pierre30 a écrit :L'espoir pourrait exister si les politiques eux-mêmes croyaient qu'ils sont capables de changer significativement l'ordre de la société. En fait ils se croient seulement capables de gérer l'existant et de limiter la perte des "acquis sociaux".
Sarko y croyait probablement au début de son mandat. L'agitation lui a rapidement tenu lieu d'action et il s'y est perdu. Il n'a plus songé qu'à une chose : être ré-élu.
Pour Hollande, c'est difficile de percevoir en quoi il croit. Il est peu extraverti. L'image qu'on a de lui en général est celle d'un mou qui n'a pas d'idées originales. On fera le bilan à la fin de son mandat.
Sarko est un faux-cul sans nom. Il a trahi ses électeurs Day 1. La rupture était déjà oubliée le jour de l'élection, mais ensuite alors qu'il connaissait l'état des finances et le développement de la crise internationale, il a engagé une politique dépensière d'une part, et d'autre part des baisses d'impôts dont certaines se sont avérées injustifiées et socialement injustifiables (le bouclier fiscal); il a aussi sombré dans le désordre intellectuel avec beaucoup de textes "pour" suivi de textes" contre avec dérogations, baisses de charge". Ensuite rattrapé par le crise, il s'est fait une stature internationale en 6 mois, ce qui n'empêche pas qu'à la fin du quinquennat il nous a laissé 1 million de chômeurs et 600 milliards de dettes dans un contexte de hausse d'impôts. De toute façon, ses 2 dernières années n'ont été qu'une campagne électorale infernale.