depuis son retour, ils s'aperçoivent qu'il n'a pas apporté de renouveau idéologique, qu'il ne s'impose pas autant que ce qu'il pouvait, lui même l'espérer et qu'il se doit d'incarner une illusoire synthèse au moment là où la droite attendait une autorité et un projet mobilisateur.

[politicien]

Nicolas Sarkozy est de plus en plus fan d'Internet et des outils politiques qu'il pourrait en tirer. Surtout parce qu'Internet, "ça coûte zéro centime". Comme le révèle un confidentiel dans le JDD du 15 janvier, le successeur de Jean-François Copé à la tête de l'UMP envisage de créer une plateforme de mini-sondages en ligne afin de consulter rapidement les militants sur des sujets précis, en reprenant le modèle de certains sites d'informations. Voici comment il justifie sa démarche :

(...)

http://lelab.europe1.fr/Nicolas-Sarkozy ... -UMP-21332